La France se tient « au côté de ses alliés américains » qui ont mené des frappes aériennes en Syrie après les attaques commises contre des sites de la coalition en Irak, a déclaré vendredi le ministère des Affaires étrangères.
« La France a pris connaissance des frappes ciblées conduites la nuit dernière par les États-Unis dans l’est de la Syrie, en réponse aux très graves attaques conduites ces derniers jours contre plusieurs sites de la Coalition internationale contre Daech en Irak, notamment à Erbil le 15 février », dit le Quai d’Orsay dans un communiqué.
« Face à ces attaques inacceptables et que nous avons fermement condamnées, nous nous tenons aux côtés de nos alliés américains », ajoute le ministère en appelant à la « désescalade régionale ». (Sputnik)
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L'islamo-capitalisme.
A way of life. pic.twitter.com/FWz1u2ZnJM
— Antoine Léaument (@ALeaument) February 26, 2021
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Les députés français ont achevé, dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 février, l’examen en première lecture du projet de loi « de programmation relatif au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales ». À cette occasion, ils ont voté à l’unanimité un amendement du député M’jid El Guerrab, ex-La République en marche et désormais Agir ensemble, qui inscrit pour la première fois dans la loi le principe de la restitution des « biens mal acquis » à la population des pays concernés.
Il s’agira de redistribuer, sous forme d’aide au développement, les fonds confisqués par la justice française lors d’une condamnation pénale dans le cadre d’une affaire de corruption, détournement de fonds ou autre prise illégale d’intérêts par une personne dépositaire de l’autorité publique d’un État étranger, chargée d’un mandat électif public ou d’une mission de service public. Le gouvernement a fait préciser dans le texte que les recettes issues des biens mal acquis seraient identifiées par une ouverture de crédits dans la mission « aide publique au développement », gérée par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. (Le Monde)
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L'enquête #OpenLux révèle que 15 000 français ont un compte offshore au Luxembourg.
100 milliards d'euros cachés pour ne pas être soumis à l'impôt en France.
Et rien n'est fait contre.Par contre une caissière qui fait une erreur de caisse de 80 centimes c'est le renvoi direct.
— Aux Chiottes Valeurs Actuelles (@JeanHugon3) February 8, 2021
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L’enquête judiciaire qui vaut plusieurs mises en examen au député des Hauts-de-Seine Thierry Solère, actuellement conseiller d’Emmanuel Macron à l’Élysée, a fait resurgir les relations équivoques entre l’élu et un responsable de l’édition départementale du quotidien Le Parisien. En avril 2013, le journaliste Roberto Cristofoli a décroché, grâce à M. Solère, un contrat de conseil avec une société de traitement de déchets, Chimirec, laquelle entreprise employait aussi le député. Dans le même temps, M. Cristofoli a continué à chroniquer dans les colonnes de son journal l’actualité politique des Hauts-de-Seine, à commencer par celle de Thierry Solère, alors engagé dans un bras de fer avec son ancien de camarade de parti, l’ancien ministre de l’intérieur Claude Guéant.
Les conseils dispensés par le journaliste auprès de la société de traitement de déchets n’ont pas donné lieu à des travaux écrits. Ils étaient « oraux », selon les explications de ce dernier à Mediapart. Roberto Cristofoli a été rémunéré 3 000 euros sur un mois, après que son RIB et une facture pour du conseil stratégique eurent été transmis au PDG de Chimirec par l’intermédiaire de M. Solère. […]
« Il s’agissait d’une mission extrêmement ponctuelle, tout cela est transparent », explique pour sa part M. Cristofoli. Le journaliste ne voit aucun problème déontologique derrière cette opération : « Des “ménages”, 80 % des journalistes que je connais en font, assure-t-il. Je n’étais pas à la solde de quelqu’un pour qui j’ai travaillé. » (Mediapart)
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Selon les spécialistes, la fuite est d’une ampleur inédite en France pour des données ayant trait à la santé. Le fichier en question, que « CheckNews » a pu consulter, contient l’identité complète de près d’un demi-million de Français, souvent accompagnée de données critiques, comme des informations sur leur état de santé ou même leur mot de passe. Initialement partagée sur des forums de pirates informatiques, cette base de données est de plus en plus largement diffusée.
