L’attentat a eu lieu samedi 20 août au soir, à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de Moscou, d’après le Comité d’enquête russe.
La Russie accuse l’Ukraine d’avoir tué la fille d’un idéologue réputé proche du Kremlin, rapporte une agence de presse russe.
Le « meurtre » de Daria Douguine, fille d’Alexandre Douguine, « a été préparé et commis par les services spéciaux ukrainiens », a déclaré le FSB dans un communiqué cité par les agences russes. Selon la même source, la personne ayant piégé la voiture de Daria Douguine s’est ensuite enfuie en Estonie.
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Les services secrets russes affirment, d’après ce que relaie l’agence d’informations Interfax, que le meurtre aurait été perpétré par « une citoyenne ukrainienne Vovk Natalya Pavlovna, née en 1979, arrivée en Russie le 23 juillet 2022, avec sa fille Shaban Sofia Mikhailovna, née en 2010, qui seraient ensuite parties pour l’Estonie ».
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À la suite de ces faits qui se sont déroulés samedi 20 août à 40 km au sud-ouest de Moscou, Kiev a de son côté nié toute implication dans la mort de Daria Douguine. « L’Ukraine n’a sans doute rien à voir avec l’explosion parce que nous ne sommes pas un Etat criminel », a déclaré un conseiller de la présidence ukrainienne, Mikhaïlo Podoliak, lors d’une intervention télévisée.
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Un ex-député russe dissident assure que l’attentat contre Daria Douguine est l’œuvre d’opposants à Poutine.
Tandis que la Russie vient d’accuser officiellement l’Ukraine d’avoir organisé l’attentat qui a tué Daria Douguine, un ex-député russe, expulsé pour avoir voté contre l’annexion de l’Ukraine et réfugié en Ukraine, assure pour sa part que l’attaque est l’oeuvre d’un groupe d’opposants russes.
Dimanche, dans la vidéo qu’il a mise en ligne, Ilya Ponomarev a lu un communiqué émanant d’un groupe baptisé Armée nationale républicaine. Ce texte, qui n’a pas été authentifié, assure que la cible de l’attentat était bien Daria Douguine et non son père et poursuit sa diatribe : « Nous déclarons hors les lois les instigateurs de la guerre et ceux qui volent le peuple, et l’oppriment. Nous déclarons que le président Poutine est un criminel de guerre ».
Le communiqué accuse encore Vladimir Poutine de « conduire les Russes à une mort certaine et insensée ». « C’est le premier attentat mais pas le dernier », achève encore ce texte, lu par Ilya Ponomarev, et dont l’authenticité est donc sujette à caution.