Des applications mobiles proposent de signer un « contrat de consentement » avant de coucher avec quelqu’un. Une façon d’éviter tout malentendu, du moins en théorie. Parce que malgré les bonnes intentions de leurs développeurs, elles peuvent en pratique s’avérer dangereuses pour leurs utilisateurs.
À l’ère #MeToo, certaines entreprises et certains développeurs pensent avoir trouvé la solution pour éviter les relations sexuelles non consenties : des applications mobiles de consentement. Depuis 2016, et encore plus depuis 2018, on voit ainsi fleurir sur les kiosques d’applications d’iOS et d’Android des applis qui permettent de « signer » virtuellement un contrat attestant de sa volonté d’avoir des relations sexuelles avec une personne.
Certaines ont fait le buzz, mais n’ont jamais été acceptées par Google ou Apple. C’est par exemple le cas de Legal Fling (« aventure encadrée »), un service calqué sur Tinder, mais qui utilise la blockchain pour permettre à l’utilisateur de donner un « consentement explicite » en créant un « smart contract » censé avoir une valeur juridique…mais avec des questions un peu trop indiscrètes portant sur les pratiques sexuelles acceptées ou non. D’autres, comme We-Consent et Consentsy, ont disparu discrètement, sans explications – mais probablement pour les mêmes raisons. We-Consent vous proposait par exemple de « cocher » la ou les cases suivantes, avant de cliquer sur « envoyer » : préliminaires, sexe oral mutuel, sexe oral unilatéral, pénétration (avec ou sans préservatif)...
L’appli ne vous servira aucunement de preuve sur le plan juridique
D’autres applis existent toujours, sont fonctionnelles et ont été acceptées par l’App Store et Google Play. Say Yes, ou Coitufy, a été lancée par une start-up danoise en 2019. Elle vous propose de scanner le QR code de votre partenaire potentiel, puis d’entrer le nom de la personne et de répondre à une question : « Êtes-vous sobre ? », puis de dire « oui » (ou « non »). L’appli garantit que personne à part vous ne peut avoir accès à votre historique de consentement.
« L’objectif premier de l’application Say Yes est d’offrir aux utilisateurs sécurité et intimité, tout en favorisant un environnement sexuel qui encourage l’égalité et le respect. Cette application répond à un besoin de la société moderne, avec son nombre croissant d’applications de médias sociaux qui relient les gens, pour un moyen tout aussi moderne de donner son consentement avant les relations intimes. Plus de tracas. Plus de soucis. Plus de conversations embarrassées. En quelques clics vous pourrez partager un moment d’intimité sans stress », peut-on lire dans la fiche de l’app. Si vous ou votre partenaire avez bu, Say Yes vous défend formellement d’aller plus loin. Le consentement n’est pas validé par l’appli, qui émet un signal d’alerte. Mais techniquement, l’appli ne vous servira aucunement de preuve sur le plan juridique. Elle ne sert qu’à vous faire prendre conscience, sur le moment, que l’alcool n’est pas compatible avec le consentement. En outre, un agresseur sexuel pourra facilement utiliser l’appli de sa victime pour enregistrer son consentement sur Say Yes à sa place.
Créée par une association de lutte contre le viol, YesMeansYes permet « de confirmer facilement que les deux partenaires ont donné leur consentement », et permet « à chacun d’entre eux de changer d’avis ou de signaler un viol ». L’appli ne stocke (en ligne) les données de consentement que pendant 24 heures, mais l’association conserve un « registre des consentements ou des non-consentements » au cas où l’utilisateur aurait besoin de le récupérer et de le transmettre aux forces de l’ordre.
De son coté, Yes Is Yes, une appli payante, permet d’échanger ses consentements par SMS, sous forme de contrat pré-écrit : « Mon nom est (Andrei Popov). J’ai plus de 18 ans et je suis en pleine possession de mes moyens. Je consens à avoir des relations sexuelles avec (Anna Naizorova), le (23 mai 2019). Mon accord sera archivé de façon permanente et confidentielle sur Yes is Yes, à moins que je ne conteste ultérieurement l’aspect consenti de la relation sexuelle. » Une signature digitale est ensuite apposée, mais la valeur juridique d’un tel document virtuel restera probablement très faible en cas de problème. Demeure également le risque d’un détournement de l’app par un agresseur, utilisant au contraire le système pour faire taire sa victime.
