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Pourquoi les LGBT allemands ne rendent-ils pas hommage aux homosexuels SA assassinés ?

Le Parlement allemand commémorera pour la première fois l’année prochaine les victimes du régime nazi, qui ont été persécutées et tuées pour leur identité sexuelle ou de genre, a déclaré vendredi le président du Bundestag. Le 27 janvier, journée internationale de commémoration de l’Holocauste, les députés allemands placeront ces victimes « au centre de la cérémonie de commémoration », a déclaré Baerbel Bas au quotidien Tagesspiegel. (Le Figaro)

La question est d’actualité : le lobby LGBT allemand veut sa part de Shoah, et réclame désormais un hommage catégoriel à « ses » victimes, c’est-à-dire les homosexuels des camps de concentration allemands. Le sujet est sensible : du vivant de Claude Lanzmann, on ne pouvait pas impunément faire un film sur la Shoah, il y avait Shoah, et le reste. Chasse gardée ! Aujourd’hui que le réalisateur sioniste est mort, les Shoah movies (un genre comme un autre) surgissent un peu partout. Rassurez-vous, on parlera des homos, des SA et des SS juste après. Le contexte, toujours le contexte.

 

 

 

Après le Fils de Saul, sensé représenter le cœur de la machine de mort allemande en Pologne, et qui a été considéré comme l’anti-Liste de Schindler par Lanzmann, qui exigeait de ne pas esthétiser la souffrance – or, même en faisant dans le gris, le dur et le sale, on est dans une esthétique –, nous découvrons Le Rapport Auschwitz, qui narre l’histoire assez floue de deux évadés du camp de Haute-Silésie, un film inspiré du livre du Slovaque Rudolf Vrba, Je me suis évadé d’Auschwitz.

 

 

C’est l’histoire de deux types qui s’échappent d’un camp ultra sécurisé en se planquant sous des planches de chantier, dans l’enceinte du camp, donc entre des rangées de barbelés et les champs de mines, un exploit obtenu par le saupoudrage de tabac noir qui a empêché les chiens des SS de les renifler (ici, il s’agit vraiment de bergers allemands, pas de l’expression « chiens de SS » ou autre).

Les deux évadés traversent la Pologne et retournent en Slovaquie, puis en Hongrie, où ils vont tenter de dissuader les membres du Judenrat local (celui de Budapest) de fournir des listes de juifs aux Allemands, un peu comme l’UGIF à Paris en 1942, toutes proportions gardées. Le journal La Croix (ni gammée ni de David, mais la croix catho), peu suspect d’antisémitisme, n’a pas aimé. Peut-être est-ce la peur d’une réaction violente du Lanzmann, même d’outre-tombe ?

S’inspirant d’une histoire vraie, Le Rapport Auschwitz souhaite montrer les horreurs de la solution finale et le peu de crédit qu’y ont apporté les Alliés. Mais le réalisateur slovaque Peter Bebjak n’a pas réussi son pari. Par des plans longs et fixes, il insiste de manière graphique et froide sur la violence du camp d’extermination nazi. Des scènes d’une cruauté peu imaginable s’enchaînent. Rien n’est épargné au spectateur.

Pour organiser leur plan, les deux protagonistes se retrouvent dans un hangar, où s’amoncellent sans considération les corps sans vie des victimes gazées, prêtes à être incinérées. Plus tard, à l’annonce de la mort de son fils sur le front de l’Est, un officier SS fait enterrer une vingtaine de prisonniers jusqu’au cou, pour les écraser sous les sabots de son cheval. Peter Bebjak choisit de ne pas montrer les chambres à gaz et les fours crématoires : Wetzler et Rosenberg ne les ont jamais connus directement.

Pourquoi tout ce cinéma ? Parce qu’on est dans la période de commémoration de la libération du camp d’Auschwitz, et que certains en profitent, comme le réalisateur slovaque, pour lancer leur produit.

 

 

Cela a aussi été le cas du lobby LGBT allemand, et là on va parler de la Nuit des longs couteaux. Quoi de mieux que ce petit montage des Damnés, du grand Visconti ? Lui n’a pas eu peur d’esthétiser, nous découvrons la débauche des chefs SA, dont certains étaient homosexuels, ce qui a servi à Hitler (mais surtout à Himmler) de prétexte pour les éliminer.

