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Ondes de choc : Rachid Achachi reçoit Alain Soral

Initiation à la pensée dialectique

Après ses 622 000 vues du 24 février 2024, Rachid Achachi remet ça : il reçoit Alain Soral pour un grand entretien dans un monde en fusion, et en furie. Et il a trouvé un fil conducteur entre les différents texticules de Plus con, tu meurs !...

 

Au menu :

00:00:00 – Introduction du livre, de Hegel à Nietzsche
00:11:22 – Un héroïsme tragique
00:23:23 – L’héroïsme n’est pas qu’une question de testostérone
00:38:20 – Du chantage mémoriel occidental au karma asiatique, un changement de paradigme
00:51:20 – L’inefficacité des manifs et des hashtags contre les réseaux profonds
01:02:06 – L’affaire Palmade, contradictions et limites des bons sentiments
01:07:40 – Les extraterrestres, l’ultime carte des mondialistes ?
01:13:53 – L’Occident devrait s’inspirer de l’exemple nord-coréen
01:24:00 – Pierre Hillard, mondialisme contre mondialisme, les affres de la bigoterie
01:41:53 – Le marxisme culturel, des origines à l’idéologie « Woke » et à la « cancel culture »
01:57:41 – Elon Musk, quand le Golem se retourne contre son maître
02:06:17 – La tétralogie Vers la féminisation - Comprendre l’Empire - Comprendre l’Époque - Plus con, tu meurs !

 

 

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71 Commentaires

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  • #3519786
    Le 14 avril à 21:48 par noue
    Ondes de choc : Rachid Achachi reçoit Alain Soral

    Une remarque supplémentaire sur l’éventuel voyage du communautarisme victimaire en Chine :
    Le communautarisme victimaire peut fonctionner dans une société dont les valeurs sont universelles et prennent en pitié la victime, mais absolument pas quand il confronte un autre communautarisme qui est totalement indifférent à l’Autre.

    Aussi, on peut venir chialer qu’on a souffert, mais si la priorité du Chinois est le Chinois, il va répondre à l’israélite par l’indifférence la plus totale.

     

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  • #3520242
    Le 16 avril à 00:02 par KHS
    Ondes de choc : Rachid Achachi reçoit Alain Soral

    L’attitude de Schopenhauer est déjà du bouddhisme, du New Age de bourgeois décadent à la BHL. Le mépris est assurément une mauvaise chose à cultiver, le ressentiment n’a jamais rien donné de bon.
    Pour les amateurs de pensée dialectique, Lukacs en a produit une critique définitive, qui précède celle de Nietzsche dans sa série intitulée "La destruction de la raison".

    La pensée hégélienne, d’un tout autre niveau qualitatif, se joue sur le terrain où la théologie allemande se nie elle-même, s’édifie et culmine entre catholicisme romain et orthodoxie byzantine.
    Au fond, c’est une pensée pour laquelle ce qui chez les uns et les autres s’appelle Vierge Marie ou Theotokos redevient la Nature.
    Hegel est d’une certaine manière le Saint Ignace allemand ou protestant. La dialectique du maître et de l’esclave, les péripéties de la conscience tiennent quelque chose des exercices spirituels.

     

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    • #3520817
      Le 17 avril à 11:42 par KHS
      Ondes de choc : Rachid Achachi reçoit Alain Soral

      Il suffit de lire la dernière version du catéchisme romain pour constater que le judéo-catholicisme contemporain reconnaît l’Etat terroriste hébreu comme le véritable Israël, alors que jusqu’à présent la "foi catholique" officielle consistait à croire en la bonne nouvelle qu’Israël était l’Eglise, la Cité de Dieu augustinienne. D’où, par ailleurs, l’ancienne effectivité de la légende des ascendances davidiques des rois de France : ce davidisme n’était certes pas celui que s’imagine Zemmour mais bien celui Saint Louis faisant brûler le Talmud en place publique pour mieux distinguer la divinité de Jésus-Christ du faux Dieu des usuriers : l’argent, l’or.
      Le véritable "grand remplacement" de notre temps dans la mentalité française semble avoir été celui d’Augustin d’Hippone par Netanyahou.
      On peut cependant pressentir aux grimaces du cortège ecclésial autour du Saint Sépulcre que ces dernières fluctuations laissent place à un agacement et une flétrissure dont on se demande quelle configuration psychologique elle pourrait bien engendrer en tant qu’idéologie dominante.

