Marion Sigaut a vu le film Un Peuple et son roi de Pierre Schoeller.
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marionsigaut.com | Août 2018 |132 | ÉducationJustice & DroitSociété |
La loi Schiappa, votée par 92 députés et en l’absence de 477 autres, en pleine affaire Benalla, laisse les familles totalement désarmées pour protéger leurs enfants contre les abus sexuels. Désormais, droits sexuels obligent, on va sexualiser les enfants dès la maternelle et un enfant abusé devra prouver qu’il n’était pas d’accord. On arrive au bout de l’horreur. Mobilisation générale des familles ! (...)
E&R Pays de la Loire | Juillet 2018 |13 | Histoire |
L’équipe d’E&R Vendée a reçu Marion Sigaut et Reynald Secher le 2 juin 2018 à La Roche-sur-Yon pour une conférence intitulée « La Bretagne et la Vendée, avant, pendant et après la Révolution ». Retrouvez Marion Sigaut dans le Cycle de formations E&R saison 2018-2019 : Marion Sigaut – L’Histoire par les procès Cliquez sur l’affiche pour télécharger le livret pratique des (...)
kontrekulture.com | Juin 2015 | Marion Sigaut | Histoire |
Marion Sigaut est une historienne et écrivain française, née en 1950 à Paris. Après différentes expériences de vie et d’écriture, parfois personnelles, parfois plus engagées, poussée par le désir de comprendre ce qui s’est passé autour de l’affaire Damiens, elle reprend ses études pour devenir historienne. Elle se spécialise alors dans le XVIIIe siècle et publie notamment deux livres : l’un sur les sombres (...)
kontrekulture.com | Mars 2017 | Marion Sigaut | ÉconomieHistoire |
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kontrekulture.com | Février 2015 | Marion Sigaut | HistoireSocial |
Marion Sigaut est une historienne et écrivain française, née en 1950 à Paris. Après différentes expériences de vie et d’écriture, parfois personnelles, parfois plus engagées, poussée par le désir de comprendre ce qui s’est passé autour de l’affaire Damiens, elle reprend ses études pour devenir historienne. Elle se spécialise alors dans le XVIIIe siècle et publie notamment deux livres : l’un sur les sombres (...)
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Dans la production de ce film, il y a studio canal cinéma et france 3, donc il ne faut pas s’étonner que ce soit un film de propagande sournoise anti- monarchie Catholique comme tous les autres traitant de cette époque.
La propagande sévit par tous les canaux, mais le citoyen lambda qui posséde encore un cerveau en état de marche doit s’étonner de retrouver le peuple d’après la révolution, dans les mines et les filatures du grand patronat, ainsi que ses enfants dés huit ans, 14 h à 16 h par jours, 6 jours sur 7, pour des salaires permettant à peine d’acheter de quoi manger.
.....Encore un film qu’on ira pas voir !
merci m.Sigaut ; c’est de l’argent de gagné.....
Très intéressant. Et qui confirme la crainte ressentie lors de la promo : ce film essaye de faire passer une Révolution libérale venue d’un haut pour une Révolution démocratique
Permettez-moi d’apporter une précision : le roi mal conseillé fuit à Varennes.. Sa fuite est certes légitime puisqu’il était en effet prisonnier à Paris avec sa famille et il était naturel de vouloir la protéger de la croissante violence parisienne.
Ce qui fut principalement reproché au roi par le peuple et qui fit partie des éléments à charge lors de son procès, est qu’il ait tenté de rejoindre les armées étrangères qui menaçaient Paris et donc le peuple à ce moment là. Elles avaient promis de mettre Paris à feu et à sang !
Sa fuite, alors qu’il s’était engagé à rester à Paris fut donc comprise par le peuple parisien comme une traîtrise, un mensonge, d’autant qu’il avait embrassé la cocarde tricolore devant lui. Par la suite, le peuple avait pardonné au Roi, mais n’avait pas oublié et ses lettres d’appel au secours faites aux étrangers alors honnis, trouvées plus tard dans son armoire de fer ont convaincu les sans-culottes de sa duplicité.
Notez que je précise bien "les parisiens", que l’on pourrait même réduire aux miséreux du faubourg du Temple, la masse Montagnarde, la force des Cordeliers. Même si celle-ci fut rejointe par de la populace Marseillaise.