Le fichier comporte 491 840 lignes. Pour presque autant de patients français. À chaque ligne, jusqu’à 60 informations différentes sur une même personne : numéro de Sécurité sociale, date de naissance, groupe sanguin, adresse, numéro de téléphone portable, médecin prescripteur, etc. Un commentaire précise parfois l’état de santé. « Grossesse » revient souvent. Dans certains cas, des traitements médicamenteux ou des pathologies sont précisés : « Levothyrox », « tumeur au cerveau », « séropositif HIV » ou « patiente sourde ». (Libé)
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Je suis de la CASTE des HOMO VACCINUS
Les RÉFRACTAIRES au VACSAINT doivent être considérés comme des INTOUCHABLES#jesuisvacciné #jeveuxallerauresto #LibérezCourchevel #OuiAuQrCode pic.twitter.com/gBLkdgAcJD— Alexander Laurent #JeSuisVacciné (@dr_I_alexandre) February 17, 2021
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Est-ce l’effet de groupe ? En deux mois, l’intention de vaccination a progressé de près de moitié : les Français sont désormais 61 % à consentir à la piqûre, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro et France Info. C’est 19 points de plus qu’en décembre 2020 : « Il faut dire que depuis, une part finalement non négligeable de la population a reçu sa première injection », note le président d’Odoxa, Gaël Sliman, c’est-à-dire plus de trois millions de personnes. Mais si la campagne de vaccination poursuit son cours, la confiance envers le gouvernement ne convainc pas. Les trois quarts des Français estiment que la stratégie n’est ni « claire » (74 %), ni « efficace » 72 %). […]
Le principe de la vaccination fait de moins en moins débat car les Français y voient désormais une sortie de crise : « pour vivre avec le virus il faut qu’on soit tous vaccinés », écrit un Français sur les réseaux sociaux, qui ont vu plus d’un million de messages à ce sujet en une semaine, selon Véronique Reille Soult, la PDG de Backbone Consulting. En revanche, la question des différents laboratoires soulève des inquiétudes : « quel est le bon ? On ne sait plus » s’interroge un internaute. (Le Figaro)
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Le beau Danube bleu a pris les couleurs pourpres du sang. Milan Ljepoja, l’un des braqueurs les plus audacieux de ces dernières décennies, a été sauvagement assassiné à Ritopek, dans la banlieue de Belgrade, sur les rives du célèbre fleuve. Torturé. Liquidé. Dissout. Il était l’un des cerveaux du redoutable gang des Pink Panthers, ces braqueurs des Balkans qui ont donné des cauchemars aux bijoutiers et aux policiers de la planète au début des années 2000. De lui, les policiers serbes n’ont retrouvé que quelques traces ADN et des vêtements brûlés dans une bâtisse rebaptisée « maison de l’horreur ». Là, pendant 24 heures, ce colosse de 1,92 m a été torturé puis démembré par les partisans d’un clan rival dont les principaux représentants viennent d’être arrêtés. […]
Les Pink Panthers entraient ainsi dans la légende en se spécialisant dans les attaques spectaculaires et visant des lieux réputés « inviolables ». Monaco, Paris, Londres, Tokyo, Genève, Saint-Tropez, Courchevel : en une décennie, cette équipe allait commettre près de 300 vols à main armée dans 35 pays différents. Milan Ljepoja était un officier de cette véritable armée composée d’un peu plus de 200 soldats employés au gré des braquages. Pendant longtemps, seul son ADN prélevé sur certaines scènes de crimes trahissait sa présence. (Le Parisien)
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« Toute la vérité, je ne la sais pas encore. On ne me l’a pas dit. Mais je la saurai. Mon avocat réclame le rapport d’autopsie que je n’ai pas encore lu… Ce matin-là, quand il est parti se balader, il n’était pas bien. Je pense qu’il n’avait pas dû prendre ses cachets. Il n’aurait pas dû partir de la maison. Il a eu des bouffées. Ça lui était déjà arrivé, il s’était presque jeté sous un camion. Je pense donc qu’il est monté sur le muret et il a dû perdre l’équilibre. Mais il n’a pas plongé non. La preuve, il n’est pas tombé sur la tête. Il gisait sur le dos, il n’avait rien de cassé. Son visage était magnifique. Il avait juste les ongles arrachés parce qu’il a essayé de s’accrocher. Ce qui nous a fait beaucoup de bien, c’est qu’au funérarium, on aurait dit qu’il dormait. Il était beau. Le voir ainsi apaisait les gens. Ça a duré plus de cinq heures vous savez. Fabien (Galthié) et Max (Guazzini) sont restés très longtemps à côté du cercueil… » (Le père de Christophe Dominici au Figaro)
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Un « malade » selon la journaliste, un « prédateur » selon l’une des anciennes proches du présentateur. Toujours dans le dernier numéro de Closer, cette dernière a accepté de témoigner sous couvert d’anonymat. Écœurée, elle dénonce le comportement « pathologique » de l’ex-star du JT et condamne l’impunité dans laquelle celui-ci a pu blesser les femmes qui l’entouraient.
