En Palestine, le rapprochement officiel entre les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et Israël a suscité un flot de critiques acerbes. Elles sont à la mesure du sentiment de « lâchage » éprouvé depuis plusieurs années. [...]
Dans un entretien qui n’est pas passé inaperçu, l’ambassadeur de Palestine en France, M. Salman El-Herfi, laisse quant à lui transparaître toute son amertume : il estime que les Émiratis ont enfin « dévoilé leur vrai visage » et sont même « devenus plus israéliens que les Israéliens ». Enfin, les Palestiniens « condamnent » à l’unisson le « péché politique » du Soudan, longtemps soutien indéfectible de leur cause. [...]
Sur le terrain, l’armée israélienne se sent pousser des ailes. Selon un rapport de l’OLP, entre le 15 septembre (jour de la signature des accords Abraham entre les Émirats, Bahreïn et Israël) et le 15 octobre, elle a ouvert le feu à 240 reprises dans les territoires occupés. Elle a tué deux Palestiniens et en a blessé une centaine, a arrêté près de 500 personnes, dont des enfants, démoli de nombreuses habitations et mené 370 incursions. (Le Monde diplomatique)
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L’Association des maires de France (AMF) a dénoncé jeudi 10 décembre les « propos inacceptables » du ministre déléguée au Logement, Emmanuelle Wargon, qui s’est prononcée en faveur d’un durcissement des sanctions contre les communes ne respectant pas les règles sur le logement social.
« La stigmatisation des maires, accusés de “ne pas jouer le jeu” en faveur du logement social, à laquelle s’est livrée la ministre du Logement sur un média national, est inacceptable », a réagi l’AMF dans un communiqué après les déclarations de la ministre lundi sur RTL. « Ces déclarations, profondément injustes et démagogiques, confirment, une fois encore, le peu de considération portée à l’action des maires et des intercommunalités ainsi que la méconnaissance des efforts faits dans les territoires », a ajouté l’AMF. (Le Figaro)
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Une trentaine de copropriétaires ont dû chasser à coups de poing lundi 7 décembre les dealers qui les intimidaient pour transformer en point de trafic de stupéfiants la nouvelle résidence « Westing Plaza » dans le quartier Freinville à Sevran (Seine-Saint-Denis), rapporte Le Parisien. […]
« Ils nous ont clairement expliqué qu’ils voulaient avoir accès à notre parking et disposer de tous les accès, y compris ceux aux parties communes pour pouvoir mettre en place leurs trafics et s’échapper si besoin », rapportent au Parisien les copropriétaires. Lundi 7 décembre, les dealers ont annoncé devant la résidence qu’ils s’y installeraient de manière imminente. Mais vers 21 heures, une trentaine de copropriétaires ont décidé de descendre pour discuter et « montrer qu’il y avait de la présence ».
Cependant leur discussion avec ce groupe d’hommes dissimulés sous des cagoules a vite dégénéré. L’un des résidents a reçu un coup de poing. Une bagarre a suivi. Les assaillants se sont retirés pour revenir, armés de marteaux et de couteaux. Mais ils ont dû finalement prendre la fuite. (Sputnik)
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Fin du rassemblement. Le cortège arrive près de l’Hôtel de ville, sur l’Avenue Victoria. #Paris #migrants #sanspapiers #MarcheDesSolidarités #France pic.twitter.com/3shkWz7cuY
— Charles Baudry (@CharlesBaudry) December 18, 2020
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« Le gwer (= le blanc), jetez-lui des pavés, tuez-le »
Ce père de famille de 52 ans venu récupérer une moto volée à son fils lynché par la meute à Rezé. Ces images sont hallucinantes et révoltantes. Cela pourrait arriver à n’importe qui d’entre nous.pic.twitter.com/U7yJRL1hBX
— Antonin Ferreira (@Anton1Ferreira) December 15, 2020
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La focalisation sur quelques bavures policières, assurément scandaleuses, et la sous-médiatisation des violences nombreuses et grandissantes contre les forces de l’ordre montrent l’efficacité intacte de l’ultragauche à imposer ses représentations, argumente le philosophe Pierre-Henri Tavoillot.
Il faut savoir reconnaître sa défaite. Sur le sujet de la « violence policière », l’ultragauche a gagné, y compris au plus haut niveau de l’État, la bataille pour « l’hégémonie culturelle ». Par ce concept fort, Gramsci signifiait, contre le matérialisme de Marx, que la lutte révolutionnaire ne pouvait se contenter de viser l’infrastructure socio-économique des rapports de production et des forces productives. Le combat devait se jouer aussi et surtout au niveau de la superstructure, c’est-à-dire des savoirs, des opinions, des croyances, bref des idées. Et ce, d’autant plus qu’il fallait bien admettre que le prolétariat avait déçu les espoirs placés en lui. À l’évidence, son désir profond était moins de massacrer du bourgeois qu’en devenir un lui-même, même petit ! D’où, faute de masses révolutionnaires, ce nécessaire déplacement du combat sur le terrain des idées. Et là, l’efficacité fut redoutable. (Le Figaro)
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Cet après-midi, deux #policiers ont été attaqués violemment par des individus.
