Selon le baromètre Fiducial, 29% des dirigeants de TPE, les très petites entreprises, craignent de déposer le bilan dans l’année. L’indicateur de prévision d’emploi est négatif pour la première fois.
Ce n’est pas très rassurant. Conséquence mécanique de la crise financière, les difficultés des entreprises, notamment des plus fragiles comme les très petites entreprises (TPE), s’intensifient. Alors que 49% des dirigeants de TPE ont déjà vu leur activité sensiblement baisser du fait de la baisse du pouvoir d’achat des Français, ils sont 63% à anticiper de graves répercussions de la crise sur leur activité selon le baromètre Fiducial.
Des difficultés déjà perceptibles sur leur niveau de trésorerie. En effet, l’indicateur de situation financière - c’est-à-dire le pourcentage d’entreprises constatant une amélioration de leur situation financière comparé au pourcentage de celles constatant une dégradation - plonge de -13 à -23 points en trois mois.
Dans ce contexte délicat, le moral des entrepreneurs plonge. Ils sont maintenant 53% à être pessimistes. Un tel niveau de pessimisme n’avait ét observé qu’une seule fois auparavant : c’était en février 2003, quelques jours avant le déclenchement de la guerre en Irak. Les dirigeants de TPE redoutent en premier lieu une baisse des commandes ou de la consommation des clients (62%), loin devant l’effritement de leur rentabilité (31%), la hausse des prix pratiqués par leurs fournisseurs (27%) ou encore la contraction de leurs marges (21%). Résultat, l’avenir les inquiète. Ils sont 29% à avoir peur de déposer le bilan dans l’année.
Dans cet environnement dégradé, l’emploi souffre. Toujours selon le baromètre Fiducial, les créations nettes de remplacements et de suppressions de postes ont été négatives au troisième trimestre. La situation de l’emploi pourrait empirer au quatrième trimestre à en juger les réponses des chefs d’entreprises, la création prévisionnelle d’emplois ressortant à -1. « Non seulement cet indicateur n’a jamais été dans le rouge depuis la création du baromètre des TPE en 2000 mais en plus il reflète généralement un certain optimisme par rapport à la réalité. Presque un employeur sur deux (48%) exprime sa peur de devoir licencier à cause de la conjoncture économique », note Fiducial.
Les entreprises ont-elles l’impression d’être soutenues par les banques ? A priori, oui. « Peu de TPE ont été jusqu’à présent touchées par une restriction d’accès au crédit (12%). Cependant 36% redoutent de la subir, sachant que 750.000 TPE envisagent en 2009 de recourir à l’emprunt pour financer leurs investissements », observe Fiducial. Toutefois, ce soutien pourrait être plus difficile à obtenir à l’avenir, 37% des dirigeants de TPE craignant que leur banque leur coupe leurs crédits à tout moment. Alors que 78% d’entre eux saluent la réinjection de 22 milliards d’euros de financement des PME via les banques, ils ne sont que 44% à considérer que ces dernières accorderont plus facilement des prêts au cours des prochains mois.
Source : http://www.latribune.fr
Ce n’est pas très rassurant. Conséquence mécanique de la crise financière, les difficultés des entreprises, notamment des plus fragiles comme les très petites entreprises (TPE), s’intensifient. Alors que 49% des dirigeants de TPE ont déjà vu leur activité sensiblement baisser du fait de la baisse du pouvoir d’achat des Français, ils sont 63% à anticiper de graves répercussions de la crise sur leur activité selon le baromètre Fiducial.
Des difficultés déjà perceptibles sur leur niveau de trésorerie. En effet, l’indicateur de situation financière - c’est-à-dire le pourcentage d’entreprises constatant une amélioration de leur situation financière comparé au pourcentage de celles constatant une dégradation - plonge de -13 à -23 points en trois mois.
Dans ce contexte délicat, le moral des entrepreneurs plonge. Ils sont maintenant 53% à être pessimistes. Un tel niveau de pessimisme n’avait ét observé qu’une seule fois auparavant : c’était en février 2003, quelques jours avant le déclenchement de la guerre en Irak. Les dirigeants de TPE redoutent en premier lieu une baisse des commandes ou de la consommation des clients (62%), loin devant l’effritement de leur rentabilité (31%), la hausse des prix pratiqués par leurs fournisseurs (27%) ou encore la contraction de leurs marges (21%). Résultat, l’avenir les inquiète. Ils sont 29% à avoir peur de déposer le bilan dans l’année.
Dans cet environnement dégradé, l’emploi souffre. Toujours selon le baromètre Fiducial, les créations nettes de remplacements et de suppressions de postes ont été négatives au troisième trimestre. La situation de l’emploi pourrait empirer au quatrième trimestre à en juger les réponses des chefs d’entreprises, la création prévisionnelle d’emplois ressortant à -1. « Non seulement cet indicateur n’a jamais été dans le rouge depuis la création du baromètre des TPE en 2000 mais en plus il reflète généralement un certain optimisme par rapport à la réalité. Presque un employeur sur deux (48%) exprime sa peur de devoir licencier à cause de la conjoncture économique », note Fiducial.
Les entreprises ont-elles l’impression d’être soutenues par les banques ? A priori, oui. « Peu de TPE ont été jusqu’à présent touchées par une restriction d’accès au crédit (12%). Cependant 36% redoutent de la subir, sachant que 750.000 TPE envisagent en 2009 de recourir à l’emprunt pour financer leurs investissements », observe Fiducial. Toutefois, ce soutien pourrait être plus difficile à obtenir à l’avenir, 37% des dirigeants de TPE craignant que leur banque leur coupe leurs crédits à tout moment. Alors que 78% d’entre eux saluent la réinjection de 22 milliards d’euros de financement des PME via les banques, ils ne sont que 44% à considérer que ces dernières accorderont plus facilement des prêts au cours des prochains mois.
Source : http://www.latribune.fr