 

 

 

Une autre explication, plus politico-économique, veut que l’élimination de l’aile révolutionnaire de l’hitlérisme (les SA) ait été la contrepartie de l’appui du grand patronat allemand à la politique de réarmement de Hitler.
De l’autre côté, chez les Soviétiques, au même moment ou presque, Staline liquidait la vieille garde bolchevique, avec une forte prédominance juive.

On revient au présent et on pose notre question aux LGBT allemands, qui devraient être solidaires de leurs frères de sexe, les SA qui ont été abattus comme des chiens (ou des chiennes) par la garde noire de Himmler durant cette fameuse nuit du 29 au 30 juin 1934 : les homosexuels nazis valent-ils moins que les homosexuels des camps ? Pourquoi cette discrimination ? Les homosexuels ne sont respectables que s’ils sont de gauche ?

Pour le respect de toutes les victimes de l’homophobie !

 






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20 Commentaires

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  • #3000015

    La claque que je me suis prise quand j’ ai vu "Les damnés" pour la 1ère fois en 1978, j’ étais juste majeur et venais d’ avoir le bac. J’ avais un très bon professeur d’ histoire qui nous avait encouragé à voir ce film.
    L’ occasion aussi de découvrir cet acteur énigmatique, au regard fuyant voir apeuré, Dirk Bogarde, que l’ on peut apercevoir à la fin de ce court extrait, comme aspiré dans cette spirale du vice qui allait emporter le monde entier.
    Et cette histoire recommence en plus grand ! Ce n’ est plus une fiesta homosexuelle dans un chalet bavarois maintenant, c’ est toute la lie LGBTQi en plein air dans toute la turpitude occidentale.

     

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  • #3000048

    Eh oui le LGBT et Ernst Röhm (chef des SA) sont incompatibles. C’est bien de le rappeller. Gay (mot américain) et homosexuel ne sont pas des synonymes. Merci à ER pour l’article.

     

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  • #3000065

    Toutes ces fictions manquent de super héros volants bisexuels, de dinosaures et d’épées laser pour être dans l’air du temps.
    Sinon scénariste ne manque pas d’inspiration et d’imagination.

     

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  • "une autre explication, plus politico-économique, veut que l’élimination de l’aile révolutionnaire de l’hitlérisme (les SA) ait été la contrepartie . . . " ?

    A mon sens, ce n’est pas une contrepartie mais une "leçon" !
    Le grand patronat allemand après avoir accepté faussement
    la politique de réarmement, essayait -à travers la prise de contrôle des SA-
    de récupérer sournoisement le pouvoir en manipulant les déviants.
    Hitler et Himmler ont fait un exemple qui a servi de leçon aux capitalistes.
    [ le "SA" devenait de plus en plus une sorte de syndicat patronal et
    de moins en moins national-socialiste ]

     

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  • #3000112

    L’allusion sur l’appui du grand patronat sur le réarmement est pour moi plus plausible ; je me souviens avoir lu (j’avoue ne plus savoir où) que l’Etat Major allemand commençait à s’inquiéter de la montée en puissance des SA, qui n’était ni plus ni moins qu’une milice paramilitaire prête à toutes les dérives. A la date de la "nuit des longs couteaux", cette milice comptait 400 000 membres, ce qui ne pouvait que déplaire aux militaires. L’homosexualité de Röhm et d’autres dignitaires SA était connue de tous.

     

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  • #3000126

    Je suis déjà surdosé, overdosé par le thème que vous exposez . AU SECOURS !!
    vraiment, au secours, parce que nous n’en pouvons plus !

    quant à moi, je tire la chasse afin d’éliminer la puanteur putride de la choix !
    je n’en peux plus !

     

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  • Premierement l’homosexualite n’est ni une maladie ni un crime.
    Deuxiemement ceux qui soutiennent les Nazis en Ukraine et LGBT partout sont les memes qui soutenaient et soutiennent tout et son contraire.
    Le but etant de diviser sans cesse jusqu’a l’explosion de la societe, dont ils sortent vainqueurs de tous. Il n’y a alors qu’a se baisser pour tout prendre.
    C’est la signification religieuse du : on achete quand il y a du sang dans la rue.
    Le sang des autres. Verse pour vous.
    Amen.