       
  • #3520431
    Le 16 avril à 13:02 par bla
    Ondes de choc : Rachid Achachi reçoit Alain Soral

    Soral au top et détendu, ça fait plaisir.

    J’ai beaucoup aimé la digression sur le penchant pour les occidentaux pour le malheur plutôt que pour le bonheur.
    J’apporte une petite nuance ici : être heureux n’est seulement réservé aux simplets.

    Meme si je le pense aussi l’occidental a une dimension plus guerrière et naturellement héroïque que d’autres populations, qui le conduit souvent à affronter (voir à créer) l’adversité plutôt qu’à l’ignorer (comme les asiatiques par exemple), je voulais ajouter que choisir le bonheur demande aussi un effort intellectuel supérieur, pour nous européens.

    C’est un exercice intellectuel qui ne n’est pas naturel pour tout le monde.

    J’ai aussi apprécié la description du droitard de base, passé et présent. "Ces petits bourgeois qui ont intégré le fait que ce n’était pas eux qui allaient faire le sale boulot. Ca crée un mépris de classe".
    C’est tellement vrai. Compliqué pour un nationaliste de mépriser son propre peuple, sans qui il ne serait d’ailleurs rien. Au final, pas nationaliste, juste petite merde bourgeoise.

    Nationaliste ou rien.
    Merci Soral.

     

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  • #3520766
    Le 17 avril à 09:56 par inférence.déductive
    Ondes de choc : Rachid Achachi reçoit Alain Soral

    Toujours plaisant d’écouter Alain.
    Je me permets d’apporter quelques nuances concernant le fait qu’on ne pourrait pas combattre l’entité Israélienne au nom du Christ, sans faire une coupure radicale entre l’ancien et le nouveau testament. En effet, croire que le Dieu de l’ancien testament justifie l’entité Israélienne, c’est croire qu’ils ont raison dans leur interprétation matérialistes de l’ancien testament, hors ils se trompent, soit par bêtise, soit volontairement, par hypocrisie. Ils veulent un royaume temporel, alors que le Royaume dont il est question dans les textes est spirituel. C’est parce que le Christ leur a refusé ce royaume temporel en leur indiquant qu’ils étaient dans l’erreur, que son royaume était pour tous et non pas que pour eux, qu’ils l’ont crucifié. Combattre les fanatiques religieux israéliens, c’est leur faire comprendre que le messie qu’ils attendent est arrivé il y a 2000 ans, qu’ils ne l’ont pas reconnu et qu’il est temps de le faire et de vivre en paix.
    C’est effectivement un combat perdu d’avance car qui peux faire une chose que Dieu lui-même n’a pas réussi à faire, c’est-à-dire, faire entendre raison à des fanatiques racialistes et suprématistes pour établir la paix du Christ sur terre et sauver leur âme de la damnation éternelle ? Dieu pourrait, lui, le faire, mais par justice, il ne violente pas le libre arbitre de l’homme. Et c’est ici que la notion de sacrifice du croyant intervient, dans une cause perdu d’avance, pour sauver, par amour, certains hommes de leur propre turpitude. Et tout cela ne peux se faire qu’à une condition : que le Christ soit bien le Sauveur dont parle l’ancien testament, non pas du corps, ni du clan, ni de la nation, mais de l’âme, et que cet ancien testament le justifie dans son rôle.
    Ainsi, faire une coupure entre l’ancien et le nouveau testament, c’est s’enlever la seule arme qui existe pour combattre « au nom du Christ ». Cette arme, même l’Eglise ne l’utilise plus, sinon, elle serait pleine de martyr encore à notre époque.
    Beaucoup, dans l’Eglise, préfèrent la laisser aux fidèles ou aux païens qui ont faim de justice, en faisant passer leur couardise pour de la prudence et en chipotant sur le nombre de génuflexions qu’il faut faire et les mots qu’il faut employer pour bien honorer Dieu. Ca coute moins cher que le sacrifice de sa vie.
    C’est pour cela qu’on aime Alain Soral aussi, dans sa démarche de sacrifice pour la vérité.