Un a été roué de coups et blessé.
Leur véhicule de #Police a été dégradé et témoigne de la #violence de l'agression.
Ras-le-bol de cette haine vis-à-vis de l'uniforme !#Jesoutienslapolice@GDarmanin pic.twitter.com/7awAmuXnxg— Commissaires de Police SICP (@SICPCommissaire) December 13, 2020
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Frédérik Limol avait « un profil particulièrement inquiétant en terme de personnalité », a déclaré Éric Maillaud. L’homme de 48 ans avait suivi une formation militaire « relativement courte mais c’est visiblement quelque chose qui lui tenait à cœur ». Il pratiquait le tir en compétition « dans le sud de la France » et possédait tout un arsenal à domicile : de multiples armes de guerre dont un Famas, deux pistolets. Il portait sur lui au moment de la fusillade un gilet pare-balles et des lunettes à vision nocturne. « Il se disait catholique très pratiquant. On pourrait même dire presque extrémiste », a poursuivi le procureur de la République de Clermont-Ferrand. « Survivaliste, il fréquentait les stages d’entraînement à la survie. Il semblerait également qu’il était persuadé de la fin du monde prochaine ». (France Info)
Trois gendarmes tués : le procureur précise que l'assaillant se disait "catholique très pratiquant, presque extrémiste" et "était persuadé de la fin du monde prochaine" pic.twitter.com/p7xqF87ABn
— BFMTV (@BFMTV) December 23, 2020
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Hayat Boumeddiene fut la grande absente du procès des attentats de janvier 2015. La compagne d’Amedy Coulibaly a été condamnée par défaut à 30 années de réclusion criminelle pour « association de malfaiteurs terroriste » et « financement » du terrorisme. Disparue depuis 2015, elle a fui la France quelques jours avant qu’Amedy Coulibaly ne passe à l’action. Sa trace se suit péniblement dans le sable des déserts syriens, et les décombres des villes meurtries par la guerre. Aujourd’hui, elle serait encore en vie, cachée en Syrie, quelque part autour d’Idlib. [...]
Son mariage la comble, elle s’enferme dans l’idéologie djihadiste. La jeune femme accompagne à plusieurs reprises Amedy Coulibaly à Artigat, en Ariège où Olivier Corel, « l’émir blanc » a fondé une communauté salafiste. Là-bas sont passés Mohamed Merah, les frères Clain, Thomas Barnouin ou encore les frères Kouachi.
Le couple fréquente aussi Djamel Beghal, un vétéran du djihad alors assigné à résidence à Murat dans le Cantal, qu’Amedy Coulibaly a rencontré en prison. C’est chez lui en 2010 que le couple se photographie s’exerçant au maniement de l’arbalète. (Le Figaro)
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Marlène Schiappa sur les 3 gendarmes tués en service : "Les hommes violents sont un danger pour toute la société" pic.twitter.com/gVqkVT0nF7
— CNEWS (@CNEWS) December 23, 2020
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Lorsque les faux témoignages de Cécile Bourgeon ont été évoqués par la cour lundi, son co-accusé et ex-compagnon Berkane Makhlouf a déclaré : « Je ne me suis jamais exposé comme elle. Je lui ai dit que les policiers allaient remonter à nous, elle me disait que non (...) Elle ne pleurait pas alors que moi j’étais pas bien. Je me demandais comment elle faisait. » [...]
Berkane Makhlouf est revenu sur le lendemain du drame, quand il aurait découvert Fiona, décédée dans son lit : « Fiona était recroquevillée sur elle-même. Je lui disais “relève-toi, relève-toi”. Elle avait du vomi qui sortait de la bouche, un filet de bave. J’ai dit à Cécile “je crois qu’elle est morte”.(...) Cécile était calme. On a pris la mauvaise décision. On n’a pas appelé les secours. On a pris la mauvaise décision d’aller l’enterrer nous-mêmes. On a mis Fiona dans un sac. On avait peur de se faire enlever les enfants... On a décidé conjointement d’aller l’enterrer. » […]
Une agent territoriale spécialisée des écoles maternelles s’est avancée à la barre, jeudi. Elle connaissait bien Fiona et l’a vue pour la dernière fois, le 7 mai, soit une semaine avant sa disparition. En pleurs, elle a déclare avoir été surprise par le teint blanc de la fillette. « Je lui ai touché le front pour voir si elle avait de la température. Je lui ai demandé si elle avait mal au ventre. Elle me faisait penser à un petit cadavre. Elle m’a répondu que non. Je n’ai jamais vu un enfant dans cet état-là. Après, je ne l’ai jamais revue. » (Le Progrès)
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La famille Lefevre remporte la saison 15 de La France a un Incroyable Talent !
RT pour la féliciter #LFAUIT pic.twitter.com/5YnGfxU7ED— M6 (@M6) December 15, 2020