C’est vrai que ça commence comme une série américaine, quelque chose comme Amour, gloire et beauté. Les féministes vont hurler, Caroline Fourest piquer sa crise de nerfs, à moins qu’elle ne trouve Melania very attractive : la vidéo date de 2014, quand Melania n’était pas encore la first lady. Elle y dévoile ses goûts, très féminins, et pas très féministes, en matière de style de vie.
Les Trump ne sont pas les parangons du bon goût et du raffinement à la française. Ce sont des nouveaux riches, ou plutôt très riches. Leur argent doit se voir, ils le montrent, sans aucun complexe. Parce que là-bas, de l’autre côté de l’Atlantique, l’argent exhibé veut dire « j’ai bien bossé ». Chez nous, ça veut plutôt dire « j’ai bien magouillé ».
Melania, 46 ans au compteur, aime la mode, la beauté, le design de bijoux (son job jusqu’à l’élection de Donald). Caricature, hurlent les chiennes de garde. Elle a été modèle pendant des années, elle sait ce que les hommes aiment, et avec son accent très Europe centrale, elle n’a pas de complexes à dire qu’elle aime être une femme de maison.
- Le nouveau dictateur de l’Amérique ne s’emmerde pas
Même si la gauche française va lui tomber dessus (puisque Donald se fout de la gauche française comme de sa première bimbo), la Melania n’est pas une conne. Elle a bossé, voyagé, vu du monde, et son choix définitif tombe sur New York, pour le business, Palm Beach, pour le sport, et Paris, où elle peut exhiber ses pierres précieuses. Une poupée, certes, mais active. On se doute que le Donald ne l’a pas choisie pour ses qualités en sociologie appliquée, plutôt pour sa plastique.
Melania aime que les femmes, les mères, les filles et les sœurs portent ses bijoux. Là, il y a un petit hiatus avec la situation sociale des femmes des pays en question. En France et aux États-Unis, une certaine révolte sociale gronde, que son mari a eu l’intelligence de capter et d’incarner. Surfant sur la révolte du peuple américain, saura-t-il en transformer l’essai ? Une bonne partie du monde attend le touch down avec impatience, ce qui ne nous empêche pas de marquer des points en France, à notre tour.
La petite Slovène qui vit un conte de fée américain
Le résumé de sa vie est en anglais, mais c’est juste pour les images :
Juste après l’élection de Donald, la presse US, complètement sonnée, a repris ses esprits et entamé la campagne de novembre 2020. Elle cherche désormais à imposer Michelle Obama, qui était très populaire dans le pays, et qui l’est toujours. Elle a eu un rôle considérable auprès des jeunes et des femmes, des Noirs et des homosexuels, cependant, l’Amérique est aussi faite de Blancs, de paysans, d’ouvriers et de chômeurs.
- Michelle, diplômée de Harvard, en lice pour 2020 ?
Michelle avait pour mission non écrite de faire oublier les guerres et manipulations américaines contre le monde entier. Si jamais elle se présente en 2020, c’est pas son mari – une possible future première dame masculine (quoique, ça le dérangerait pas beaucoup...) – qui pourra faire oublier la stratégie agressive de l’Empire. Illustration avec la banderole placée par des activistes anti-Obama à Washington :
Une immense banderole à l’effigie du président américain sortant Barack Obama et portant l’inscription « Goodbye Murderer » a été accrochée sur le pont Arlington, à Washington, qui ne se situe qu’à un kilomètre et demi du Pentagone...