Suite à l’audience du 6 avril 2016 dans le procès opposant Alain Soral aux époux Klarsfeld, largement instrumentalisés dans cette affaire par les associations dites « antiracistes », l’émission Dans le prétoire diffusée le vendredi 8 avril 2016 sur France Inter posait la question : « Faut-il systématiquement poursuivre les polémistes pour leurs dérapages ? »
Maître Wagner, avocat de Jean-Marie Le Pen :
« Vous avez une masse d’associations qui déclenchent des poursuites. Il y en a tout le temps, tous les jours, contre tout le monde. Il est bien évident que le résultat c’est la restriction de la liberté d’expression, et il est évident que désormais toute personnalité qui sort un peu de la norme se voit poursuivie. Quand on relit les polémistes du XIXème siècle, mais ils ne tiendraient pas deux minutes dans notre société ! »
Maître Drici, avocat d’Alain Soral :
« Si on veut combattre des idées, le meilleur endroit ce n’est absolument pas le tribunal, c’est le débat d’idées, c’est-à-dire qu’il faut les confronter, leur apporter la contradiction, mais il ne faut pas les renvoyer devant les juges. »
Maître Stéphane Lilti (photo ci-dessus), avocat de l’UEJF et vice-président de l’association J’accuse !, à l’origine des poursuites contre Alain Soral dans le procès dit de la « Quenelle de Berlin » :
« Les poursuites systématiques seraient contre-productives, mais elles sont loin d’être systématiques. Aujourd’hui Soral, en moyenne, viole cinq ou six fois la loi par jour, hein, presque page par page sur son site Égalité & Réconciliation. »
Écouter l’émission :