La parité était à l’honneur hier, avec la journée mondiale du droit des femmes, grâce à laquelle les médias subventionnés nous ont servi leurs marronniers sur ces méchants hommes qui usent et abusent de cette « minorité vulnérable » qu’on appelle les femmes. Il ne faut jamais rater une bonne occasion de stigmatiser la majorité masculine française hétérosexuelle qui exploite sans vergogne l’ensemble de la planète. Et si les médias ne savent plus très bien pourquoi ils stigmatisent, la majorité en question trouve, pour sa part, toujours une bonne raison de subir ces stigmates.
Le même jour, pourtant, l’Éducation nationale publiait des statistiques qui démontrent combien ladite majorité exploiteuse se trouve désormais en position d’infériorité globale par rapport aux femmes.
La parité au profit des femmes
Globalement, les statistiques officielles montrent que, sur l’ensemble du cursus scolaire, les filles et les femmes réussissent mieux et bénéficient d’une durée de scolarité plus longue que celle des hommes. Le petit tableau qui suit montre comment les filles sont systématiquement, et à toutes les étapes de la vie, mieux scolarisées que les garçons :
On le voit, l’écart peut atteindre près de 10 points à certains âges de la vie, notamment à 20 et 21 ans.
Le résultat de ces différences est simple : le taux d’accès au baccalauréat est beaucoup plus élevé chez les filles que chez les garçons. Là encore, le schéma publié par le ministère est édifiant :
Alors que, en 2000, les filles et les garçons divergeaient de 12 points dans le taux de détention du baccalauréat, cet écart est désormais de plus de 13 points.
Sur ces chiffres simples, soutenir qu’il existe une discrimination défavorable aux filles est donc totalement mensonger. En réalité, ce sont surtout les garçons qui ont besoin de discrimination positive aujourd’hui.