Le ministre de l’Agriculture veut "connaître la vérité" sur la pollution engendrée par les pesticides utilisés en Martinique et à la Guadeloupe pour protéger les plantations de bananes, alors qu’un rapport explosif sur le sujet sera publié demain.
La situation est « très grave » aux Antilles. Sur Europe 1 lundi matin, le ministre de l’Agriculture, Michel Barnier, n’a pas cherché à cacher son inquiétude quant aux risques sanitaires provoqués par l’usage intensif de pesticides en Martinique et en Guadeloupe.
Le professeur Dominique Belpomme, cancérologue réputé, rendra public demain un rapport explosif sur le désastre provoqué par le recours massif au chlordécone, un pesticide fortement toxique, dans les Antilles. Dans Le Parisien, le médecin parle notamment d’un « véritable empoisonnement » du sol et de l’eau, et estime que cette affaire se révèle beaucoup plus grave que celle du sang contaminé ».
Pour preuve des effets du chlordécone, mais aussi d’autres pesticides comme le paraquat et « plusieurs dizaines d’autres », employés dans « des conditions très opaques », le cancérologue cite notamment le taux « majeur » (le second mondial) de cancers de la prostate aux Antilles.
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La situation est « très grave » aux Antilles. Sur Europe 1 lundi matin, le ministre de l’Agriculture, Michel Barnier, n’a pas cherché à cacher son inquiétude quant aux risques sanitaires provoqués par l’usage intensif de pesticides en Martinique et en Guadeloupe.
Le professeur Dominique Belpomme, cancérologue réputé, rendra public demain un rapport explosif sur le désastre provoqué par le recours massif au chlordécone, un pesticide fortement toxique, dans les Antilles. Dans Le Parisien, le médecin parle notamment d’un « véritable empoisonnement » du sol et de l’eau, et estime que cette affaire se révèle beaucoup plus grave que celle du sang contaminé ».
Pour preuve des effets du chlordécone, mais aussi d’autres pesticides comme le paraquat et « plusieurs dizaines d’autres », employés dans « des conditions très opaques », le cancérologue cite notamment le taux « majeur » (le second mondial) de cancers de la prostate aux Antilles.
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