Dans la communication de l’OTAN, reprise point par point et sans sourciller par nos grands journaux indépendants qui font honneur à la déontologie, une déontologie américaine s’entend, il y a du faux, beaucoup de faux, car l’impérialisme US avance toujours masqué, mais il y a du vrai. Ainsi, les Américains avaient bien prévenu que les Russes allaient attaquer et ce, bien avant le 24 février 2022, date de la fin officielle de l’Europe post-1945. Mais quand on dispose des meilleurs satellites militaires, c’est chose facile.
Des dizaines de satellites espions silencieux appartenant aux pays de l’OTAN captent les communications entre le Kremlin et les principaux commandants des forces militaires russes, tout en suivant les mouvements des colonnes de chars et de véhicules de combat russes qui avancent vers Kiev, Kharkov, Belgorov et Mariupol à travers les plaines ukrainiennes.
Ils scrutent également depuis l’espace les positions des batteries d’obusiers, de canons, de lance-roquettes et de missiles surface-surface qui soutiennent les avancées des unités de combat russes. Et, bien sûr, ils évaluent les dégâts qu’ils ont infligés, avec les avions et les hélicoptères d’attaque de Moscou, aux bases aériennes, aux installations portuaires, aux installations radar et aux positions défensives du gouvernement de Kiev. (...)
Les États-Unis sont la nation qui possède la plus grande collection de satellites espions et la plus avancée technologiquement. L’organisation responsable du développement, de la fabrication, du lancement et de l’exploitation de ces plateformes orbitales secrètes est le National Reconnaissance Office, ou NRO, une sorte de service de renseignement spatial qui travaille 24 heures sur 24, 365 jours par an. Les données et les images sont transférées pour analyse au Pentagone, au Conseil national de sécurité, au département d’État d’Antony Blinken et aux différentes agences de renseignement américaines. (atalayar.com)
Revenons sur Terre : les observateurs plus ou moins antirusses se demandent si Poutine va se contenter du Donbass, s’il ne va pas créer un couloir jusqu’en Moldavie et jusqu’à Kaliningrad, que l’Union européenne est en train de couper.
Un point d’histoire sur Kaliningrad s’impose.
La région russe de Kaliningrad est une enclave stratégique et militarisée, siège de la flotte russe en mer Baltique, séparée du reste de la Russie. Elle est entourée de la Lituanie et la Pologne, deux membres de l’Otan et de l’Union européenne qui soutiennent fermement Kiev depuis le début du conflit en Ukraine. D’une superficie de 15 000 mètres carrés, Kaliningrad était au XIXe siècle un territoire allemand. Cette cité prussienne portait le nom de Königsberg jusqu’à sa conquête par l’Union soviétique en 1945, lorsqu’elle a défait l’Allemagne nazie. Avec l’indépendance des États baltes de l’URSS en 1991, le territoire s’est retrouvé enclavé. (La Dépêche )
On parle désormais de blocus de l’enclave de Kaliningrad, à laquelle les Russes ont répondu par une menace de désenclavement militaire. Les Lituaniens, soumis aux décisions de l’OTAN et de sa bonne fille l’UE, commencent à trembler. Irrémédiablement, dans le conflit de 2022, s’invitent les fantômes de la Seconde Guerre mondiale.
Nazis & their collaborators killed 370000 civilians in during #WWII. Soviet Union lost 80600 soldiers & officers during liberation of #Lithuania. Vilnius forgot this, #Nazi ideology is widespread in , incl annual Nazi parades.#NoToNazism @mfa_russia https://t.co/OCuaNtpkCy
— Russian Embassy, UK (@RussianEmbassy) June 24, 2022
Les Allemands accusent Poutine de déclencher la faim dans le monde en bloquant les exportations de blé ukrainien ? Medvedev réplique par le siège allemand de Leningrad de 1941 à 1944, qui a vu près d’un million de Russes crever de faim.
2️⃣ blocus pendant 900 jours, où près de 700 000 personnes sont mortes de faim."
Traduction : ferme bien ta bouche !
TARKOVhttps://t.co/C9LcIQ4mCj— BOUABRÉ CEAUGROUH (@BCeaugrouh) June 24, 2022
Personne ne sait comment ce conflit va se développer, mais ce qu’on sait, c’est qu’un incendie ne s’éteint pas en jetant de l’huile sur le feu. Ce que l’OTAN fait avec la promesse d’intégrer l’Ukraine à l’UE, c’est-à-dire d’otaniser ce pays. En attendant, les pays qui se soumettent au diktat européiste en souffrent directement : c’est le cas de la Bulgarie.
La Bulgarie était chaude pour voter des sanctions contre la Russie. Résultat 1 : la stoppe la livraison de gaz. Résultat 2 : Inflation 15,6%. Résultat 3 : Le gouvernement a été renversé hier par une motion de censure à l’assemblée nationale pour mauvais résultats économiques.
— ange gabriel (@thalassa2008) June 23, 2022
Sur le terrain, les combats d’artillerie continuent. L’information passe difficilement le filtre de la propagande occidentale mais parfois, du bout des lèvres, on apprend que le rouleau compresseur russe avance.
#Ukraine 22/06 Les attaques RUS sont précédées d’un bombardement massif d’artillerie.
Les canons RUS, même peu précis, peuvent être déployés impunément du fait de la supériorité aérienne et font la différence par leur nombre et le volume de feu délivré qui épuise nerveusement. pic.twitter.com/xlib80pjd4— cedric mas (@CedricMas) June 22, 2022
#Ukraine 22/06 Une fois les défenseurs UKR épuisés par des bombardements non-stop, l’avance des fait avec des tanks.
Même vieux (ici des T-62M d’une unité de volontaires d’Ossètie), elle suffit à progresser. pic.twitter.com/XZ0HvFXvEw— cedric mas (@CedricMas) June 22, 2022