En entamant une tournée américaine, le fondateur et PDG de Facebook sème des indices sur ses éventuelles ambitions en politique.
[...]
Depuis plusieurs mois, les médias américains réfléchissent à la possibilité, pas si folle depuis l’élection de Donald Trump, que Mark Zuckerberg puisse se rêver en président des États-Unis.
« Mark Zuckerberg lorgne-t-il sur la Maison Blanche ? » s’interroge Newsweek. « Mark Zuckerberg est-il notre prochain président ? » se demande Vanity Fair, un peu plus en avance. Tous s’accordent au moins à dire que, au minimum, « Mark Zuckerberg se comporte comme quelqu’un qui pourrait se présenter à l’élection présidentielle », comme le titre le magazine Wired.
Certains indices sont encore plus concrets. En avril 2016, Facebook a transmis un document aux autorités financières américaines, officialisant la possibilité que Mark Zuckerberg puisse occuper un rôle au gouvernement sans perdre le contrôle de son entreprise.
[...]
Parmi les autres signes relevés par la presse américaine, David Plouffe, ancien responsable de la campagne présidentielle de Barack Obama en 2008, a rejoint l’organisation caritative de Mark Zuckerberg et Priscilla Chan, sa femme.
[...]
Dans le cadre de ses activités, Mark Zuckerberg a rencontré des présidents, des ministres et des princes. Il s’est déjà exprimé dans des débats politiques, par exemple en faveur d’une réforme des règles d’immigration, et a participé à des manifestations pour montrer son soutien officiel à une cause, comme la Gay Pride.
[...]
L’immigration est un sujet crucial pour les entreprises de nouvelles technologies, qui recrutent beaucoup à l’étranger. Et les droits LGBT sont traditionnellement défendus par la Silicon Valley.
[...]
« Il veut quelque chose de plus gros. Qui lui donnerait davantage d’impact et d’influence sur le monde », estime Nick Bilton, journaliste à Vanity Fair, citant plusieurs proches anonymes du dirigeant de Facebook. D’après lui, Mark Zuckerberg est un fan du jeu vidéo de stratégie Civilization, et souhaiterait « se frotter à la réalité » plutôt qu’au virtuel