     

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  • #3520901
    Le 17 avril à 14:47 par Pamfli
    Ondes de choc : Rachid Achachi reçoit Alain Soral

    Après la marche blanche rassemblant les Wallons et les Flamands, auparavant divisés par le système, la représentation nationale belge fera silence pendant une année ce qui permettra aux réseaux souterrains de disparaître tout en se reconfigurant, de faire ce pas de côté afin de faire retomber la colère, pour mieux, par la suite, repartir de plus belle dans l’enculerie notamment des grosses, notamment car les réformes sont suspendues durant ce lapse de temps.
    Chez nous, ça n’arrive pas car nous avons la ligne Maginot, et là, ça calme tout le monde, surtout les pédos.

     

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  • #3520976
    Le 17 avril à 18:23 par Heisenberg
    Ondes de choc : Rachid Achachi reçoit Alain Soral

    Superbe interview. J’ai beaucoup aimé les réflexions sur l’héroïsme et la foi.

    Au-delà de cela, Alain Soral est un homme intègre, droit, cultivé, mais aussi un homme d’action parce qu’il essaie de peser dans le réel. Nous ne sommes pas seulement dans la théorie.

    Personne ne lui arrive à la cheville.

    Merci Mr Soral et merci à Egalité Et Réconciliation.

     

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  • #3520977
    Le 17 avril à 18:24 par Heisenberg
    Ondes de choc : Rachid Achachi reçoit Alain Soral

    Rachid Achachi est vraiment quelqu’un qui sait mener des interview. En plus de cela, il a une culture.

     

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    • #3521690
      Le 19 avril à 21:24 par Nabil
      Ondes de choc : Rachid Achachi reçoit Alain Soral

      C’est bien dommage qu’un homme aussi cultivé accepte et justifie contrairement à Alain Soral, que son pays soit dirigé par ses prétendus ennemis.

       
  • #3520987
    Le 17 avril à 18:59 par Heisenberg
    Ondes de choc : Rachid Achachi reçoit Alain Soral

    Il y a un sujet sur lequel j’aimerais bien entendre Mr Soral. Il s’agit du sujet de la philosophie non occidentale. J’aimerais bien savoir si il a déjà lu des ouvrages de ce type là et si il peut nous expliquer les différences.

    J’avais lu une fois un commentaire de Mr Soral qui disait que ça se rapprochait de la mystique.

     

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  • #3521194
    Le 18 avril à 13:51 par Jojo
    Ondes de choc : Rachid Achachi reçoit Alain Soral

    Si écouter Soral est aussi agréable et porteur, c’est que derrière l’aspect logique persiste un affect. Sans vouloir faire de la psycho de comptoir, c’est un émotif (il le dit volontiers). Dans son langage, il y a beaucoup de joie. Il y a un plaisir de la pensée qui s’exerce. C’est presque comme une musique - proche du motorik de CAN. C’est d’ailleurs bien pour cela que l’on ne peut lui reprocher de laisser parfois peu de place à son interlocuteur : il chevauche un balais de sorcière. Il est porté.

