Alors que les immolations par le feu se multiplient dans le monde arabe, plus de vingt-cinq personnes ont tenté de mettre fin à leur jour de cette manière en Algérie en une semaine, dont vingt harraga* à bord de leur embarcation. À l’origine de ce geste suicidaire : une grande détresse sociale et psychique, aggravée par des traumatismes récents...
Bordj-Menaiel, à une centaine de kilomètres à l’est d’Alger, mercredi 12 janvier : Mohamed Aouichia, 41 ans, agent de sécurité, s’asperge d’essence et allume le feu, dans l’enceinte de la sous-préfecture où il travaille. Relogé après des inondations en 2001 et le séisme de Boumerdès en 2003, il s’était inscrit sur une liste d’attribution de logements sociaux et attendait depuis sept ans une réponse. Il est aujourd’hui dans le coma.
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