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À relire sur le sujet
Alain Soral – Pédophilie, éphébophilie et pédocriminalité
D’abord une mise au point sur ma relation à Matzneff
Je ne le connais pas personnellement. Ma relation à lui se borne à deux faits et un constat.
Un. J’ai lu des lettres d’amour de lui à une jeune femme que j’ai connue au début des années 90 (je me souviens que son père était sculpteur) et qui avait été sa maîtresse quand elle avait 15 ans. C’était de très belles lettres et elle gardait de lui, à 20 ans, un très bon souvenir de son initiateur délicat à l’amour…
Deux. Il m’a soutenu, à distance, lors de mon expulsion de Sciences Po par l’ignoble Descoing. Il a été le seul à le faire avec Marie-France Garaud.
Deux gestes élégants.
Je l’ai aussi croisé plusieurs fois lors de salons du livre, à l’époque où j’y étais encore invité. Je me souviens d’un monsieur précieux, ni vulgaire, ni brutal, contrairement à l’époque. Voilà les trois raisons de mon avis favorable sur lui, sans vraiment le connaître.
Par ailleurs, je n’ai aucun avis sur son talent et son œuvre, je ne lis pas ses livres et sa conception de la littérature « au-dessus de tout » (et qui excuserait tout ?) n’est pas du tout la mienne.
Maintenant sur l’affaire Matzneff
À mon avis, il y en a deux.
Une où il est parfaitement condamnable : le tourisme sexuel dans le tiers-monde. Là, il a indubitablement un pied dans la pédocriminalité, mais un pied, là où beaucoup d’autres en ont deux, et qui l’attaquent aujourd’hui pour se défausser, sans jamais, eux, être inquiétés. Tout le monde a les noms…
L’autre affaire, qui a tout déclenché et qui nous amène ici : le livre de son ancienne maîtresse Vanessa Springora. La première affaire étant indéfendable, c’est de cette seconde affaire Matzneff dont je veux discuter, car elle contient, à mon avis, toute la schizophrénie et la tartuferie de l’époque sur les questions de l’amour, du sexe, de la séduction, de l’innocence et du consentement…
Dans cette histoire d’amour, de sexe et de séduction, que lui est-il reproché ? La différence d’âge.
Une jeune fille de 14 ans avec un – bel – homme de 50, à l’époque. Ces faits étant prescrits, en plus de ne pas clairement tomber sous le coup de la loi, il s’agit donc d’une discussion morale, voire culturelle… Mais qui est en train de tourner au tribunal populaire et au lynchage, sous la pression des médias, alors que des scandales d’abus sexuels et de pédophilie sortent en ce moment de tous côtés, au point de réveiller le grand public…
Comme je sais que des petits salopards, avec leur méthode de salopards, essayent de me mouiller dans l’affaire Matzneff, je vais déjà rappeler que personne ne peut me donner de leçons sur le sujet ! J’ai publié, dès 2002, des textes très explicites sur ces crimes, souvent couverts au plus haut sommet de l’État. J’ai été le seul à oser publier, chez Kontre Kulture, le livre de Jacques Thomet sur les procès d’Outreau et le rôle abject qu’y a joué Me Dupont-Moretti. J’ai aussi subi trois procès de feu Pierre Bergé pour avoir osé lui poser des questions dans un livre, condamné et interdit par décision de justice, et sa veuve continue à me persécuter encore aujourd’hui. Qui dit mieux ?
Revenons au sujet. Matzneff est aujourd’hui cloué au pilori par un livre et ce qu’y raconte une personne qui revient sur son consentement 35 ans après. Un retournement, présenté comme une prise de conscience, aidée par la psychanalyse (qui fonde pourtant sa psychologie sur le désir d’inceste). Un livre qui est aussi un coup d’édition d’une femme, devenue éditrice, au moment même de l’ouverture du procès Weinstein, coïncidence ! Un livre, soi-disant thérapeutique, et déjà vendu à 65 000 exemplaires, sans doute plus aux lectrices de Cinquante nuances de grey qu’aux lecteurs d’Otto Weininger… Sur le plan littéraire et même moral, je ne suis pas sûr que le livre de cette dame vaille tellement mieux que l’œuvre de Matzneff.