    La parenthèse consacrée à la French Theory est intéressante (quelques erreurs cependant, l’Abécédaire n’a jamais été publiée en livre, mais c’est un point de détail). Elle mériterait d’être creusée car la pensée deleuzienne, par exemple, a été "retournée" aux Etats-Unis pour en faire une caricature. Etant donné qu’il s’agit d’une pensée complexe, qui cherche d’autres moyens de créer des concepts, toujours avec une profonde élégance, il est facile de tout prendre au premier degré en simplifiant les choses. Ce n’est pas faute d’avoir prévenu dans ces ouvrages que recevoir sa pensée comme une doctrine serait ce qu’il y a de pire. Néanmoins, ses concepts bizarres ont été martelés tels des mantras pour produire la "pensée" la plus bête mais aussi la plus méchante, pleine de ressentiment. Or, Deleuze est avant un spinoziste et a fondé toute éthique à partir de la pensée de Spinoza - qui n’a RIEN à voir avec le wokisme.

     

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  • #3522230
    Le 21 avril à 15:02 par Toro
    Ondes de choc : Rachid Achachi reçoit Alain Soral

    L’eucharistie ne relève pas du cannibalisme, mais de la théophagie, au sens symbolique et sacramentel. Il ne s’agit pas de consommer un corps humain, mais d’entrer en communion avec le Christ, dans une logique de don et d’union spirituelle. C’est un langage mystique, pas littéral. Réduire cela au cannibalisme, c’est passer à côté de la dimension profonde du rite.

     

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    • #3522362
      Le 21 avril à 19:25 par ProtégeonslaPalestine
      Ondes de choc : Rachid Achachi reçoit Alain Soral

      Ce que vous appelez si joliment théophagie symbolique et sacramentelle n’échappe pas à certains relents d’animisme : cette projection du corps céleste dans le pain et du sang sacrificiel dans le vin sont les vestiges d’une pensée magique incapable de concevoir la transcendance, autrement que par une réduction de l’esprit dans la matière. Ce plafond de verre spirituel n’est plus tenable pour un croyant moderne.

      Cette forme primitive d’adoration par imprégnation, absorption et captation est propre aux liturgies pré-abrahamiques, régies par une sacralisation de l’iconodulie qui contrarie l’élévation vers les abstractions : la projection du corps céleste dans le pain est un acte d’anthropophagie rituelle (Dieu se trouve réduit à chair, laquelle finit dans la mâchoire). De même qu’incarner le sang dans le vin et le boire a une dimension vampirique foncièrement anti-chrétienne, qui devrait interroger votre bon sens : la transsubstantiation est précisément la dérive matérialiste et l’écueil immanentiste combattus par les monothéismes. Cette liturgie magique est non seulement étrangère aux enseignements primordiaux de Jésus, mais elle lui est postérieure.

      Conclusion : La théorie de la consubstantiation est au christianisme ce que le Talmud est au mosaïsme : un égarement exégétique. Il est urgent de sortir de la métaphore.

       
    • #3522405

      @ProtegeonslaPalestine
      Outre le fait que vous exprimiez une opinion toute contestable qu’elle soit je me permettais simplement d’apporter une nuance élémentaire : parler de “cannibalisme” à propos de l’eucharistie est un contresens conceptuel.
      La tradition eucharistique ne repose pas sur une ingestion charnelle ou prédatrice, mais sur un acte sacramentel et symbolique, dans lequel la matière est médiatrice, non captatrice du divin. Assimiler cela à de l’anthropophagie rituelle, c’est ignorer aussi bien le sens spirituel du rite que sa structure intérieure.Le Christ ne se donne pas pour être “consommé” au sens biologique, mais pour être reçu, dans une logique d’alliance, de don, et de transformation intérieure. Ce n’est pas une logique de possession, mais de communion. Votre lecture qui mêle animisme, vampirisme, réductionnisme liturgique et procès d’intention relève plus d’un exercice de rhétorique que d’une analyse honnête. Vous faites dire au rite ce qu’il ne dit pas, pour mieux le discréditer. En forçant le trait, on pourrait tout aussi bien dire que le baiser d’un couple n’est qu’un échange de salive : c’est exact biologiquement, mais totalement faux quant à ce qu’il signifie. La même erreur s’applique ici. On passe à côté du fond.