     

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    • C’est tout simplement un déséquilibre hormonal.
      Penchez vous sur le cas du médecin danois Carl Vernet, grand spécialiste des annees 1930-45 de la thérapeutique de rééquilibrage hormonal pour les deux sexes.
      Bien sur que l’on peut rendre aussi les gens malades par des ajouts calibrés d’hormones dans la nouriture, les boissons, produits cosmétiques etc. Cela va dans les deux sens : soigner et empoisonner.

       
    • Si c’est à la fois une maladie et un crime, tu as donc tout faux

       
    • On peut dire qu’ils sont hormonalement malade !

       
    • Merci Marie de nous rappeler des évidences, non l’homosexualité n’est ni un crime ni une maladie en soi. Au pire c’est une névrose oedipienne mais une névrose n’est pas une maladie.

      Quant aux abrutis qui nous parlent d’hormones, et dont visiblement le niveau de connaissance scientifiques tient dans un dé à coudre, fermez vos gueules. Les hormones sexuelles chez les êtres humains n’ont aucun rôle dans la détermination de l’objet du désir. Si vous donner de la testostérone à une femme (par ex dans le bodybuilding), elle ne devient pas lesbienne, certes elle va devenir un peu camioneuse mais elle sera toujours attirée sexuellement et affectivement par les hommes. Il y a une dissociation chez l’être humain entre les manifestations des caractères sexuels (le tempérament) et l’objet du désir. Cette dissociation provient du développement du neocortex préfrontal qui permet l’accès à la fonction symbolique(donc l’oedipe).

      Donc on rappelle, l’équation de base :

      homosexualité (masculine) = petit garçon hypersensible + père déficient + mère abusive + contexte familiale de triade narcissique (l’enfant n’existe que pour les besoins de ses parents jamais pour lui même, syndrome du "gentil petit garçon à sa maman").

      Les anglophones pourront se référer aux travaux du Dr Nicholosi.

      Pour l’hypersensibilité, il y a un petit article intéressant sur wikipédia et voire aussi les travaux de Elaine Aron.

      Le prochain qui parle d’hormone c’est une paire de claques.

       

  • Les homosexuels ne sont respectables que s’ils sont de gauche ?



    Certains membres des Sections d’assaut (SA) du Parti national-socialiste des travailleurs allemands, successeur du Parti des travailleurs allemands se définissant comme populaire et ouvrier, pourraient pourtant prétendre à cette "respectabilité".

    En effet, les SA comptaient à l’origine deux mouvances : celle anticapitaliste et apparentée à la gauche ouvrière en Allemagne du Nord, incarnée par Röhm, et une seconde, la base du mouvement, située à Munich, moins idéologique, qui absorbera finalement la première après la Nuit des longs couteaux... 

     

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  • Homosexuel de gauche ou de droite c’est pareil , quel dommage que les politiciens ont demandé aux scientifiques de dire que l’homosexualité n’est pas une maladie, ça en revient à dire qu’un noir n’est pas le contraire d’un caucasien, c’est qui est bien sûr une arnaque de la même trempe que le "Judéo-christianisme" qui n’a jamais existé ou que le fait que nos voitures thermiques polluent alors que tout ça est fait pour qu’ils changent de modèle et qu’ils fassent de l’argent sur l’électricité.

     

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  • #3000637

    Cette nuit des longs couteaux est pour moi le début de la fin.
    La force du national-socialisme a été son articulation : SA (gauche du travail) et SS (droite des valeurs), en simplifiant.
    L’adaptation germanique du fascisme italien.
    Et la reprise du thème du social aux bolcheviques cosmopolites.
    Éliminer les SA, cela a conduit à une idéologie presque exclusivement nationaliste et donc insuffisante.
    La guerre est venue masquer tout cela et seul le magnifique engouement patriotique est resté. Il n’y avait plus qu’un fer au feu.
    Un mouvement social-national, authentique, en temps de paix, se doit de réintégrer la composante "SA" dans la réflexion.

     

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