à l’évidence, les gouvernements occidentaux en ont fait un max pour instrumentaliser le covid, et ils vont probablement sauter sur toutes les occasions qui vont se présenter pour tenter de domestiquer toujours plus leur population, quitte a créer ou favoriser de nouvelles crises. Ainsi, cette prédiction de famine ne me parait donc pas inimaginable.
Toutefois, face à une Russie qui continuerait à prospérer en commerçant avec la Chine, l’Inde, le Brésil, et l’Afrique, quel serait l’étape suivante pour les élites dirigeantes occidentales ? Une population qui ferme sa gueule est certe un ingrédient indispensable pour "lutter contre Poutine", comme ils disent, mais ça ne suffirait pas. à un moment donner, si on veut livrer une guerre il faut envoyer des soldats livrer bataille, et je ne vois pas comment les jeunes occidentaux, produits d’une culture du confort et de l’absense de prise de risques depuis plusieurs générations, pourraient former des troupes aptes à un tel combat. De plus, on peut facilement imaginez les problèmes politiques inhérents à une conscription : vous imaginez la réaction des mères et des copines gauchistes voyant leur petit chéris partir à la guerre contre un adversaire autrement plus puissant que des talibans en sandales (qui ont quand même réussi à foutre dehors les américains d’Afghanistan) ?
Livrer une guerre à coup de missiles à longue portée ne me semble pas une option réaliste pour renverser un pays comme la Russie, à moins d’y aller à l’arme nucléaire et de s’assurer une risposte de même nature.
La seule stratégie qui me semblerait avoir du sens, dans l’esprit tordu de notre classe dirigeante, serait de maintenir une guerre d’intensité moyenne, qui diminuerait les populations occidentales à coup de famines et de pénuries, comme ce qu’on voit dans le film 1984. Le but officiel d’une telle guerre serait de "détuire le mal", et son but officieux serait de permettre à notre élite dirigeante de continuer de prospérer, dans un environnement économique mondial où leur pré-carré aurait largement diminué, et pour ça il faudrait faire diminuer le nombre des inutiles qui coûtent "un pognon de dingue", comme dit Macron.
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