C’est cette force populaire très pauvre, faite d’affamer, de chômeurs, encadrée par une élite bourgeoise maçonnique qui bougeait Paris, même si elle suivait les impulsions des relais intermédiaires comme Hébert, Marat, Danton...
Le centralisme parisien bloque toujours la France. Sauf que la canaille depuis Haussmann n’est plus au centre de Paris, elle est concentrée dans les banlieues ; si les français d’aujourd’hui bien que plus mal traités que ceux d’hier n’enlèvent pas l’Elysée c’est qu’il n’existe pas d’élite souverainiste s’appuyant sur les banlieues défavorisées agissant pour crever l’abcès en faisant monter "la racaille" armée et violente sur les centres du pouvoir, qui de surcroît sont d’abord Bruxellois ! Comme quoi une révolution française n’est pas pour demain, l’élite parasitaire maçonnique fonctionnarisée corrompue libérale libertaire française achetée par la finance peut dormir surs ses deux oreilles.
Lâche certainement pas, Samson lui-même rectifia les médisants en contant combien il fut impressionné par sa force et son sang froid devant la guillotine.
Pardonnez-moi mais les travaux de Girault de Coursac sur le procès du roi font totalement litière de cette légende du roi appelant l’étranger au secours. Tout, même le mensonge de la prétendue armoire de fer, a été démonté par cette enquête minutieuse qui remet les pendules à l’heure.
Non le roi n’a jamais trahi, jamais, tout cela n’est que propagande d’une coterie qui voulait se débarrasser de lui et a inventé les pièces et tué tous les témoins à décharge pour instaurer la République. Lisez Girault de Coursac, votre vision de la France en sera changée.
En attendant, je vous propose une conférence que j’ai donnée sur le sujet à la Main d’Or :
https://www.egaliteetreconciliation...
Bien à vous
Marion Sigaut
Il est tout à fait faux et même énorme de dire que Louis XVI a tenté de "rejoindre les armées étrangères qui menaçaient Paris et donc le peuple à ce moment là". Elles avaient promis de mettre Paris à feu et à sang !" De fait, Varennes, c’est en juin 1791 et, à ce moment, il n’y a absolument pas de guerre en vue ! La guerre, c’est en avril 1792 et les promesses de mettre Paris à feu et à sang, c’est en juillet 1792 (manifeste de Brunswick), donc plus d’un an après Varennes ! J’en profite également pour rappeler que si Louis XVI a choisi de fuir par Châlons et Varennes afin de rejoindre SON armée à Stenay, EN FRANCE, route la plus longue et la plus difficile, c’est précisément pour ne pas choisir, comme son frère Provence le même jour, la route du plein nord, la plus courte et la plus facile, mais... qui obligeait à sortir de France aux environs de Valenciennes ; ce qui, selon les principes de l’époque, aurait mis le roi dans son tort absolu, ce qu’il ne voulait à aucun prétexte car il était très "légaliste" (ce fut l’un de ses grands défauts) ! Enfin, parmi les autres contre-vérités de ce commentaire, je relève celles-ci : Louis XVI n’a jamais "embrassé la cocarde tricolore" avant Varennes mais bien plus tard. Il n’y avait pas encore de "sans-culottes" à l’époque de Varennes ; la découverte de l’"armoire de fer" est très postérieure à Varennes et fut faite après la prise des Tuileries le 10 août 1792 ; c’est d’ailleurs cette affaire qui dégonfla, aux yeux des révolutionnaires, la réputation de Mirabeau, mort en 1791...
La recherche d’appuis étrangers comme la fuite à l’étranger c’est très courant. Prenez De Gaulle, la double-fuite : En Angleterre au début, à Baden-Baden à la fin... Les prochaines « fuites de dirigeants » (qui viendront) seront encore plus cocasses, vous verrez.
Le Roi ? Non, il n’était pas dans ce créneau.
@ Marion Sigaut
Le roi est bien parti en catimini pour fuir la colère parisienne ? N’espérait-il pas plus tard retrouver ses prérogatives ? Si oui, n’envisageait-il pas à l’avenir le recours à la force en s’appuyant sur les autrichiens ? Son départ est-il une fuite ou non ?
Je ne savais pas que cette histoire d’armoire de fer était inventée. Et sur vos conseils je ne manquerai pas de lire Girault de Coursac et de regarder votre conférence bien entendu.
