Tiens, les cocktails Molotov sur les flics ça me rappelle Maïdan à Kiev.
Ça avait commencé comme ça et puis on connait la suite.
Cela m’évoque deux choses :
1 - Jeter un cocktail molotov, ce n’est pas la même chose que jeter un cailloux. Ce n’est pas la même logistique. C’est de la guérilla, pas de la contestation. J’ai dans l’idée qu’un cocktail molotov est un signe de préméditation, donc d’organisation. On est plus dans la manif de contestation. De plus, pour moi, il y a vraiment une volonté de faire très très mal à un humain, qu’il soit marqué de souffrance à vie, et avec l’espoir que l’aide ait du mal à intervenir (avec le feu). Je pense qu’il y a une barrière psychologique de passée dans cet acte.
Vouloir bruler un homme n’est pas anodin pour moi.
2 - Ayant un père et un frère policier, je n’arrive pas à me dire que les flics sont des gens différents. J’ai du mal avec la police, mais je me dit que si je perds mon frère ou mon père à cause de ça, ça ne vas pas être cool. Quand, je regarde un flic, j’y vois un humain qui galère avec la vie comme nous tous. Et avec qui autour d’un bon repas, on peut passer un bon moment.
Ce ne sont que des prolétaires dans ce grand théâtre d’entourloupe, comme nous.
Il n’y a qu’à attendre, qu’ils nous rejoignent, comme en Italie.
Bien sur qu’ils faut que les gens qui fouttent le feu à d’autre gens soit puni à hauteur de la gravité de leur acte mais sans haine.
Répondre à ce message