Le président américain Barack Obama a dit étudier de nouveaux moyens de pression sur son homologue syrien Bachar al-Assad lors d’un entretien avec le roi Abdallah de Jordanie. Il a proposé un milliard de dollars en garanties de prêts à la Jordanie.
Dans sa résidence de Sunnyland, en Californie, le président américain a dit au souverain jordanien qu’il ne s’attendait pas à ce que le conflit se termine rapidement. Il y a donc "des mesures immédiates que nous devons prendre pour faciliter l’aide humanitaire", a-t-il précisé.
"Il y a des mesures intermédiaires que nous pouvons prendre pour imposer davantage de pression sur le régime d’Assad et nous continuerons à travailler avec toutes les parties concernées pour essayer de parvenir à une solution diplomatique", a-t-il ajouté.
Armer les rebelles
Barack Obama n’a pas précisé la nature de ces nouvelles mesures à l’étude. Selon des responsables américains, la Maison Blanche envisage notamment de fournir de nouvelles armes aux rebelles syriens pour inciter le régime de Damas à se montrer davantage enclin à négocier.
Le président américain a par ailleurs indiqué que les Etats-Unis entendaient fournir à la Jordanie des garanties de prêts d’un milliard de dollars pour l’aider à faire face à l’afflux de réfugiés syriens - elle en héberge plus de 600 000 - et d’autres difficultés économiques.
Il a également annoncé que Washington allait renouveler pour cinq ans l’accord qui fixe l’aide versée chaque année à la Jordanie. Au terme de l’accord en cours, qui expirera en septembre, Amman reçoit 660 millions de dollars par an.
Voir aussi, sur E&R : « Washington reconnaît l’échec de Genève II »