Le gouvernement et ses maîtres rament pour nous faire détester le peuple russe.
Chaque jour, les Français sont éduqués et rééduqués à haïr les Russes. Pour l’instant, ça ne marche pas trop. On verra si les jeunes sortis du SNU partent vers l’est en chantant et mourir pour Macron ou pour Attal en 2025, et si les Français de 18 à 55 ans répondent massivement à la mobilisation pour sauver le régime européiste qui détruit progressivement la France.
On a notre petite idée mais on la garde pour nous.
Pour l’instant, on en est à la cyberguerre, pas encore aux tranchées comme à Bakhmout ou Avdiivka.
Des « manœuvres informationnelles hostiles » que la « France condamne fermement ». Alors que la guerre en Ukraine entre bientôt dans sa troisième année, et que de nombreuses élections vont mobiliser les opinions publiques à travers le monde, l’organisme français de lutte contre les ingérences numériques étrangères Viginum a révélé, lundi 12 février, l’existence d’environ 200 « portails d’information » servant à diffuser de la propagande pro-russe à destination des soutiens de Kiev en Europe. Voici ce que l’on sait de ce réseau surnommé « Portal Kombat ».
Trois « écosystèmes » de sites de propagande
(...) La plus grande partie (147) appartient à l’« écosystème historique ». Cet ensemble de sites créés depuis 2013 ciblait avant tout « des audiences russes et ukrainiennes », avec des noms de domaine comportant le nom de localités des deux pays. « Plusieurs de ces sites, notamment ceux qui ciblaient l’Ukraine, sont aujourd’hui inactifs ou hors-ligne », note Viginum.
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Fondés en juin 2023, les sites les plus récents appartiennent à « l’écosystème Pravda », mot russe qui signifie « vérité », et qui renvoie au nom de l’ancien quotidien du Parti communiste soviétique. Au nombre de cinq, ils visent directement « plusieurs pays occidentaux qui ont publiquement affiché leur soutien à l’Ukraine » : la France (avec pravda-fr.com), l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse (pravda-de.com), la Pologne (pravda-pl.com), l’Espagne (pravda-es.com), le Royaume-Uni et les États-Unis (pravda-en.com).
Viginum estime « avec un haut degré de confiance » que ces trois groupes « appartiennent à la même infrastructure numérique ». Le réseau a été surnommé « Portal Kombat » par l’organisme, « en référence à [sa] stratégie informationnelle offensive » et à la célèbre série de jeux vidéo Mortal Kombat.
Des publications massives, automatisées et ciblées
L’objectif du réseau est de « couvrir le conflit russo-ukrainien en présentant positivement “l’opération militaire spéciale” [le nom donné par la Russie à l’invasion] et en dénigrant l’Ukraine et ses dirigeants », affirme Viginum. Pour ce faire, les sites publient des contenus « très orientés idéologiquement [qui] exposent des narratifs manifestement inexacts ou trompeurs ».
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Pour maximiser leur influence, ces sites publient de manière massive et automatisée : le système Pravda a publié plus de 152 000 articles en moins de trois mois (entre le 23 juin et le 19 septembre), selon Viginum. Aucun contenu original là-dedans, mais des reprises de textes majoritairement tirés « des comptes de réseaux sociaux d’acteurs russes ou pro-russes, des agences de presse russes et des sites officiels d’institutions ou d’acteurs locaux ».
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Des effets en principe limités en France
« Malgré un système élaboré, les conséquences en France sont restées modérées », explique Viginum au Figaro. Les audiences des sites du réseau Pravda paraissent faibles par rapport au nombre de contenus publiés : pravda-fr a enregistré seulement 10 700 visites en novembre 2023, soit moins que les versions polonaise (17 600), allemande (34 400), anglophone (36 700) et espagnole (55 000).
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