Il ne vient à l’esprit de personne de contester le caractère émouvant de la lettre que Guy Môquet a écrit à ses parents la veille de son exécution, fusillé à 17 ans avec 26 autres otages à Châteaubriant le 22 octobre 1941.
Mais on peut légitimement se poser des questions sur l’opportunité de cette décision autoritaire et arbitraire de faire lire ce témoignage devant les élèves des classes de France, d’une si courte existence et un si tragique destin. S’il fut bien une victime de l’Allemagne nazie Guy Môquet n’a jamais été un résistant. Il faut se rappeler, à l’époque 39-40, par fidélité à l’URSS, le PC" F " approuvait le Pacte Germano-Soviétique du 23 août 1939, et mettait une sourdine à ses convictions antifascistes. S’il il y eut quelques défections parmi des communistes troublés les autres ne mettaient pas en doute le bien fondé du parti ; le petit père Staline devait bien avoir ses raisons.
Et la presse, la propagande du parti, ne dénonce plus que " la fureur impérialiste " des Français et des Anglais, et ordre sera donné par Dimitrov de cesser les attaques contre les Allemands. Consigne maintenue jusqu’en juin 1941 avec l’opération Barbossa.
C’est en raison de cette attitude que Daladier, Président du Conseil de la Chambre Front Populaire le 26 Août, interdira la presse communiste et dissoudra le parti le 26 septembre 1939. C’est sur ordre de l’internationale communiste que M.Thorez désertera et traversant l’Allemagne nazie rejoindra Moscou.
Le père de Guy Môquet, Prosper Môquet sera arrêté le 10 octobre 1939, déchu comme d’autres de son mandat de député de Paris en février 1940 et interné dans un camp français en Algérie.
Guy, collégien, fervent militant communiste et ce faisant s’alignant sur la politique voulue par Moscou, n’approuve pas la guerre qu’il qualifie " d’impérialiste contre les intérêts de la classe ouvrière " et l’arrestation de son père activera encore plus son ardeur militante.
Collant papillons et distribuant des tracts dans lesquels c’est surtout la misère qui est épinglée : " des magnats d’industrie, juifs, catholiques, protestants, francs maçons, par esprit de lucre ont trahis la classe ouvrière ", mais sans parler de la France, ni critiquer l’occupant.
Bien mieux, en juillet 1940 l’Humanité clandestine parle de la fraternisation avec les soldats allemands : " les conversations amicales se multiplient entre les travailleurs Parisiens et les soldats Allemands ".
Guy Môquet sera arrêté le 15 octobre 1940 gare de l’Est, dans le cadre du décret-loi Daladier du 26 septembre 1939 qui interdit la propagande communiste, et après être passé à Fresnes puis Clairvaux, sera transféré à Châteaubriant où étaient détenus d’autres communistes arrêtés pour les mêmes raisons.
Tout va changer avec l’attaque allemande sur l’URSS en juin 1941. Conformément à la stratégie du Parti, provocation-répression-mobilisation, le 20 octobre 1941 trois communistes vont assassiner, sur ordre du PC " F ", un ingénieur allemand, le Cdt Holtz.
Les Allemands réclament des otages et le 22 octobre 1941 au petit matin Guy Môquet, attaché au poteau car il s’était évanoui, 12 coups de feu mirent un terme à cette jeune vie.
Mais si horrible que fut ce destin, ce n’est pas les armes à la main qu’il est tombé et sa mort n’a aucun rapport avec la Résistance.
Si le PC " F " peut se réclamer d’un héros " communiste " qui n’a jamais failli vis-à-vis du Parti, et commémorer son exécution, on peut s’étonner du retentissement voulu par le Président de la République.
Il semble qu’à choisir un jeune à qui rendre hommage il eut mieux valu choisir le plus jeune vrai héros de la Résistance nationale, Jacques Lorenzi*, enfant de troupe, élève de l’école des Pupilles de l’Air (son père, adjudant-chef mitrailleur, était mort en service commandé).
Lui, élève de la première promotion des Pupilles de l’Air à onze ans, profita 3 ans plus tard d’une permission pour rejoindre un groupe de combat. Il tomba sous le feu de l’ennemi à Aubervilliers le 23.08.1944 à 14 ans au cours d’une mission. Il fut décoré de la médaille militaire comportant l’attribution de la Croix de guerre 39-45 avec palmes. Profondément pénétré des glorieuses Traditions de notre Histoire, Jacques Lorenzi rejoint résolument un groupe de combat, restera parmi les plus jeunes témoignages d’une ferveur patriotique intacte.
Voilà l’exemple sans équivoque qu’il convenait le cas échéant de donner à la jeunesse.
En préférant Guy Môquet, cherchait-on à amadouer la camarade Buffet ?
Ou tout simplement parce que l’on ne connaît rien à l’histoire du Pays ?
