Je l’ai constaté autours de moi, des personnes engagées dans le milieu associatif ou politique local, même très marquées à gauche, même porteurs des pires idées depuis des années (je pense aux écolos libertaires - ce qui n’empêche pas certains de ces crétins d’être des membres de la fonction publique "pour bouffer") sont en phase de "retournement de veste". Non pas pour rallier un bord qu’ils abhorrent mais pour récupérer une atmosphère, une ambiance. Ils se penchent sur des thèmes qu’ils avaient déclarés tabous etc. Jetez un coup d’œil sur les prochaines manifs des bonnets rouges... Vous y verrez plus d’organisation de concerts, plus de "rassemblement citoyens mais festifs", plus d’élus locaux compréhensifs etc.
Le but c’est d’éviter le mai 68 inversé c’est à dire un événement national. Des émeutes, oui, autant q’on en voudra mais pas une "jacquerie" qui aboutirait à un déplacement des paradigmes. Le modèle de ces gens reste les states à tout prix. Des territoires en déshérence, des communautés urbaines favorisées, un cloisonnement social renforcé, une précarité voisinant avec des élites, des exclus, des inclus, des communautés, des fédéralistes, des nationalistes etc Et partout le business.
Beaucoup en ce moment réfléchissent à la nouvelle attitude, aux nouveaux codes à adopter.
Et pour être clair : il existe ici en France des Think Tank, subventionnés, des instituts discrets recevant des chercheurs en droit, histoires, sociologie etc. qui produisent des travaux de haut niveau et dont le but est d’accompagner la mondialisation. Ces informations, ces recherches de très bonne qualité permettent aux politiques d’avoir des longueurs d’avance tant en politique extérieure qu’intérieure. Pour ce qui nous concerne, oui l’establishment et ses représentants sur le terrain sont en voie de mutation. J’imagine que par exemple l’expérience du Tea Party a été analysée.