Quand le journal L’Humanité fait le travail pour lequel il est historiquement assigné, sans se vautrer dans le sociétal ou l’immigrationnisme, et que le député européen Michèle Rivasi dénonce les scandales sanitaires sans se perdre dans les délires woke ou écolo-bobos de ses coreligionnaires, alors on renoue avec la politique sérieuse.
Malheureusement avec quelques grosses limites. D’abord parce que la gauche se réveille enfin au bout de 3 années de suivisme et de conformisme (elle avait été plus rapide à reprendre en main le mouvement des Gilets jaunes – pour le pourrir, d’ailleurs). Enfin, parce que, malgré toute la corruption dénoncée pendant vingt minutes, le constat est encore aussi pitoyable : il faut davantage d’Europe, il faut rénover l’Europe, il faut nettoyer les écuries d’Augias européennes, etc. À ce rythme là, si le nazisme n’a pas fonctionné, c’est parce qu’il n’y a pas eu assez de nazisme ? Voire !