Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Misères du désir : Gisèle Pélicot contre les Mexicaines des snuff movies

Les jeunes Mexicaines assassinées par les cartels et les macs n’intéressent pas les féministes françaises, qui comptent les féminicides sur les doigts de la main chez nous. Et qui ont trouvé Gisèle comme nouveau porte-drapeau des droits des femmes.

Pourquoi pas ministre des Droits des femmes ?

Aussi prenant qu’un roman de série noire américain, le livre de Sergio González Rodríguez est une non-fiction littéraire qui met en scène un Mexique authentique et aussi réel que les victimes elles-mêmes. Des femmes assassinées selon le même scénario depuis quatorze ans : enlèvement, torture, sévices sexuels, mutilations et strangulation. Entre 1993 et 2007, près de cinq cents femmes ont connu le même sort, et des centaines d’autres sont toujours portées disparues (à mesure que les enquêtes s’intensifient, les corps retrouvés diminuent).

Au départ, il s’agirait de l’œuvre d’un psychopathe « tueur en série », mais un tel nombre de victimes, un tel acharnement, un tel sadisme barbare soulèvent des interrogations. S’agit-il de rituels sataniques ? De sacrifices humains pour le tournage de snuff movies ? D’assassins qui tuent pour s’amuser ? D’un vaste trafic d’organes ou d’orgies perverses de narcotrafiquants ? Et si les prédateurs avaient fait de la misogynie une normalité ? « S’approprier le sexe féminin, torturer et disposer d’un corps relève ainsi d’une stratégie sexiste où le crime devient une forme d’érotisme. » (Le Monde diplo)

Il est vrai que les jeunes filles enlevées, violées, torturées et assassinées (pour produire des snuff movies) sont de pauvres ouvrières, pas de quoi fouetter le désir d’exotisme de nos Muriel Robin et autres Jane Birkin nationales. OK, Jane est morte, mais elle était de tous les combats féministes en particulier, et gauchistes en général. D’ailleurs, sa disparition est-elle un féminicide ? Serge a-t-il un alibi ?

 

 

Sur le sujet, voir l’excellent film, terriblement anxiogène, de Ridley Scott, passé curieusement inaperçu, alors qu’il lève le voile sur l’exploitation des femmes enlevées. Une distribution en or pour un sujet brûlant : un Michael Fassbender parfait, une Penelope Cruz touchante, une Cameron Diaz vipérine, un Javier Bardem inattendu, un Brad Pitt sobre...

 

 

En France, le féminisme déclinant en mal de martyrs se rabat sur Gisèle, qui a l’air d’apprécier la starisation. Le beurre et l’argent du beurre, diront les sexistes qui ne croient pas à la version officielle, celle d’une femme qui est restée 10 ans dans les vapes pendant ses 50 viols.

Heureusement que dans le tas des croqueurs, il n’y avait pas l’abbé Pierre. L’Église a déjà du mal à se dépatouiller de son amende infligée par le pouvoir profond, elle va revendre ses meubles, ses terrains, son patrimoine, le reste serra brûlé, et la France sera débarrassée de cet horrible christianisme, le Christ étant, comme chacun sait, le grand ennemi de la Femme. Quant aux curés, ils n’auront qu’à évangéliser les cités ou l’Afrique qui bascule dans l’islam, de ce côté-ci, il y a du boulot.

Ce procès n’est pas seulement celui du mari, qui dit mériter la prison à vie, mais celui de tous les hommes : qui n’a pas rêvé un jour de coucher avec une femme morte, du moins endormie, à qui on peut tout faire sans risquer de se faire engueuler ou de payer ? D’ailleurs, le mari n’a rien fait payer aux « SDF du cul », pour reprendre une expression de Jean-Louis Costes, le roi de la punchline invendable. Car faut-il être dans la misère sexuelle pour baiser une femme sous camisole chimique ? Autant aller dans un HP après l’apéro des dingos, ces médocs qu’on refile aux malades pour les assommer et laisser le personnel, de plus en plus réduit, tranquille. Les sciences neuro au secours de la psychiatrie néolib...

Ce procès devrait aussi être celui de la misère sexuelle des hommes, perdus dans une société féministe émasculante, la pauvreté venant alourdir la pénibilité d’une vie sans amour et sans sexe. On ne dit pas que la solution consiste à sauter des princesses au bois dormant, même de soixante piges, même ressemblant à Brigitte, mais une semi-morte, c’est comme chourer à l’hypermarché quand les caissières font la grève... Juste minable.

