Au moment où Macron essaye de recoller les morceaux avec Poutine (exclu du G7) à Brégançon, il est utile de rappeler à quel point la presse mainstream française dans son ensemble est antirusse. Et parfois, la russophobie prend des proportions délirantes.
Nous sommes sur Arte, le 29 mars 2016, et le documentaire a pour titre Quand la Sibérie sera chinoise. Un docu savamment antirusse comme Arte sait les produire. Antipoutinienne en diable, cette politologue au CNRS et à Science Po Paris se dit spécialiste de la Russie. Nous dirons de la haine antirusse, c’est plus juste. Voici une vidéo datée du 28 novembre 2018 où Marie donne sa version des faits, tout à fait alignée sur les intérêts de l’OTAN et des USA.
Mais cette vidéo n’est rien par rapport à ce que vous allez voir, et qui date donc de mars 2016. Marie est interrogée pour donner son point de vue sur l’état économique et démographique de la Russie, et elle va accompagner son analyse de mimiques comme on n’en a jamais vues à la télé.
Ce qui suit est un florilège d’instantanés faciaux qui illustrent son laïus antirusse. Nous n’avons évidemment rien trafiqué.
Mais d’abord le doc en entier, où Marie intervient à la 24’ :
« Maintenant qu’on a un petit peu de recul par rapport aux événements d’Ukraine, on voit que le régime est toujours dans cette phase d’usure, de déclin, de crise, d’hypertension, au point d’une sorte d’hystérie de la propagande pour essayer de convaincre les 140 millions d’habitants de la Russie et le monde entier que la Russie est un pays grand et fort, que la Russie peut tout, alors que c’est absolument pas le cas ! »
Et maintenant le diaporama de la haine (les photos sont toutes tirées de la tirade précédente) :
L’OJIM a fait le portrait de Marie :
« Membre associé du Russia and Eurasia Programme, elle fait partie du cercle de réflexion Chatham House. Celui-ci est le frère jumeau d’un autre cercle de réflexion américain, intitulé Council of Foreign Relations. Ce conseil “est spécialisé dans la politique étrangère et les affaires internationales. Ses membres sont des politiques importants, il compte douze secrétaires d’État, des directeurs de la CIA, des banquiers, des juristes, des professeurs, de grandes figures médiatiques. Il promeut la globalisation (mondialisation), le libre échange, la réduction des régulations financières pour les organismes transnationaux et les grands groupes économiques, la consolidation des ensembles tels que l’UE ou le traité de libre échange nord américain et produit des recommandations qui reflètent ces prises de positions”.
[...]
En 2015–16 elle a participé à un projet d’étude de la Transatlantic Academy, sur les politiques américaines et européennes vis-à-vis la Russie. Autre organisme américain, la Transatlantic Academy de Washington est “un institut dans lequel des universitaires et des experts en politique d’Europe et d’Amérique du Nord analysent ensemble les défis de la communauté transatlantique”. »
Un agent US ? Quelle surprise...