Un livre qui surfe d’emblée sur une confusion et dont l’objet, au-delà de la petite histoire personnelle, semble être cette confusion même : nous faire passer pour identique, sur le plan de la morale et du trauma, la séduction, dans un cadre bourgeois parisien, d’une jeune fille de bonne famille à la recherche d’un initiateur amoureux, par un écrivain mondain, et la consommation dans le tiers-monde et le quart-monde d’enfants loués et vendus pour y être violés, voire sacrifiés, lors de rituels pédo-satanistes dans lesquels sont impliqués les plus hautes instances oligarchiques. Cf. l’affaire Dutroux et en ce moment même l’affaire Epstein, scandaleusement négligée par les mêmes médias français qui s’acharnent aujourd’hui sur Matzneff…
À croire que cette petite affaire d’éphébophilie nous est offerte exprès pour cacher l’autre, en associant abusivement sous le même vocable pédophilie, éphébophilie et pédocriminalité de réseau. Voilà pour moi le fond crapoteux de l’affaire et la raison de ma non-participation au lynchage de Gabriel Matzneff en pleine affaire Epstein !
Sans parler de la petite manipulation féministe, nous y reviendrons…
Puisqu’à aucun moment il n’est question de défendre la pédocriminalité et le tourisme sexuel auquel s’est adonné Matzneff de son propre aveu, parlons du sujet discutable : l’éphébophilie, soit le goût des très jeunes femmes.
Rappel de quelques vérités physiologiques
Pour qu’il y ait amour consommé, c’est-à-dire physique, puisque ça finit toujours par ça, l’homme doit bander. Pour ça, sauf déviance pathologique (gérontophilie, nécrophilie), la femme doit être excitante, donc plutôt jeune : visage sans rides, seins hauts, fesses fermes. Et, autre vérité concomitante : comme plus l’homme vieillit, plus il a du mal à bander, plus il vieillit, plus sa compagne doit être excitante, donc jeune. C’est pourquoi les vieux messieurs – qui en ont les moyens – sont à la recherche de partenaires de plus en plus jeunes, comme on peut le constater dans tous les lieux culturo-mondains, sans que ça gêne personne ; sauf bien sûr les pauvres jaloux qui doivent se contenter de bobonne et YouPorn !
Autre rappel : les jeunes filles, en plein éveil du corps, sont celles qui pensent le plus au sexe et qui rêvent quasiment à plein temps (il suffit de surprendre une conversation entre deux lycéennes à la cafet’) d’un initiateur compétent, donc mature, pour le leur apprendre agréablement. Ce qui inclut aussi un volet social, l’initiation à l’amour, comme nous le rappelle Vanessa elle-même, étant plus agréable dans un grand hôtel que dans une cave.
En résumé : les hommes mûrs préfèrent les femmes jeunes et les jeunes femmes aiment souvent les hommes mûrs. Une loi générale de la nature confirmée par l’analyse psychologique et sociale !
J’ai lu aussi quelque part que Matzneff était un « vieux porc »
Là aussi, je rappelle qu’au moment des faits, Gabriel Matzneff était un bel homme mince et soigné, soit le contraire d’un porc. Il y a aussi des jeunes bien plus porcs à 20 ans que Gabriel Matzneff à 50. Et, c’est triste à dire, les femmes aiment souvent les porcs, je l’ai appris à mes dépens quand j’étais plus jeune. La sexualité féminine est un continent étrange, assez éloigné de la morale puritaine anglo-saxonne – nous y reviendrons – comme l’attestent certains textos d’amour reçu par « Weinstein le porc » après des rapports imposés, et ce par les femmes mêmes qui l’accablent aujourd’hui !
Vanessa Springora n’était-elle pas aussi follement amoureuse du porc rétrospectif Matzneff, même si elle en a honte aujourd’hui ?
Je lis aussi, çà et là, que Vanessa Springora était encore une enfant à l’époque
Autre mensonge : une enfant ne dévore pas Eugénie Grandet. Vanessa Springora, au moment de sa rencontre avec Matzneff, était une jeune fille précoce, une jeune fille à problèmes, telle qu’elle le décrit elle-même, mais une jeune fille quand même, à la recherche de l’initiation amoureuse… Et pourquoi pas l’écrivain raffiné Gabriel Matzneff pour cette littéraire précoce, plutôt qu’un jeune con ?
