Se dirige-t-on vers une nouvelle alliance stratégique entre la Russie et le Venezuela ?
C’est en tout cas ce qu’appelle de ses vœux le président Chavez, et plusieurs éléments viennent déjà renforcer la coopération des deux pays.
Ainsi, un contrat portant sur l’octroi à Caracas d’un crédit d’un montant de quatre milliards de dollars a été signé à l’occasion de la venue d’une délégation russe, dirigée par le vice-Premier ministre Igor Setchine.
Ce crédit servira essentiellement à entretenir la coopération militaire et technique entre les deux pays.
Le président vénézuélien a également invité ses partenaires russes à réfléchir à la possible création d’une alliance pétrolière.
Par ailleurs, Hugo Chavez a réaffirmé sa volonté de nationaliser l’or et de transférer les réserves monétaires internationales vers des pays amis, au premier rang desquels Russie.
Ce net rapprochement russo-venezuélien commencerait à inquiéter Washington, qui discerne derrière celui-ci l’établissement progressif d’une « multipolarité » géostratégique contraire à sa doctrine d’hégémonie.