« Nous allons continuer à titiller les interdits, ainsi parlait la philosophe Adèle Van Reeth, toujours citer les grandes intellectuelles en début de chronique, ça fait bien... »
Mais pas de techouva
Ainsi commence Guillaume Meurice dans Le Moment Meurice, sa chronique acidulée sur France inter, dont la patronne est effectivement Adèle Van Reeth, madame Enthoven à la ville. Elle est de gauche, lui est de droite, les couples ne sont pas toujours d’accord. Mais tous, dans le studio et sur Inter, marchent sur des œufs : la précédente chronique meuricienne a déclenché une tempête sioniste en France, on a même vu Causeur lâcher les chiens et presque le traiter de criminel contre l’humanité.
« Désolé, j’ai pas pu répondre à tout le monde, j’étais quand même pas mal occupé, c’est mon point commun avec la Cisjordanie, d’ailleurs... »
Or, il ne s’agit que d’une vanne, Netanyahou qualifié de « nazi sans prépuce ». Aujourd’hui se faire traiter de nazi est tellement courant, que plus personne n’y fait attention, sauf ceux qui veulent interdire l’humour et surtout l’antisionisme dans les médias. Le Bibi sans prépuce a donc été l’occasion, pour le Likoud français, de tenter de nettoyer le SPA qui est gangréné par la gauche.
Mais qui y a placé 95 % de gauchistes, depuis 40 ans ?
Le beau-frère de Mitterrand dans Le Grand Pardon,
le pur film de la gauche antiraciste
Eh bien ce sont les socialistes d’obédience sioniste, ou plutôt les sionistes d’obédience socialiste. Hier, il faillait être de la gauche antiraciste, c’est-à-dire anti-Français et pro-immigrés ; aujourd’hui, c’est le contraire, suite à la décision du grand Sanhédrin (c’est une image).
Malheureusement, il y en a, comme Guillaume, qui sont restés bloqués au stade de la gauche antiraciste, et ça gêne le pouvoir – lié à la droite israélienne raciste – qui aimerait bien purger ses propres écuries. Il y a un peu moins d’un siècle, Staline avait ainsi purgé le parti de ceux qui n’étaient plus dans la ligne, le communisme passant de « international » à « dans un seul pays ».
Le Likoud français se retrouve donc avec la gauche sioniste dans les pattes, et ça l’emmerde plus que le RN, on l’a vu avec la manif du 12 novembre, où Marine et Messiha ont été encadrés et protégés par la LDJ. Les choses reviennent à leur place naturelle : le FN de ses débuts était pro-israélien parce que anti-arabe.
Maintenant, la gauche antiraciste dérange le pouvoir profond, qui donne ses ordres au pouvoir visible, à savoir la paire Darmanin-Macron. Il faut criminaliser Mélenchon et ses troupes, quoi qu’il en coûte ! Et Guillaume Meurice est un porte-parole officieux de LFI, et avec un gros impact médiatique.
Le réveil de la gauche, qui retrouve ses fondamentaux pro-palestinien et/ou anti-israélien, heurte donc la droite sioniste, qui est pourtant à l’origine de la création de l’islamo-gauchisme, qu’elle appelait SOS Racisme en 1984 !
Le camp de la haine se dénonce tout seul
Nous en revenons naturellement à Guillaume, qui n’a pas (encore) été trop puni pour sa vanne, mais on sent que son siège vacille. Un coup de fil est si vite arrivé... Dans les médias, le couperet tombe toujours 6 mois plus tard, histoire de ne pas faire trop complot...
À 1’03, Meurice envoie un sonore, il s’agit d’une Française de confession juive qui l’insulte et le menace de mort :
« Dis-moi espèce de petit enculé, dis-moi espèce de merde, t’es la pute de la France toi, tu veux que je te dise, t’es une grosse merde, mon pote, t’es une grosse merde ! Alors j’t’explique, on est juifs, et tu veux qu’j’te dise ? J’espère qu’tu vas crever dans un attentat d’bougnoules, espèce de merde ! »
La nature ayant horreur du vide, on a l’impression que la place laissée vacante par Dieudonné est désormais occupée par les humoristes de la gauche antiraciste, ce que Dieudonné était au départ.
On ne devrait donc pas tarder à entendre des « Meurice facho » et autres « Meurice nazi ». Le Système n’a pas peur des contradictions.
En tout cas, bravo Guillaume, pour une fois, on en a pour nos impôts !