Là aussi, schizophrénie et tartuferie de l’époque : on veut abaisser le droit de vote de 18 à 16 ans, la majorité sexuelle de 15 à 13, mais quand ça arrange la féministe, la jeune femme redevient une enfant… qui demande bien sûr réparation pour crime rétroactif, bientôt imprescriptible.
Crime imprescriptible avec réparation, on sait d’où ça vient et on sait où ça mène !
Et Greta Thunberg ? Si elle peut, à 16 ans, en remontrer sur la façon de gérer la planète aux leaders politiques adultes, elle peut aussi sucer des bites ?
À ce sujet, je lis aussi ailleurs que « la bite d’un homme de 50 ans n’a rien à faire dans la bouche d’une jeune femme de 14 ou 15 ans »
Certes. Mais la bite d’un mec de 20, c’est bien ? Et de 30 ? À partir de quel âge la bite n’a-t-elle plus le droit d’entrer sans que ce soit mal ? En dessus de quel écart d’âge ? Il va falloir établir des grilles, des barèmes… Autre petite remarque physiologique : de tous les membres et organes du corps masculin, la bite est ce qui change le moins (mises à part les couilles qui ont tendance à descendre) et je mets au défi quiconque de dater un homme à partir de sa bite. Au repos ou en érection.
Quant à Matzneff, osons expliquer son goût des gamines, comme il l’admet lui-même – Matzneff est peut-être un salaud, mais, contrairement à d’autres, ce n’est pas un menteur – pour des raisons tout aussi physiques. De ce que je me suis laissé dire, ce petit monsieur délicat et précieux en a une petite (comme souvent ceux qui sodomisent facilement). Il n’est bien que dans du 14 ans, plus vieille, il ne touche plus les bords ! Injonction de la nature là aussi, même si la morale réprouve…
Le sexe, le plaisir et la morale, nous voilà au cœur du sujet
Ou plutôt les morales, changeantes, selon les époques, les cultures et les lieux, comme on a pu le constater en revisionnant Apostrophes, l’émission avec Matzneff et celle avec Cohn-Bendit, même si, curieusement, celle avec Cohn-Bendit a fait moins de foin…
Drôle d’époque que la nôtre où la pornographie est partout, au nom de l’émancipation, de la libération et du progrès, et où gagne en même temps le puritanisme le plus tartuffe. Puritanisme anglo-saxon qui fait bon ménage avec le commerce, mais en totale rupture avec notre tradition et notre culture française de l’érotisme. Érotisme français – très catholique – fait de raffinements et de transgressions : amour courtois, libertinage… dans une connaissance fine des femmes, de leur psychologie changeante, à mille lieues de la grossièreté et des gros mensonges d’un féminisme de masse en quête de pouvoir et d’argent.
Et le livre de Springora pue tout ça !
La vengeance féministe, appuyée par la tartuferie et le calcul oligarchique. La négation de la logique du phallus, l’hystérie et la castration. Les ravages de l’égalitarisme abstrait avec, absurdité, la séduction autorisée par la séduite et la subtile question du consentement réduite au contrat.
En résumé, dans notre belle France, pays de l’amour : la lente montée de la méchanceté et de la connerie féministe à l’américaine. Avec en perspective le protocole négocié en quatre dates : un, dîner bla-bla, deux, abouchage, trois, pipe et quatre, pénétration si contrat de mariage (comptez 100 000 dollars) !
Qui en France veut vraiment de ça ?!
Abordons maintenant la dimension purement politique de l’affaire Matzneff
Dimension politique qui passe, à mon avis, très au-dessus de la tête de la mère Springora et de son livre tardif, les psychanalystes ayant mis 35 ans à lui faire admettre que son initiation, somme toute classique, avait été un traumatisme.
Forcément traumatisant, l’homme, puisque se faire pénétrer, que ce soit par la bouche, le sexe ou le cul (en général avec les filles on procède dans cet ordre) recèle intrinsèquement une dimension de violence. Mais être pénétrées est le destin des femmes et leur plaisir passe aussi par là ! Alors décider, rétroactivement, que le plaisir après lequel on courait, suppliait, était en fait souffrance non sue, parce qu’entre-temps l’époque a changé, voilà qui ressort plus sérieusement de l’idéologie.
Politique encore. Et là, on sort totalement de la petite histoire de séduction bourgeoise du VIe arrondissement pour rentrer dans le dur du sujet.
