L’acteur et réalisateur Nicolas Bedos vient de prendre un an de prison dont 6 mois avec sursis – le reste en bracelet – pour deux agressions sexuelles. Il a été blanchi en ce qui concerne le harcèlement. Le harcèlement c’est quand on embête une fille et qu’on insiste.
Le féminisme est le nouveau maccarthysme
De plus, il a écopé d’une obligation de soins, mais on ne sait pas si c’est pour l’alcool ou pour son approche des femmes, probablement les deux. Les faits qui lui sont reprochés se sont produits en boîte de nuit, là où la star aime se pavaner.
La vie va être dure pour Nico : non seulement parce qu’il va porter un bracelet, mais il va devoir arrêter la picole et surtout, se retrouver dans des réunions de sexistes anonymes qui ont tarté leur bonne femme, soit le lumpenprolétariat du conjugal. Le brillant cinéaste va devoir faire amende honorable, mettre un genou à terre devant les féministes, comme dans les comédies américaines anti-woke. Autant dire l’humiliation.
Nous, on n’est évidemment pas pour (revoir Henry de Lesquen raconter ses séances de lavage de cerveau sur l’antisémitisme), et on finit par se demander si ça vaut pas mieux de violer des enfants, vu que des pédocriminels sont encore en activité, et avec du pognon de service public, et à un très haut niveau. Il y a là un petit problème de cohérence et de proportionnalité.
Nico sera inscrit au fichier des délinquants sexuels. C’est-à-dire qu’à chaque fois qu’une femme sera violée et/ou assassinée, sinon agressée dans la rue, le soir, près d’une boîte branchée (le Macumba c’est pas vraiment sa came), les flics iront vérifier s’il a un alibi. « Oui, j’étais en train de mettre des mains au cul à ma femme, m’sieur l’agent... » On exagère mais avec la justice woke, on déconne jamais assez.
Son avocat, une avocate, Me Julia Minkowsk, donc une femme, donc une proie potentielle pour Nico, a réagi vertement à l’annonce de la condamnation :
« Pour un baiser dans le cou ou une main posée deux secondes sur un jean au milieu d’une boîte de nuit, on se retrouve condamné à porter un bracelet électronique pendant une durée de 6 mois. Je suis à la fois stupéfaite et choquée du délibéré que je viens d’entendre. Cela fait 20 ans que j’exerce ce métier, cette condamnation, cette sévérité est totalement inédite, inédite, injuste, totalement inacceptable. Il n’y a aucune question à se poser : nous allons former immédiatement appel contre ce jugement inique sur lequel j’appelle chacun à réfléchir. »
6 mois de prison pour “1 baiser dans le cou et 1 main posée 2 secondes sur un jean dans une boîte de nuit”
La colère de l’avocate de Nicolas Bedos : pic.twitter.com/xIXHJbC94e— Destination Ciné (@destinationcine) October 22, 2024
Nouveau bug dans la matrice progressiste
Pierre Arditi, gauchiste de compétition et second papa de Nico, avait déjà pris sa défense en février 2024.
Pierre Arditi prend la défense de Nicolas Bedos :
"Ce ne sont pas des viols. Je ne peux pas imaginer qu’on brise la carrière de ce type qui a un talent absolument fou..," pic.twitter.com/x2tLMbmAAN— Destination Ciné (@destinationcine) February 20, 2024
Cette affaire, disons le NicoGate, est devenue politique, puisque des femmes sont venues lui apporter leur soutien. Mais avec un angle inattendu, celui du 2P2M par rapport aux agresseurs sexuels... de banlieue ! Comprendre immigrés, musulmans, maghrébins.
Ptdr mais vraiment l’hommage à nicolas bedos comme si il était dead alors qu’il a juste prit 6 mois sous bracelet dans sa villa à Nice, l’enchaînement dieudonné et le P.S. de fin c’est la folle du bus originelle y a pas de doutes pic.twitter.com/xhoFsEv2Zb
— Boulbizarre (@ladalig) October 23, 2024
Effectivement, Rachel Kahn a envoyé un long tweet de soutien à l’acteur, et Fourest est d’accord avec Praud pour dénoncer cette condamnation, toujours à l’aune de la violence des non-Blancs vis-à-vis des femmes.
« Fourest, Elisabeth Lévy, Rachel Khan, Tristane Bannon, Céline Pina, le femonationalisme d’extrême droite en ordre de bataille pour protéger Nicolas Bedos, les agressions commises par des hommes blancs puissants contre, “les femmes inférieures” ne devraient jamais êtres condamnées. » (Gintoki Sama sur X)
Julia s’explique ici plus longuement devant le tribunal de C à vous (en tout cas c pas à nous). Problématique : la gauche doit-elle appliquer ses propres lois (et sanctions) à ses propres représentants ? Vous avez quatre heures...