       
    • #3522418
      Le 22 avril à 01:46 par KHS
      Ondes de choc : Rachid Achachi reçoit Alain Soral

      Le christianisme n’est pas un « égarement exégétique » comme seule peut l’être l’hérésie mahométiste, prétendument issue d’un livre tombé du ciel pour atterrir dans le bec d’un marchand de tapis analphabète et mercenaire.
      Le christianisme est la révélation pleinement accomplie du seul bon et vrai Dieu dans l’histoire réelle.
      L’eucharistie n’est pas issue d’un Talmud ou d’un Coran mais fut d’abord une pratique du judaïsme historique, dont on peut étudier les transformations progressives jusqu’à l’eucharistie chrétienne en remontant par exemple à Philon d’Alexandrie. Contrairement à ce que s’imaginent les démocrates, les protestants et les musulmans, le christianisme n’a jamais existé hors de la Tradition de l’Église, dont nous avons hérité les Saintes Écritures, la Bible. L’esprit chrétien n’est pas le fruit d’une opinion démocratique, d’une réflexion subjective abstraite de n’importe quel touriste à partir d’un texte. Heureusement !

       
    • #3522580
      Le 22 avril à 10:53 par ProtégeonslaPalestine
      Ondes de choc : Rachid Achachi reçoit Alain Soral

      @KHS, Personne n’affirme que le christianisme est un « égarement exégétique ». Il s’agit d’une Révélation. C’est la trassubstantiation, concoction liturgique humaine postérieure à la Révélation divine, qui relève du fourvoiement. Vous travestissez mon propos initial et déplacez l’objet du discours, pour prendre prétexte à vous énerver tout seul sur ce que je n’ai pas dit.

      @Toro, Votre thèse, selon laquelle la matière (pain, vin) n’est qu’une médiation symbolique destinée à matérialiser la communion fusionnelle entre Dieu et l’homme, est séduisante car elle convoque un débat de premier ordre sur la manière dont la pratique religieuse négocie le rapport entre le réel, l’imaginaire, et le symbolique. Vous dites que dans la tradition eucharistique, la matière est employée à des fins de médiation et non de captation : à ce titre, l’ingestion du pain et du vin ont une simple valeur de représentation de la symbolique imagée de l’acceptation de Dieu par l’homme, et en aucun cas une fonction d’incarnation mimétique littérale, qui la rapprocherait de la pensée magique. Ai-je traduit fidèlement votre propos ?

      Ma réponse contradictoire :

      1- Je vous serais reconnaissant de bien vouloir nous communiquer les passages des Évangiles où Jésus fait référence à sa personne comme étant Dieu, se désigne comme étant Dieu, ou demande à être appelé Dieu, à travers les récits de ses apôtres : veuillez sourcer l’incarnation de Dieu en l’homme Jésus.

      2- Je vous serais reconnaissant de bien vouloir nous communiquer les passages des Évangiles où les apôtres inviteraient l’imaginaire du croyant à honorer Dieu par une mise en scène cultuelle consistant en un transfert, à vocation didactique et symbolique, du corps dans le pain et du sang le vin : veuillez sourcer bibliquement la prescription faite aux croyants de célébrer une incarnation du dieu-homme / d’un homme-dieu par le truchement du vin et de l’ostie.

      Conclusion provisoire : Référez-nous aux passages des Écritures qui entérinent Dieu = Jésus = pain + vin. Sitôt fait, je vous présenterai mes sincères excuses et mes remerciements appuyés. D’ici là, je maintiens que la foi authentique doit prendre ses distances avec le théâtre de la foi et s’éloigner de la féérie de la mise en scène liturgique : Dieu est l’auteur promordial du principe de Raison. L’homme invente le spectacle. Je refuse de prendre part au cirque : je suis de Dieu et le prie humblement tous les jours.

