Pour uggly Bob (première partie).
En 1828, Andrew Jackson (1747-1845), septième Président des Etats-Unis dans un discours affrontant les banquiers a déclaré :
« Vous êtes un nid de vipères. J’ai l’intention de vous déloger et, par l’Eternel, je vous délogerai. Si seulement le peuple était conscient de l’injustice flagrante de notre monnaie et de notre système bancaire, il y aurait une révolution avant demain matin. » (cité par Hongbing Song, La guerre des monnaies, la Chine et le nouvel Ordre Mondial, Editions, le retour aux sources, 2013, p. 65).
Existe-t-il une solution ? En 1763, Benjamin Franklin (1706-1790) s’est rendu au Royaume-Uni où on lui posera une question sur la soudaine prospérité des colonies d’Amérique, il répondit :
« C’est très simple, dans nos colonies, nous émettons notre propre monnaie, appelée ‘’billets coloniaux’’, que nous émettons en proportion des besoins du commerce et de l’industrie. Ainsi les produits passent très facilement des mains des producteurs à ceux des acheteurs. En créant de cette manière notre propre papier-monnaie et en garantissant son pouvoir d’achat, nous (le gouvernement) n’avons pas besoin de payer d’intérêts à qui que ce soit. ».
d) Positionnement de l’Église catholique :
Qu’est-ce que l’argent ? Selon Aristote, l’argent a trois fonctions principales : il est un instrument d’échange (pièces, argent fiduciaire, électronique, etc.) ; il est un étalon de valeur permettant les comparaisons (taux de change stable, par exemple deux billes en terre = une bille en verre et deux billes en verre valent une bille en acier) ; il est une réserve de pouvoir d’achat (épargne qui n’est pas une thésaurisation). Individuellement, l’argent ne nous est que prêté, nous ne le possédons pas. A la mort, il passe à d’autres, la famille ou l’État.
La Sainte Eglise Catholique défendait l’usure, parce qu’il était contraire aux Saintes Écritures (le concile de Carthage de l’an 348 a dans ce prolongement condamné l’usure dans les laïcs et dans les Clercs.). Néanmoins comme les Juifs s’adonnaient aux prêts d’argent avec intérêt les Gentils se sont tournés vers eux pour satisfaire à leurs besoins de trésorerie, et ce malgré les mises en garde du Saint-Siège. Les Juifs se sont alors retrouvé détenir la quasi-totalité de la dette du monde chrétien.
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