Le professeur Raoult :
« Globalement ici [à l’IHU] on en est à 65 % du pic le plus élevé [par le passé], et globalement c’est ce qui se rapporte dans la plupart des pays développés, et alors, de manière, intéressante c’est complètement déconnecté de l’importance de la vaccination. Là, par exemple, sur ce graphique, vous avez un des pays qui a le mieux lutté contre la maladie, en termes de mortalité, de surveillance, de rapidité de détection, qui est l’Islande. Eh bien l’Islande a plus de cas maintenant que jamais, alors que l’Islande est le pays qui a été le plus vacciné de tous pays développés. Plus de 90 % de la population est vaccinée, et [ils ont] plus de cas qu’ils n’en ont jamais eu. Donc faut regarder les choses avec un peu de réalisme : globalement, la protection vaccinale contre les variants est modeste en termes d’épidémiologie. »
Suit de la part du professeur une affirmation un peu difficile a faire sienne sans plus d’explication de sa part : ce qui est vrai au niveau épidémiologique doit ensuite être décliné au cas par cas ; la vaccination reste intéressante pour les plus fragile. Si le vaccin empêche aussi peu la circulation du virus, puisque les vaccinés peuvent être infectés, comment peut-il protéger les populations à risque plus que les autres ?
On pourrait penser que le bouclier vaccinal laisse passer les flèches mais les ralentit suffisamment pour qu’elles soit moins perforantes. Autrement dit que le vaccin a une action mesurable sur les formes graves de la maladie. Cependant…
Est-ce que le fait d’être vacciné diminue la gravité de la maladie ?
« Pour l’instant, c’est très difficile à évaluer, ça a beaucoup irrité aussi, ici, que je dise ça, je ne sais pas le faire, et je crois que personne ne sait le faire en réalité pour l’instant, parce que nous n’avons pas assez de données et surtout on n’a pas assez de données autonomes, indépendantes. »
[…]
« On trouve même que les charges virales sont plus importantes chez les gens qui ont été vaccinés. On sait pas pourquoi. En tout cas, on ne peut pas dire que les gens qui sont vaccinés et qui sont infectés ne sont pas contagieux. Ils sont contagieux comme les autres, il faut les traiter comme les autres, il faut faire attention, et donc les gestes de précaution qu’il faut avoir chez les gens vaccinés sont les mêmes, pour l’instant, dans la situation épidémique dans laquelle on est. »
Le professeur aime à rappeler que les opinions des uns et des autres ne l’intéressent pas ; ce qui l’intéresse, ce sont les données. Pareil pour nous : ce qui nous intéresse, ce ne sont pas ses opinions, mais ses données.
Ne manquez pas les numéros de Faits & Documents
consacrés à la vraie histoire de la fausse pandémie de Covid-19
avec la biographie F&D de Didier Raoult !
Pour vous abonner à l’indispensable revue fondée par Emmanuel Ratier,
cliquez ici :