       
    • #3522601
      Le 22 avril à 11:20 par inférence.déductive
      Ondes de choc : Rachid Achachi reçoit Alain Soral

      @ProtégeonslaPalestine
      Cette liturgie magique est non seulement étrangère aux enseignements primordiaux de Jésus, mais elle lui est postérieure.

      Un peu de sérieux, c’est le Christ lui même qui a institué l’Eucharistie, lors de la Cène.

       
    • #3522695
      Le 22 avril à 15:19 par KHS
      Ondes de choc : Rachid Achachi reçoit Alain Soral

      Le canon biblique, la liturgie et la tradition de l’Église jusqu’au schisme orient-occident sont inséparables.
      Le reste n’est pas le christianisme.

       
    • #3522696
      Le 22 avril à 15:19 par ProtégeonslaPalestine
      Ondes de choc : Rachid Achachi reçoit Alain Soral

      @inférence.déductive : Citez-moi le passage où, durant la Cène, le Prophète Jésus dit aux apôtres : « Alors les gars, vous trouvez pas que Dieu a la chair tendre et que mon sang a des notes boisées ? »

      L’eucharistie est une résurgence animiste au sein du christianisme. Quel folklore désopilant. Quelle honte inénarrable.

       
    • #3522706
      Le 22 avril à 15:36 par KHS
      Ondes de choc : Rachid Achachi reçoit Alain Soral

      On reconnaît de suite à votre propos la tradition primordiale maçonnique et son grand horloger, qui n’est rien d’autre que l’équivalence formelle du temps et de l’argent, la liturgie du marché, la raison marchande.

       
    • #3522714
      Le 22 avril à 16:26 par KHS
      Ondes de choc : Rachid Achachi reçoit Alain Soral

      C’est votre ignorance, mépris et improbité à l’égard de ce qui dépasse de loin vos compétences qui incitent des catholiques auparavant compatissants à ne plus se contenter du grec et du latin mais à reprendre l’hébreu biblique. Votre malveillance hypocrite leur est plus insupportable encore que Netanyahou.

       
    • #3522723
      Le 22 avril à 16:54 par KHS
      Ondes de choc : Rachid Achachi reçoit Alain Soral

      « Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit et, le donnant aux disciples, il dit : « Prenez, mangez : ceci est mon corps. » Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, en disant : « Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude en rémission des péchés. Je vous le dis : désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, avec vous dans le royaume de mon Père. » (Matthieu 26,26-29)

      « J’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur, et je vous l’ai transmis : la nuit où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. » (1 Corinthiens 11, 23-25)

      Devinez un peu qui interprète bien ces passages l’Évangile, la tradition chrétienne qui les a rédigés et les pratique depuis deux millénaires ou l’opinion démocratique de "protégeonslapalestine", ce grand génie méconnu ?

       
    • #3522742
      Le 22 avril à 17:35 par KHS
      Ondes de choc : Rachid Achachi reçoit Alain Soral

      L’Eucharistie chrétienne abolit les sacrifices de l’antiquité tout en en conservant la mémoire, ainsi que l’Ancien Testament ; le frisson qu’elle vous inspire est à la fois mystérieux et naturel, en tout cas quelque chose de sérieux à méditer puisque vous priez pour que cessent les carnages.

       
    • #3522801
      Le 22 avril à 20:37 par ProtégeonslaPalestine
      Ondes de choc : Rachid Achachi reçoit Alain Soral

      Merci pour ces passages utiles. Plus je les relis, moins je comprends l’usage dévoyé qui en est fait dans le rite. Une enquête archéologique met en évidence les éléments suivants :

      1- La transcription de la parole de Jésus de Palestine de l’araméen à l’hébreu, puis de l’hébreu au grec ancien, enfin du grec ancien au latin qui sert de base à la version vernaculaire que vous citez, a connu des altérations involontaires et des réécritures idéologiquement orientées, qui jettent un doute sur ces formulations.

