Mouais, Dimitri Casali reste l’archétype du "faux dissident". Invité sur tous les plateaux radio et télé depuis toujours, publiant dans de prestigieuses maisons d’éditions, tels que le très communautaire Le Seuil ou Flammarion, il est le Monsieur de droite "pas d’accord" avec les réformes de l’histoire des socialistes. Ses articles paraissent dans Le Point, l’Express ( où il à été directeur de collection) ou encore le Figaro. La presse assure systématiquement la promotion de ses livres.
Ainsi, c’est toujours à ce monsieur né à Constantine que les journalistes tendent le micro quand éclate une polémique. Le rôle du contestataire est donc rempli, la critique sera juste mais limitée, l’illusion du débat contradictoire maintenue.
On n’y joue d’ailleurs que la bataille d’un roman national positif ( identité nationale, grands hommes, rôle positif de la colonisation) contre un roman national de la pleurniche et de la repentance (shoa, collaboration, esclavage). Bon et mauvais roman national ? Bon ou mauvais chasseur... Batailles de loges pour une opposition en carton.
Jouer la figure de la tradition alors que l’on s’est fait connaître en proposant un opéra-rock sur Napoléon et qu’on a développé le concept d’Historock pour intéresser les jeunes à l’histoire, c’est assez contradictoire.
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