Loin de moi l’idée de détourner l’attention sur ce sujet, mais j’ai l’impression que cette imposture de la libération des femmes s’applique également aux hommes depuis la mise en circulation des idées de la révolution française, non ?
Dès 1789, les français (et françaises) sont morts, car on a nié leur identité charnelle en réintroduisant le concept de citoyen. Ainsi ne fut considéré comme citoyen non plus les descendants des français ayant construit ce pays mais uniquement les hommes et les femmes qui acceptaient de se plier au régime de la cité.
Dès lors, l’homme s’est trouvé réduit à un projet politique, et ce projet politique l’a mis (ou remis) petit à petit en esclavage, esclavage de l’esprit (nécessité de croire au régime en place) mais esclavage aussi du corps, pour servir des intérêts économiques uniquement. Je ne dis pas là que l’économie est mal, mais elle doit être au service de l’homme et non l’inverse. Aussi, tout ceci ne s’est pas fait d’un seul coup, on voit bien une lente et longue descente pour le peuple français de cet événement jusqu’à nos jours, où il ne cesse pratiquement pas de se battre pour regagner ses droits et sa liberté... ainsi que sa dignité en tant qu’homme.
Seule la foi en Christ libère, et la Révolution nous a coupés de cela, elle nous a extrait de notre destin marqué par la transcendance pour nous jeter à nouveau dans les prisons du mensonge, mensonge de la raison toute puissante, mensonge de la toute puissance de l’homme, mensonge des passions et de la jouissance, mensonge de la quête unique des biens et du confort matériel, mensonge de toutes les idéologies dans lesquelles de très nombreux français se perdent et se noient aujourd’hui.
La Révolution a aussi été l’occasion de réintroduire le droit romain et sont revenus en avant les rapports déséquilibrés ou de domination homme-femme, quand sous l’époque catholique, dès les premiers siècles, nos ancêtres avaient visé l’harmonie au foyer, ce qui correspondait au respect de la vie et de la famille, au respect de la biologie mais aussi des qualités que Dieu donne à chacun et qui doivent servir à tous, qui diffèrent bien entendu d’un individu à un autre, mais aussi au respect de ses ancêtres et de sa descendance et, par extention, de son peuple et de son pays.
Tout ça pour dire que la liberté aujourd’hui ne me semble aujourd’hui nulle part, ni à l’intérieur des foyers ni dans la société, où on nous somme en permanence de servir des idéologies et non la réalité.
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