Le centre de décision du lobby militaro-industriel américain nous semble infiniment plus dangereux qu’un demi degré en plus dans 50 ans ou un en plus dans 100 ans. On rappelle que la doctrine nucléaire américaine n’est pas défensive : elle consiste à frapper en premier. C’est à se demander si la propagande réchauffiste n’émane pas de l’agence de com’ du Pentagone, à savoir la CIA. Alors, le réchauffement, un contre-feu produit uniquement pour intoxiquer les courte-vue ?
Nous avons interrogé la planète, elle nous dit qu’effectivement la guerre généralisée entre pays nucléaires est plus dangereuse, à court, moyen et long terme, qu’un degré de plus à l’horizon 2100. Le Pentagone vit par et pour la guerre : sans conflit armé, il périclite. Et quand l’Amérique commence à perdre de son influence, alors le Pentagone augmente le niveau de menace. Pour le monde.
Alors pourquoi les jeunes de tous les pays (occidentaux) frappés par le virus de l’éco-anxiété ne changent-ils pas de cible ?
D’abord parce que leur esprit n’est encore que de surface : la profondeur de pensée viendra plus tard, avec tous les pièges de la politique. Des chercheurs ont établi qu’un conflit nucléaire mondial aurait vraiment des effets sur le climat, et pas dans 100 ans seulement.
Et là, on ne parle plus de réchauffement à deux balles au centre de Paris, mais d’une chute des températures de 7 degrés !
Et si la psychose du réchauffement cachait une possible glaciation nucléaire ?
Parmi les scénarios possibles, les auteurs de l’étude ont envisagé un conflit régional entre l’Inde et le Pakistan d’une part - avec l’explosion d’environ 500 armes atomiques d’une puissance de 100 kilotonnes, et une guerre globalisée entre l’OTAN et la Russie d’autre part - utilisant quelque 4 400 armes nucléaires de puissance équivalente.
Les bombardements touchant les villes et les zones industrielles entraîneraient, selon l’étude, de gigantesques incendies rejetant respectivement jusqu’à 47 milliards de kg et 150 milliards de kg de fumée et de suie vers la haute atmosphère, c’est-à-dire à plus de 70 km d’altitude. (...)
Dans tous les scénarios simulés par les chercheurs, les explosions atomiques libéreraient du carbone dans la stratosphère, bloquant les rayons du soleil. Ainsi, au cours des premiers mois suivant les détonations, la température mondiale moyenne chuterait d’environ 7 °C, soit un changement plus important que lors de la dernière période glaciaire – qui s’est achevée il y a 11 700 ans.
Avec le refroidissement global, les glaces gagneraient plus de 15 millions de kilomètres carrés sur les océans tout en atteignant une profondeur de près de 2 mètres dans certains bassins, bloquant ainsi la navigation dans l’hémisphère nord ainsi que l’accès à d’importants ports commerciaux, tels que celui de Tianjin à Pékin, de Copenhague, et de Saint-Pétersbourg.
Pire encore, la photosynthèse (croissance des plantes à partir de l’énergie du soleil) serait non seulement bloquée sur la terre ferme, faisant chuter drastiquement les récoltes et bouleversant l’agriculture mondiale, mais aussi dans les océans – où le phytoplancton constitue la base des chaînes alimentaires, provoquant une famine au sein des écosystèmes marins et mettant un coup d’arrêt à la pêche ainsi qu’à l’aquaculture.
Conclusion de cette flippante mais réaliste étude : un âge glaciaire nucléaire, avec des effets en surface et en profondeur pour des décennies, des siècles et des millénaires. On conseille donc aux jeunes éco-anxieux d’aller manifester devant le Pentagone, et pas dans les rues des grandes villes, tranquillement, au soleil, avec la bénédiction des journalistes complices.
Hé, les jeunes politisés, ne pas se tromper de combat est quand même la première des priorités.