La Hongrie a demandé le vendredi 5 mai la démission du premier vice-président de la Commission européenne chargé de l’Amélioration de la législation, des Relations interinstitutionnelles, de l’État de droit et de la Charte des droits fondamentaux.
Qualifié de « lâche » par le ministre hongrois des Affaires étrangères Péter Szijjártó, le travailliste hollandais Frans Timmermans avait, dans une interview publiée par le quotidien allemand Die Zeit le 3 mai, qualifié d’antisémites les critiques du milliardaire américain d’origine juive hongroise George Soros par le premier ministre hongrois Viktor Orbán.
Acquiesçant à la suggestion qui lui était faite par les journalistes allemands, Timmermans a en effet indiqué avoir été outré par l’antisémitisme de l’intervention d’Orbán devant le Parlement européen fin avril, quand le Premier ministre hongrois avait reproché aux leaders européens de recevoir le spéculateur Soros dont les agissements ont « ruiné la vie de millions d’Européens ».
N’en déplaise au vice-président de la Commission européenne, Soros est bien un spéculateur !
Il est de notoriété publique que George Soros a bâti sa fortune sur la spéculation, et notamment en spéculant lourdement contre la livre sterling en 1992, ce qui lui a valu la réputation de « l’homme qui fit sauter la Banque d’Angleterre ».