« C’est un prédateur sans conscience, qui sera toujours dans le déni de ce qu’il a fait subir à de très jeunes femmes », lance-t-elle. « Ce qui me choque, c’est qu’il se soit conduit ainsi dans le cadre de son travail. Cette impunité hallucinante. » (Closer)
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PPDA répond aux accusations de viol
@CharlesConsigny : "Je ne suis pas contre la libération de la parole mais attention à ne pas basculer dans une forme de puritanisme à l'américaine où l'on se retrouverait face à une hystérie sur ces sujets."#GGRMC pic.twitter.com/YbuogEsILl
— Les Grandes Gueules (@GG_RMC) February 22, 2021
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.@AudreyPulvar : "J'entend beaucoup le mot de libération de la parole. Ça libère pas beaucoup, en revanche ça dit les choses. Ce qu'il faut, c'est faire en sorte que ça n'arrive plus, qu'on ne viole plus" #MeTooInceste #le79Inter pic.twitter.com/M7KG44AcWf
— France Inter (@franceinter) February 15, 2021
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Cette tribune, à paraître vendredi dans Le Parisien Week-end, a été rédigée par Tristane Banon. Elle a été l’une des premières dans les années 2000 à raconter avoir été victime d’agression sexuelle de la part de Dominique Strauss-Kahn. « C’est de crime de masse dont nous parlons (...). Nous qui voulons que des lois fermes dissuadent ces actes inacceptables, nous tous, qui signons aujourd’hui cette pétition, vous demandons que ce seuil de non-consentement soit fixé à 15 ans, 18 en cas d’inceste », déclare le texte s’adressant à ceux qui « font les lois ». Il cite des estimations selon lesquelles « dix millions de Français » ont été victimes de violences sexuelles avant 18 ans, et rappelle « qu’un enfant mineur (est) violé toutes les heures en France ». (Le Figaro)
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« Vous ne vous rendez pas compte de leurs forces, en face. C’est un réseau », avait-elle confié à la journaliste. Des peurs qui ne l’ont pas empêchées d’aller au bout de sa démarche, déterminée à briser la loi du silence qui a toujours régné dans ce milieu très fermé. Récemment invitée sur le plateau de Quotidien, Camille Kouchner avait affirmé ne rien attendre d’Olivier Duhamel, qui vit désormais isolé dans son domicile parisien. Car le chemin fut long pour en arriver à cette libération de la parole. Pour réussir à assembler les pièces d’un puzzle extrêmement compliqué, la journaliste Ariane Chemin avait également échangé avec Aurélie Filippetti. (Gala)
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C’est maintenant au tour de la justice de s’intéresser à la fondation Le Refuge qui vient en aide aux jeunes LGBT en situation d’errance. Contacté mercredi par Mediapart, le parquet a en effet confirmé avoir ouvert une enquête.
Après nos révélations sur les graves dysfonctionnements de cette structure et le comportement de ses deux dirigeants, Nicolas Noguier et Frédéric Gal, un rapport du cabinet d’audit indépendant Boston Consulting Group (BCG) a été rendu le 18 février dernier. Celui-ci pointait « des dysfonctionnements structurels pouvant exposer salariées, bénévoles et jeunes à des situations qui semblent incompatibles avec la mission du Refuge ». […]
Dans notre enquête, Mediapart révélait que Nicolas Noguier avait également écopé d’un rappel à la loi après une plainte déposée en 2007 pour avoir eu des « échanges à caractère sexuel » inappropriés avec un individu. Le directeur général Frédéric Gal est, lui, accusé d’avoir un comportement « problématique » que certains qualifiaient de « harcèlement sexuel ». D’anciens salariés du Refuge pointaient aussi auprès de Mediapart la proximité jugée problématique du président du Refuge avec certains hébergés qui recevaient parfois des « câlins » ou des « étreintes » non souhaitées. (Mediapart)
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« Je me fous souvent de la gueule des homosexuels, explique Murphy sur scène en 1983, mais c’est parce qu’ils sont homosexuels. Vous pouvez passer du temps avec un gay, jouer au tennis par exemple avec lui. Mais, juste après la partie, vous lui demandez : “Je vais prendre une bière. Et toi ?”, “Moi, je vais sucer une queue.”, “Eh bien, on se voit plus tard. Tu peux sucer cette queue, et moi j’aurai une bière.” »
Un groupe gay spécialement créé pour l’occasion, baptisé The Eddie Murphy’s Disease Foundation, achetait, en 1984, un encart d’une page dans l’hebdomadaire musical professionnel Billboard et dans le magazine Rolling Stone pour dénoncer cette homophobie. Attaque à laquelle le comédien répondit avec son insolence habituelle : « La majorité du pays est hétérosexuelle, alors quand elle apprend que les homosexuels n’apprécient pas Eddie Murphy, elle se dit juste : “Aucun problème !” » (Le Monde)
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Stella, l’enfant qui "résistait" dans un corps de garçon.
« Il fallait absolument que je devienne ce que je suis vraiment, une fille ! » #CàVous pic.twitter.com/9iPArLEK1I— C à vous (@cavousf5) February 25, 2021