 

 

C’est pour eux que nous proposons, en renvoi, un mode d’emploi pour séduire les femmes. Pas toutes, bien sûr, mais si ça peut éviter de finir au tribunal, avec toute la famille derrière marquée par la honte à vie parce que papa est obligé de trouver des plans crades pour se soulager...

Au fait, que foutent les épouses des violeurs (on met les célibataires de côté) ? N’ont-elles pas une part de responsabilité ? On pose la question aux féministes, qui ne vont jamais très loin dans l’analyse.

Séduire, pour ne pas violer

Ci Gisèle

 






Alerter

8 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

  • #3426766

    Si au moins on ré-ouvrait les maisons closes, y’aurait peut-être moins de viols dans les rues ou ailleurs.

     

    Répondre à ce message

  • Wouaouh ça faisait longtemps que je n’avais pas vu Bouchitey....

    Ah ! Lune Froide ! "Les Valseuses trash eighties" , Chauffez les gamelles ! Toute une époque !

     

    Répondre à ce message

  • #3426776
    Le 22 septembre à 17:49 par Pierre d’Achoppement
    Misères du désir : Gisèle Pélicot contre les Mexicaines des snuff (...)

    "Il est vrai que les jeunes filles enlevées, violées, torturées et assassinées (pour produire des snuff movies) sont de pauvres ouvrières, pas de quoi fouetter le désir d’exotisme de nos Muriel Robin et autres Jane Birkin nationales."

    Si les agresseurs étaient blancs, on en entendrait parler de partout et nos chères féministes ouvriraient leurs cœurs desséchés. La raison d’être du féminisme n’est pas de protéger les femmes, riches ou pauvres, il est de monter les femmes contre leurs hommes, détruire les familles et dissoudre les sociétés, en particulier les sociétés occidentales. C’est pour ça que l’antiracisme dépasse le féminisme dans la hiérarchie progressiste, ce que ne comprennent pas les féministes soi-disant de droite.

    Dans l’affaire Pélicot, si le défense peut s’en prendre à la Gisèle c’est qu’il y a de nombreux agresseurs non blancs, et elle serait soi-disant raciste. Et agresser une femme raciste, pour une féministe ce n’est pas mal, au contraire.

     

    Répondre à ce message

  • #3426781

    Oh putain ce film avec bouchitey et jean François stevenin ! Complément zinzin ! Mais a voir.. avec une bonne bande son !!

     

    Répondre à ce message

  • Les pays qui maltraite le plus les femmes c l’Inde et le Guatemala et pourtant aucune féministe même si sortie de l’hexagone n’ont aucun poids ni médias ne le dénonce.Comme par hasard ils se focalisent sur les pauvres iraniennes qui sont plus diplômés que bcp de française et donc armés pour se libérer elles mêmes !Pour moi ça n’a rien à voir avec le féminisme ni avec le patriarcat ce qui s est passé dans ce couple c de la perversion mais dans la France soit disant laïque on juge pas les gens pour perversion il paraît que ça n’existe pas !

     

    Répondre à ce message

  • Le systeme présente la consommation sexuelle et toutes les déviances qui en découlent comme "des droits "
    De plus en plus de tarés revendiquent donc leurs "droits".

    Vous verrez que quand ils auront décidé d’étendre cette logique aux enfants , il n’y aura plus grand monde pour défendre les victimes qu’on ne présentera d’ailleurs pas comme telles (et encore moins des gauchistes avides de toutes ces déviances)

     

    Répondre à ce message

  • Je me demande si tout ce bruit orchestré n’intéresse pas que quelques pétasses citadines car honnêtement, dans la vie de tous les jours, les femmes que je croise partout, au supermarché, dans les transports, etc, ne m’ont pas l’air de passionnarias obnubilées par cette histoire.

     

    Répondre à ce message

  • #3426810
    Le 22 septembre à 19:38 par La charrue après les boeufs
    Misères du désir : Gisèle Pélicot contre les Mexicaines des snuff (...)

    Le patriarcat, c’est une civilisation dans laquelle l’homme adulte avait pour mission d’être un père, protecteur de sa famille. Dans une telle civilisation, les femmes et les enfants étaient protégés. Et les viols n’étaient pas aussi nombreux que maintenant.
    Donc, ce n’est pas le patriarcat qu’il faut remettre en question, mais la disparition du patriarcat.

     

    Répondre à ce message