Domus :
Et vous confondez les toxicomanes avec les simples consommateurs d’herbes et, troisième catégorie, les consommateurs occasionnels de produits prohibés synthétiques.
Pour la faire courte : Oui je suis d’accord, les jeunes sont très mal informés, la faute à un état paternaliste qui les maintient constamment dans l’infantilisation, ce qui donne des (rares) campagnes de sensibilisations aussi ringardes que grotesques et aussi ridicules que peu crédibles.
Le principe de la RDR (Réduction des Risques) et beaucoup moins hypocrite : informer sur la toxicité, les risques, les effets, sans faire de morale (celle-ci ayant systématiquement l’effet inverse), et surtout... Les informations viennent de personnes consommant ou ayant consommé les dites substances, ou a minima ayant fait partie des proches de consommateurs.
Ces personnes sont beaucoup plus légitimes pour faire de la prévention.
Une personne toxico, alcoolique, etc, ne tombe pas là dedans du jour au lendemain sans raison. Le principal problème n’est pas sa toxicomanie (qui en devient un) mais le mal-être qui l’a facilitée et sans traiter les causes de ce mal-être il n’y a aucun espoir de traiter peu ou prou la toxicomanie.
Enfin, attaché à la liberté individuelle, je suis favorable (pour toutes ces raisons et plus encore) à un état socialiste et nationaliste... Dans lequel le traffic de substances chimiques serait lourdement puni... Et les "drogues" (qui n’en deviennent qu’à partir du développement de l’addiction, donc c’est relatif) seraient légalement disponibles, en vente libre (pharmacies ou bureaux de tabacs)... Exception faite pour l’héroïne, le crack et la cocaïne.
Ceci étant, cela doit impérativement s’accompagner de vraie prévention sérieuse et n’infantilisant pas les usagers.
Et évidemment la plupart des substances de synthèses sont très dangereuses même occasionnellement consommés.
L’ecstasy par exemple engendre à fréquence régulière des troubles de l’humeur : paranoïa, dépression, troubles bipolaires, etc.
Merci de m’avoir lu.