Invité sur le plateau de Salut les Terriens, Nicolas Dupont-Aignan s’en est pris verbalement à l’humoriste Stéphane Guillon, ancien intervenant de l’émission. Le député reproche à l’humoriste un trait d’esprit déplacé au sujet de la mort de sa mère.
Nicolas Dupont-Aignan n’a toujours pas pardonné à Stéphane Guillon de s’être moqué de la mort de sa mère dans l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle, après que le Président de Debout la France (DLF) avait accepté de s’allier à Marine Le Pen.
« Ce qui m’a choqué dans la manière dont j’ai été traité, c’est pas qu’on soit en désaccord avec moi, c’est normal : c’est qu’on me traite comme un chien, au point de s’attaquer à la mémoire de ma mère qui est morte dans l’entre-deux-tours, c’était horrible », a déclaré le député de l’Essonne sur le plateau de l’émission Salut les Terriens, le 23 septembre.
Interrompu par le présentateur Thierry Ardisson qui lui faisait remarquer que Stéphane Guillon n’avait plus de chronique dans cette émission, Nicolas Dupont-Aignan a alors répondu : « Oui, ben heureusement, parce que je lui bute la gueule si je le vois. »
Nicolas Dupont-Aignan s'en est pris à Stéphane Guillon sur le plateau de Thierry Ardissonhttps://t.co/gdzGeCFG6g pic.twitter.com/WYGdwywHwJ
— franceinfo plus (@franceinfoplus) 24 septembre 2017
Visiblement en colère, le député a expliqué qu’il y avait selon lui « des limites à l’indécence ». « On est en démocratie, on peut être en désaccord avec moi, j’accepte tout, mais on doit respecter les êtres humains, sinon il n’y a plus de démocratie », a-t-il ajouté.
L’humoriste Stéphane Guillon avait déclaré le 1er mai sur la chaîne télévisée LCI, à propos de Nicolas Dupont-Aignan, qui venait de rallier la candidate du Front national (FN) à la présidentielle, Marine Le Pen :
« Il a perdu sa maman il y a deux jours donc j’ai respecté ce moment. Je me suis dit que ma mère aurait fait la même chose si je m’étais engagé aux côtés de Marine Le Pen et si j’avais déclaré être son Premier ministre, vouloir travailler avec elle : je pense que ma mère se serait aussi laissée mourir comme Madame Dupont-Aignan. »
Le parti de Nicolas Dupont-Aignan, Debout la France, s’était vivement indigné contre ces propos.