      2- L’Église de Rome véhicule de L’eucharistie une compréhension littérale qui ne fait pas l’unanimité dans le monde chrétien : nombre de dénominations rejettent l’idée de communion magique via la consommation de la chair et du sang de Jésus, préférant se contenter de nourritures proprement spirituelles.

      3- L’histoire des idées suggère que la méprise remonte au 20 mai 325 : le concile de Nicée est organisé à l’initiative de l’empereur Constantin 1er. Le pape Sylvestre refuse de se rendre à cette mascarade turque : son statut de successeur de Pierre faisant de lui l’autorité suprême de l’Église, le respect de la chaîne hiérarchique voulait que le pape soit celui qui convoque et non pas celui qui est convoqué comme un subordonné.

      Il en découle que la décision de condamner l’arianisme (doctrine selon laquelle Jésus et le Saint Esprit sont des entités distinctes de Dieu) sera prise par 220 évêques d’Orient, dont les patriarches d’Antioche, Alexandrie, Constantinople et Jérusalem et à peine 5 évêques latins venus d’Occident : la Raison hellénique fut la grande absente du débat sur la consubstantiation. Nous en mesurons aujourd’hui les conséquences funestes.

      Problème : L’interprétation des Écritures chrétiennes est le résultat de transactions politiques, de jeux de domination, et de rivalités entre les empires et ce qui fut autrefois le saint siège. L’eucharistie est le vivant témoignage de ces luttes au long cours.

       
    • #3522807
      Le 22 avril à 20:58 par inférence.déductive
      Ondes de choc : Rachid Achachi reçoit Alain Soral

      @ProtégeonslaPalestine

      1 - Jean 1.1 ; Jean 3:16 à 19 ; Jean 20.28 à 29 ; Matthieu 16.15 à 19 ; Matthieu 28.19 ; Épitres de Paul aux Romains 9.5 ; Épitres de Paul aux Hébreux 1.5 à 9 ; 2ème Épitre de Pierre 1.1 à 8 et 1.11. Jude 1 :17 à 25. Les Acte des Apôtres 2:36. Matthieu 12:41 à 42, entre autres.

      2 - Marc 14:22 à 24 ; Luc 22:19 à 20 ; Corinthiens (1) 11:23 à 30. Matthieu 26:26 à 28, entre autres.

      Il y a certes quelques différences entre nos deux religions, mais ce n’est pas contre la votre que je vous réponds, mais pour la mienne, que je vous partage à votre invitation.

      Saines méditations à vous.

       
    • #3522827
      Le 22 avril à 21:58 par Toro
      Ondes de choc : Rachid Achachi reçoit Alain Soral

      @Protegeonslapalestine

      Vous avancez un raisonnement qui s’appuie sur des certitudes historiques fragiles, voire douteuses, en présentant comme des faits établis ce qui relève en réalité d’hypothèses discutables, souvent reprises dans des cercles polémiques mais peu fondées historiquement : la chaîne de transmission des Évangiles n’a jamais été araméen-hébreu-grec-latin comme vous le décrivez (les textes originaux sont en grec, non en hébreu), et les variantes de traduction, bien réelles, ont fait l’objet d’un travail philologique critique depuis des siècles, ce qui invalide l’idée d’une corruption idéologique profonde ; sur le plan théologique, l’eucharistie n’a jamais été réduite à une "communion magique", et la diversité des interprétations entre Églises ne remet pas en cause sa place centrale ni son enracinement scripturaire clair (Luc 22, Jean 6, 1 Corinthiens 11) ; quant au concile de Nicée, le récit que vous en faites est largement biaisé : le refus de déplacement du pape Sylvestre n’a jamais signifié une opposition dogmatique, et la décision de condamner l’arianisme, si elle fut effectivement orientée contre des courants orientaux, s’inscrit dans un effort de clarification doctrinale largement partagé par la suite dans tout le monde chrétien ; enfin, réduire l’eucharistie à une "trace de jeux de domination" revient à rabattre vingt siècles d’expérience spirituelle, liturgique et humaine sur une lecture strictement politique, ce qui ne tient ni historiquement ni existentiellement : vous partez d’un soupçon idéologique pour rejeter l’ensemble, sans interroger ce que vivent ceux qui, dans le silence, trouvent dans ce geste un lieu de don, de mémoire, et de foi incarnée.

