J’ai regardé cette émission en entier et j’ai été très choquée de voir le parti pris affiché par Yves Calvi. On sait que la neutralité des journalistes n’existe plus mais à ce point là, c’est affligeant : sourires narquois en direction des 2 contestataires du mariage pour tous et de ses conséquences, et puis il y est allé carrément en disant qu’il ne croyait pas à la théorie du genre. Il faudrait qu’il revoie sa déontologie. Devant l’allusion fielleuse de Besancenot sur la pédophilie des catholiques, il prétend faire son devoir en ajoutant : n’y en a t-il pas dans l’islam ? Il me semble qu’il a omis de citer une autre religion...
Aucune allusion au programme LGBT qui comme son nom l’indique prouve bien la sexualisation des enfants, alors on se rabat sur ce terme magique "égalité" pour prouver sa bonne conscience à tout moment. Aucune allusion non plus au fait que ce grand chamboulement provient de l’Union Européenne, et on ne nous informe absolument pas sur les réactions des autres pays européens.
La Bécassine s’est emmêlé les pinceaux quand elle a parlé du sport et toutes les absurdités qu’elle énonce sur l’égalité des sexes ne sont qu’un début, tant les propos qu’elle tient n’ont ni queue ni tête (si je puis m’exprimer ainsi).
Quant à la PMA/GPA, elle prétend que la GPA n’est pas à l’ordre du jour du fait de la marchandisation des corps, mais il est évident qu’il s’agit de faire passer la PMA pour les couples de lesbiennes, puis bien sûr par souci d’égalité la GPA s’imposera pour les homos masculins qui voudront un enfant, c’est évident. Et ça ils le gardent sous leur manche, il est évident qu’ils y arriveront.
Bref une émission faussée, dirigée et encadrée par le système qui a donné l’occasion une fois de plus de diaboliser toutes ces familles courageuses traitées de réac. Un fascisme déguisé qui permettra le développement des bio-technologies (il faut bien se faire du fric avec des nouveaux marchés) et qui aura pour conséquence une société efféminée, sans repère d’identité, sans repère culturel, et manipulable à souhait.
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