Il ne s’agit rien de moins que de nouvelles opérations de titrisations de créances recouvrables vendues à Greensilll contre des prêts accordés aux émetteurs des factures, couvertes par une compagnie d’assurance nippone, pour rehausser la note de crédit des obligations offertes au marché Greensilll était initialement spécialisée dans l’affacturage en trade finance (import/export), avant de se transformer en société Fintech,, leader, dans son domaine, grâce a des algos permettant soi-disant une évaluation rapide et efficace des titres collatéralisés dont le placement en Bourse était facilité par Crédit suisse sur les conseils avisé de David Cameron. Dans l’affaire des subprimes, les crédits couverts par les titres étaient seulement dégradés. Ici ils sont tout simplement parfois absents, sans que Crédit suisse n’ait réalisé la chose, malgré ses obligations légales de "due diligence" ; avant qu’un employé indélicat de Greensill ne vende la mèche et que la compagnie d’assurance rehausseur de crédit ne se désiste au grand dam des investisseurs pris de panique. Mieux encore, D. Cameron a essayé d’utiliser les fonds Covid alloués par le Trésor nritannique, pour renflouer les milliards de pertes encaissées par Greensill,du fait de la vente massive des titres collatérailsés. Il est exposé à des poursuites pour infraction directe avec la loi contre les délits de corruption (sleaze laws), dont l’initiative revenait à D. Cameron lui-même ; lorsqu’il était premier ministre, comme d’ailleurs la transposition en droit anglais des directives européennes de gestion du risque. On est donc assez loin de la couverture des pharmacies anglaises évoquées par Jovanovic et beaucoup plus proches de dérivés de crédit qui ont une nouvelle provoqué un nouveau scandale avec la complicité de banques déjà épinglées en 2008. Plus ça change, moins ça change.
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