De passage jeudi soir [3 décembre 2015] à Bordeaux pour le dîner régional du CRIF, le ministre de l’Intérieur a réaffirmé sa détermination à gagner la guerre contre le terrorisme, et à combattre l’antisémitisme. Il s’en est pris Front national, accusé de faire du terrorisme « le terreau de sa prospérité ».
Une petite heure et puis s’en va, entre la place Beauvau et Bruxelles : la visite de Bernard Cazeneuve n’a duré qu’une heure jeudi soir à Bordeaux, le temps de participer à l’hôtel de ville au dîner régional du CRIF, le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France.
Les prises de parole ont surtout été marquées par le climat qui règne en France depuis les attentats du 13 novembre. Dans un discours d’une demi-heure, le ministre de l’Intérieur a délivré trois messages.
D’abord, sur la lutte contre le terrorisme : « Nous gagnerons cette guerre en puisant dans les fondements de la République ».
Il a aussi réaffirmé sa détermination à combattre l’antisémitisme : « Si la République ne peut pas vous apporter la protection qu’elle vous doit, elle manquerait à ses devoirs, à ses fondements, et elle cesserait d’être elle-même ».
À trois jours du 1er tour des élections régionales, Bernard Cazeneuve s’en est pris ouvertement au Front national, « qui s’est toujours trouvé en face de moi quand il s’est agi de lutter contre le terrorisme parce que, dit-il, le terrorisme est le terreau de leur prospérité ».
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