Gérard de Gubernatis
Conseiller Municipal FN de Nice
Source : http://www.fn06.net
*Sur Jacques Lorenzi, se reporter utilement au n° 408 du 23 mai 2007 p.14 du "Libre Journal de la France Courtoise " de Serge de Beketch (ndlr)
Mais on peut légitimement se poser des questions sur l’opportunité de cette décision autoritaire et arbitraire de faire lire ce témoignage devant les élèves des classes de France, d’une si courte existence et un si tragique destin. S’il fut bien une victime de l’Allemagne nazie Guy Môquet n’a jamais été un résistant. Il faut se rappeler, à l’époque 39-40, par fidélité à l’URSS, le PC" F " approuvait le Pacte Germano-Soviétique du 23 août 1939, et mettait une sourdine à ses convictions antifascistes. S’il il y eut quelques défections parmi des communistes troublés les autres ne mettaient pas en doute le bien fondé du parti ; le petit père Staline devait bien avoir ses raisons.
Et la presse, la propagande du parti, ne dénonce plus que " la fureur impérialiste " des Français et des Anglais, et ordre sera donné par Dimitrov de cesser les attaques contre les Allemands. Consigne maintenue jusqu’en juin 1941 avec l’opération Barbossa.
C’est en raison de cette attitude que Daladier, Président du Conseil de la Chambre Front Populaire le 26 Août, interdira la presse communiste et dissoudra le parti le 26 septembre 1939. C’est sur ordre de l’internationale communiste que M.Thorez désertera et traversant l’Allemagne nazie rejoindra Moscou.
Le père de Guy Môquet, Prosper Môquet sera arrêté le 10 octobre 1939, déchu comme d’autres de son mandat de député de Paris en février 1940 et interné dans un camp français en Algérie.
Guy, collégien, fervent militant communiste et ce faisant s’alignant sur la politique voulue par Moscou, n’approuve pas la guerre qu’il qualifie " d’impérialiste contre les intérêts de la classe ouvrière " et l’arrestation de son père activera encore plus son ardeur militante.
Collant papillons et distribuant des tracts dans lesquels c’est surtout la misère qui est épinglée : " des magnats d’industrie, juifs, catholiques, protestants, francs maçons, par esprit de lucre ont trahis la classe ouvrière ", mais sans parler de la France, ni critiquer l’occupant.
Bien mieux, en juillet 1940 l’Humanité clandestine parle de la fraternisation avec les soldats allemands : " les conversations amicales se multiplient entre les travailleurs Parisiens et les soldats Allemands ".
Guy Môquet sera arrêté le 15 octobre 1940 gare de l’Est, dans le cadre du décret-loi Daladier du 26 septembre 1939 qui interdit la propagande communiste, et après être passé à Fresnes puis Clairvaux, sera transféré à Châteaubriant où étaient détenus d’autres communistes arrêtés pour les mêmes raisons.
Tout va changer avec l’attaque allemande sur l’URSS en juin 1941. Conformément à la stratégie du Parti, provocation-répression-mobilisation, le 20 octobre 1941 trois communistes vont assassiner, sur ordre du PC " F ", un ingénieur allemand, le Cdt Holtz.
Les Allemands réclament des otages et le 22 octobre 1941 au petit matin Guy Môquet, attaché au poteau car il s’était évanoui, 12 coups de feu mirent un terme à cette jeune vie.
Mais si horrible que fut ce destin, ce n’est pas les armes à la main qu’il est tombé et sa mort n’a aucun rapport avec la Résistance.
Si le PC " F " peut se réclamer d’un héros " communiste " qui n’a jamais failli vis-à-vis du Parti, et commémorer son exécution, on peut s’étonner du retentissement voulu par le Président de la République.
Il semble qu’à choisir un jeune à qui rendre hommage il eut mieux valu choisir le plus jeune vrai héros de la Résistance nationale, Jacques Lorenzi*, enfant de troupe, élève de l’école des Pupilles de l’Air (son père, adjudant-chef mitrailleur, était mort en service commandé).
Lui, élève de la première promotion des Pupilles de l’Air à onze ans, profita 3 ans plus tard d’une permission pour rejoindre un groupe de combat. Il tomba sous le feu de l’ennemi à Aubervilliers le 23.08.1944 à 14 ans au cours d’une mission. Il fut décoré de la médaille militaire comportant l’attribution de la Croix de guerre 39-45 avec palmes. Profondément pénétré des glorieuses Traditions de notre Histoire, Jacques Lorenzi rejoint résolument un groupe de combat, restera parmi les plus jeunes témoignages d’une ferveur patriotique intacte.
Voilà l’exemple sans équivoque qu’il convenait le cas échéant de donner à la jeunesse.
En préférant Guy Môquet, cherchait-on à amadouer la camarade Buffet ?
Ou tout simplement parce que l’on ne connaît rien à l’histoire du Pays ?
Gérard de Gubernatis
Conseiller Municipal FN de Nice
Source : http://www.fn06.net
*Sur Jacques Lorenzi, se reporter utilement au n° 408 du 23 mai 2007 p.14 du "Libre Journal de la France Courtoise " de Serge de Beketch (ndlr)