Les actions se sont calmées, la semaine dernière. Soit le quantitative easing éternel était déjà dans les cours… soit les investisseurs commencent à se poser des questions. Peut-être que dans une économie où les revenus des ménages sont en chute, il ne fait pas bon posséder des actions. Peut-être qu’une économie qui se développe à peine ne justifie pas les cours boursiers les plus élevés de l’histoire. Et peut-être que la fièvre obligataire à 85 milliards de dollars mensuels de la Fed ne fonctionne pas…
Les économistes, les analystes et les conseillers tentent de comprendre ce que l’assouplissement quantitatif fait, concrètement. La Fed ajoute plus de 1 000 milliards de dollars à l’économie tous les 12 mois ; ça doit bien avoir un petit effet, non ? En théorie, cet argent part dans des réserves… que, en théorie… les banques peuvent prêter à un ratio de 10 pour un… pour un accroissement total potentiel de la masse monétaire de 20 000 milliards de dollars.
Ce n’est pas aussi simple. Ce sont là des surplus de réserves à la Fed. Certains experts affirment qu’elles sont intouchables dans le système de caste financière, qu’elles n’ajoutent rien à la masse monétaire.
Là non plus, ce n’est pas aussi simple. La Fed crée de la devise. Elle achète des obligations que les banques ne veulent plus et n’aiment plus. Les banques prennent ce cash et achètent des obligations US — transférant l’argent de la Fed vers le gouvernement fédéral, qui devrait, sinon, l’obtenir d’autres sources (à des taux d’intérêt plus élevés).
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