@ Catholique et français
Je n’ai volontairement pas daté les fait que j’évoque car c’est le sentiment du peuple (celui qu’évoque Marion Sigaut et le film) que je tente de définir quand fut votée sa condamnation . Je dis bien que c’est lors de son procès que son départ de Paris, entre autres, fut interprété à charge, le peuple invoquant la trahison. Il embrassa la cocardes à divers reprises et mit un bonnet frigien en portant allégeance à la république néanmoins. Vous évoquez un départ pour retrouver son armée, mais il s’agit bien de la contre-révolution. Et à la date de son procès, le manifeste de Brunswick avait déjà fait son effet et ne venait a posteriori que maladroitement desservir le roi...
La version officielle dominante est, bien sûr, celle de la fuite et de la trahison. Cela dit, "fuite" et "trahison" ne sont que des termes utilisés par les révolutionnaires eux-mêmes et vous n’êtes pas obligés de les emprunter à votre tour. À mes yeux, un royaliste français n’a pas à défendre le roi d’une quelconque accusation de trahison en prétendant qu’il n’a pas fuit. Au contraire, quitter Paris pris de force par les révolutionnaires et essayer de rejoindre les autres monarchies pour restaurer l’état de droit en pays royaliste français… cela est, du point de vue royaliste, tout sauf de la trahison ! (ben oui).
Vous pouvez débattre sur les faits historiques eux-mêmes. Si ces faits n’ont pas eu lieu comme ils ont été dépeints ou s’ils n’ont tout simplement pas eu lieu du tout. Mais en toute logique le roi n’a pas à être taxé de traître uniquement parce qu’il ait cherché à restaurer la situation antérieure qui est celle de l’état de droit prévu par le corps législatif hérité de ces ancêtres. S’il a n’a pas fuit c’est qu’il acceptait le contrat d’une monarchie parlementaire, comme en Angleterre. S’il a fuit c’est qu’il était resté fidèle à l’état de droit hérité de son père. Ce n’est de la trahison ni dans un cas ni dans l’autre.
inversion accusatoire, le roi n’a jamais trahi son peuple mais la république l’a bel et bien fait en 1871 en utilisant les prussiens contre la commune la seule véritable émanation du peuple (cette bonne vieille ordure de Thiers étant l’âme du complot),
le "peuple" de 1789 lui n’était que des journaliers mis volontairement au chômage et payés pas des provocateurs pour faire le coup de force, donc de la pure manipulation politique (retentée d’ailleurs pendant la commune mais cela n’a plus fonctionné)
à paramesh : vision intéressante de l’histoire, merci.
Et le grand prix de la fiction est attribué à... la loge maçonnique du Grand Orient ! Bravo !!
La révolution française de Pierre Gaxotte. Un des meilleur ouvrage sur le sujet.
Je romps mon silence, car je suis très heureux de vous voir ici Madame Sigaut pour nous donner un avis aussi personnel de votre quotidien.
D’autant plus que vous êtes radieuse et toujours aussi pugnace.
C’est intéressant de constater qu’il existe encore un étage supérieur dont la fenêtre ouverte offre une saine aération, car il faut le dire, cette odeur de pâte mâchonnée qui réside en permanence est du plus mauvais effet !
Mes meilleures pensées vont vers vous, Madame.
Déjà, le Cinéma "français" n’arrive pas à faire de films policiers actuels !
Alors, un film d’époque ?
Qui va se mettre d’accord, sur quoi, exactement ?
C’est mou, c’est bidon, c’est naze... c’est travesti.
Marion !
Tu as vu Barry Lyndon, de Stanley Kubrick ?
Un avis ?
Merci, Marion.
De toutes façons il est très difficile voire impossible de faire un grand film d’histoire ou une grande fresque épique sur la Révolution Française : lorsqu’on la regarde dans sa vérité nue, hors de la propagande idéologique (faits, acteurs, motivations véritables...), tout y est artificiel, vicieux, mensonger, abject, sordide et abominable ! La longue lecture des "Origines de la France Contemporaine" de Taine, qui n’était pourtant pas royaliste, laisse un sentiment de profond dégoût et une irrésistible envie de tourner la page de cette monstrueuse verrue de l’histoire humaine.
Qui n’a pas vu Barry Lyndon ??!!…
La prise de la Bastille, du peu que j ai compris, c est la prise d une prison presque vide, les gardes qui se rendent contre promesse de la vie sauve, puis sont massacrés, avec en prime une tête coupée promenée en haut d une pique.
Je digne de daesh, je ne comprend pas comment on peut fêter un tel jour et un tel fait d arme