       
    • #3522841
      Le 22 avril à 23:06 par KHS
      Ondes de choc : Rachid Achachi reçoit Alain Soral

      De rien, avec joie. À moins qu’il s’agisse d’un tour rhétorique, vous avouez votre incompréhension, ce qui est tout à votre honneur. Personne ne vous oblige à participer à un rite chrétien post nicéen contre votre volonté. Vous mentionnez un "problème" qui semble lié à la réalité pratique, historique, politique — aux enjeux de la religion chrétienne, laquelle en effet n’est pas confinée à un temple, un raisonnement ou on ne sait trop quelle pureté textuelle originaire d’où la réalité profane devrait jaillir, si possible sans chair ni os.
      Mais le bon Dieu trinitaire du christianisme a condescendu à s’incarner ici-bas en homme parmi les hommes sans rechigner ni snober personne.

       
    • #3523243
      Le 24 avril à 06:27 par paramesh
      Ondes de choc : Rachid Achachi reçoit Alain Soral

      je te rétorquerais que le cannibalisme rituel est une eucharistie. manger le cerveau de ses morts est par delà la mort renouer un lien avec ses ancêtres.

       
    • #3523350
      Le 24 avril à 10:43 par KHS
      Ondes de choc : Rachid Achachi reçoit Alain Soral

      L’eucharistie chrétienne consiste justement à abolir ce genre de pratiques païennes, ainsi que la circoncision et tant d’autres monstruosités.

       
    • #3523456
      Le 24 avril à 15:34 par inférence.déductive
      Ondes de choc : Rachid Achachi reçoit Alain Soral

      @paramesh

      La chair de nos morts, ce n’est pas Dieu. Le Christ est ressuscité d’entre les morts, l’Eucharistie n’est donc pas la consommation d’un cadavre, mais la communion avec la Vie elle même, transsubstantié dans le l’Ostie, c’est pour cela que le Christ a dit : Je suis pain de Vie et celui qui me mange n’aura plus jamais faim. (Il s’agit ici des faims humaines qui mènent aux péchés, souvent confondu avec de l’amour.)

       
    • #3523526
      Le 24 avril à 18:07 par KHS
      Ondes de choc : Rachid Achachi reçoit Alain Soral

      Le plus important n’est pas le rite mais bien l’intelligence des rites. En gardant ses distances, il est même possible de saisir les mystères du christianisme mieux que celles et ceux qui croient savoir quelque chose de spécial en tant que membres de la secte.

      Le Saint Sacrement des catholiques, par exemple, ne se comprend qu’en relation avec les hérésies de l’époque où il a été institué. En soi, en tant que matériel physique et sensible, il n’a pas le moindre "contenu" spirituel, spéculatif ou psychologique. Sa proximité sensible avec le corps humain est plutôt une mauvaise chose, encore plus abrutissante qu’une télé. En écartant le mauvais fétichisme immobilier qui fait dégénérer les catholiques "de race", on comprend d’autant mieux pourquoi l’inquisition dominicaine avait raison contre le catharisme sur le plan philosophique ou théologique.

      Je trouve que le Pape François a allégé le rapport de la sensibilité catholique dégénérée à la lourdeur inepte de son bric-à-brac fétichiste. Au fond, cet homme qui ne désirait pas être Pape et s’est retrouvé otage d’une mafia était bien trop subtil pour ignorer ce genre de vérités familières aux protestants et aux orthodoxes.

       
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