Par la multiplication des abus et le travail d’alerte des gens comme moi (cf. mes articles, mes livres et mes procès), le bon peuple français commence à prendre conscience du lien étroit existant entre élite et pédocriminalité organisée, et forcément la colère monte, puisque personne, à part les détraqués, les sadiques, n’aime qu’on fasse du mal aux enfants…
Affaires Polanski, Woody Allen, Epstein… qui réveillent les vieilles affaires Cohn-Bendit, Polac… Les rumeurs sur Jack Lang, les aveux de Frédéric Mitterrand, de feu Me Thierry Lévy et autres sorties de Luc Ferry sur... Douste-Blazy ? (Pas beaucoup d’orthodoxes russes dans tout ça !) Sans oublier notre président dégénéré, dévoyé par sa vieille prof de femme !
Face à la colère qui monte, il devenait urgent d’en sacrifier un et, si possible de faire coup double avec, en prime, un beau coup d’édition ! Jeter un lampiste en pâture au tribunal des médias, pile à l’ouverture du procès Weinstein (à prononcer Weinstine, comme Poutine…).
Et pourquoi pas Matzneff le vantard ?
Ou plutôt pourquoi Matzneff
Russe blanc, orthodoxe, pauvre, en fin de vie, pro-serbe, pro-russe et pro-palestinien, le journal Libération – en pointe dans le militantisme pro-pédophile depuis les années 70 – nous en fait même un ami de Le Pen ! Ça y est, après la colonisation, la Collaboration et le totalitarisme, la pédophilie judéo-gauchiste devient aussi d’extrême droite. Magnifique tour de passe-passe !
Alors, que ce soit clair, rien à foutre de Matzneff. Comme le marquis de Sade qui s’est beaucoup plus vanté qu’il n’a agi, qu’il assume. Mais ne comptez pas sur moi, qui dénonce depuis des années la pédocriminalité d’élite, pour me repaître du cadavre d’un Matzneff qu’on pousse aujourd’hui au suicide.
Matzneff envoyé au sacrifice par les mêmes salauds qui l’ont soutenu, voire accompagné hier, quand c’était la mode : les Pivot, les Kouchner, les Rosenczveig…
La pédophilie est un crime ? Alors, allons plus loin, allons jusqu’au bout ! Donnons la parole à Maïwenn, sortie du lit de Johnny à 14 ans, où l’y avait poussée sa mère, pour passer à Luc Besson à 15. Déterrons l’intouchable Yves Montand, parlons de Gérard Louvin et des pratiques bien connues du show-biz. Intéressons-nous sérieusement à l’affaire Epstein…
Et si Matzneff le littéraire est une ordure, quid du cinéphile Rocco Siffredi ?
Qu’est-ce qui est plus ravageur pour l’amour et la jeunesse, les livres confidentiels d’un Matzneff chez Gallimard, qui le lâche aujourd’hui, ou l’industrie du X, promue par Canal+, qui déferle sur Internet ? Pourquoi cet acharnement sur l’un et cette validation de l’autre ? Parce que l’un est un provocateur, adepte de l’acte gratuit, affichant une arrogance aristocratique surannée, tandis que l’autre, tâcheron de la bite, est un nouveau riche à la tête d’un florissant commerce ? D’un business encadré par consentements sur papier timbré, donc légal ?
Le consentement, c’est le titre du livre… Et, effectivement, c’est toujours à contextualiser un consentement. Que ce soit celui changé depuis en abus rétroactif par une éditrice en cour, quand il était validé par tout un milieu, ou celui de la pauvre Hongroise qui se fait défoncer sous contrat par Rocco sous les applaudissements du public ! Si on laisse de côté l’esbroufe psychanalytique, qu’est-ce qui les différencie ? À bien y réfléchir, le milieu social, la misère… Libertinage bourgeois d’un côté, exploitation sexuelle de l’autre. Et, pour revenir à Matzneff, appel au lynchage d’un vieux dandy littéraire porté sur la gamine qui ne fait plus vendre, contre best-seller féministe, tournant également autour du cul, mais en pleine mode Me Too ! et Balance ton porc !
Soit, pour conclure : la double logique puritaine anglo-saxonne de la morale et du profit, portée par les idiotes utiles du féminisme, pour finir de liquider ce qui ressort aussi, sur le terrain gratuit du désir, de l’exception française…
Alors crève Matzneff, mais vive Rocco, Springora et la GPA !