"Dans la rue, je ne suis pas à l’aise." Frappée au visage à Paris, Marie, 22 ans, témoigne pic.twitter.com/x0C0d7PzJR
— BFMTV (@BFMTV) 30 juillet 2018
Résumé de l’affaire qui secoue les réseaux sociaux et relance la guerre des sexes : Paris XIXe, un café, une jeune femme importunée par un homme, une caméra de surveillance qui capte la scène, la femme refuse les avances de l’homme, il la frappe, des hommes se lèvent dans le café (on est à Paris donc grande chance de tomber sur des bobos gentils), mais personne n’intervient au final.
Sur l'agression de Marie, une bonne fois pour toutes.
1- Elle est admirable.
2- On a la polémique à chaque fois. Personne ne bouge parce que ceux qui jouent aux héros finissent à l'hôpital s'ils perdent ou en prison s'ils gagnent.
3- Changez les Lois, qu'on puisse se défendre.
— Nicolas Moreau (@lordmahammer) 30 juillet 2018
La vidéo fait le tour de (la) France, les femmes sont horrifiées par la violence de l’inconnu et la lâcheté des témoins, les spectateurs de la vidéo font les fanfarons, moi le mec je l’aurais défoncé, patati et patata, et puis la grande Marlène s’en mêle. L’affaire devient politique, la presse retrouve la victime, et la victime s’exprime. C’est « Marie » :
Le petit fait divers, grand par sa symbolique, devient un débat de société. Le récupérateur fourre-tout des Grandes gueules s’en empare et ça donne une bonne grosse tartarinade :
#Marie - "Peut-on m'expliquer pourquoi personne n'a bougé ? Je ne comprends pas, il aurait fallu lui mettre une danse." Le coup de gueule de Didier Giraud #GGRMC pic.twitter.com/rA3DbzNV2D
— Les Grandes Gueules (@GG_RMC) 30 juillet 2018
L’affaire, partie de rien ou presque, est si rapidement devenue politique qu’on se pose des questions. Voici l’intro de l’article d’Europe 1 qui a reçu Schiappa, qui défend sa loi sur le harcèlement de rue :
« La secrétaire d’État à l’égalité Femmes-Hommes Marlène Schiappa espère que la publication de la vidéo montrant le harcèlement d’une femme à Paris pourra faire changer les mentalités. »
« C’est quelque chose de grave qui entrave la liberté des femmes, d’aller et venir dans l’espace public. Nous devons collectivement y mettre fin. Donc, je crois que cette vidéo fera changer le regard d’un certain nombre de personnes. »
Fabrique du consentement pro-migrants et anti-hommes (blancs)
À l’ère des élections truquées (démolition contrôlée de Fillon, poussée calculée de Marine Le Pen pour éliminer Mélenchon, et enfin victoire artificielle de Macron), à l’ère de toutes les ingénieries, des attentats sans commanditaires ni revendications, à l’ère de la propagande massive qui tue ses supports et des lobbies ultra influents qui ne se cachent plus, on ne peut pas s’empêcher de penser que l’affaire Marie tombe pile-poil pour la Schiappa. De là à dire, comme pour Mamoudou, qu’il y a eu préparation, il y a un pas que nous ne franchirons pas : nous craignons trop le regard acéré du bigleux de Conspiracy Watch pour ça. Rudy est sans pitié avec les théories complexes : le réel doit rester simple comme un JT de TF1 !
Mais ça fait quand même beaucoup de coïncidences. On verra à la prochaine loi si un fait divers vient fabriquer le consentement de l’opinion, selon l’expression du sioniste antisioniste Noam Chomsky...
Last but not least, la production de ce clip schiappique a trouvé le seul Blanc qui harcelait les femmes dans le très populaire et très coloré XIXe arrondissement ! Une chance ! Le pouvoir ne pouvait rêver meilleure bande-annonce pour les premières amendes qui tomberont contre les vilains hommes en septembre !
Question : sachant que les migrants qui foutent des mains au cul des Parisiennes ne sont pas solvables, le gouvernement a-t-il prévu une aide financière pour que ces malheureux puissent payer leurs amendes ?
On imagine le pire : que Mamoudou se fasse choper par une caméra de surveillance en train de grimper sur Marie... Là c’est carrément le conflit système, le court-circuit intégral dans l’arrière-boutique du progressisme !
Bonsoir @MarleneSchiappa.
En mars, vous m’aviez quasiment traité de menteuse et de facho car je dénonçais votre projet de verbaliser les « regards insistants.
Pourtant 5 mois plus tard, votre loi reprend bien la notions de « regards appuyés ».
Les excuses c’est pour quand ? pic.twitter.com/nJRK7jIBbW— Adeline (@AdelineNoirmain) 30 juillet 2018