Rien n’arrive par hasard. Au moment où la presse gauchiste libérale voue le grand chercheur Didier Raoult aux gémonies, la chef de service Karine Lacombe nous est vendue de force comme un modèle, presque une sauveuse par ce même Système. C’est le monde, c’est la France à l’envers.
Au fait, pourquoi « remplacer » Raoult par Lacombe ? Pourquoi démolir la statue de pierre que le peuple a faite à Raoult pour la remplacer par la statue en plastoc de Lacombe, dont le peuple ne veut pas ? La réponse est simple : en ce moment, nous vivons la chute des élites artificielles et la montée des élites naturelles. Les tenants du Système ne savent plus comment empêcher cette substitution, qui est dans l’ordre des choses, qu’elles soient humaines ou divines.
Les élites médiatiques sont actuellement déstabilisées par le surgissement d’élites naturelles qui les mettent en porte-à-faux avec les élites politiques artificielles, c’est-à-dire les décisionnaires. Les Pujadas, les Aphatie, les Cohen, pris entre le chien de l’oligarchie et l’os du peuple, sont en train de disparaître, simple effet de l’évolution darwinienne politique.
« Il faut évidemment contrôler tout ça, il faut casser les réseaux sociaux, il faut démanteler Facebook, Google, enfin surtout Facebook qui est un acteur extrêmement dangereux par sa nature et non pas par la volonté de ses dirigeants, et il faut créer les conditions d’une vérification des faits beaucoup plus rapide ! » (Jacques Attali sur Radio J)
Les médiateurs ne savent plus à quel sein se vouer : s’ils défendent les élites artificielles ou s’attaquent aux élites naturelles, ils se font justement « lyncher » sur les réseaux sociaux, dits réseaux de la « haine », et qu’Attali veut désormais « casser », selon sa propre expression. Les élites artificielles se rendent compte, depuis la révolte des Gilets jaunes et plus encore depuis l’ingénierie Covid, que le peuple, pour parler poliment, ne les apprécie pas, ne les reconnaît plus, et vivrait mieux sans elles.
Manquant absolument d’imagination – c’est leur marque distinctive –, les élites artificielles répondent à ce tremblement de terre politique par la politique de la terre brûlée : détruire les nouvelles pousses, et les remplacer par les anciennes, dont plus personne ne veut. La propagandiste du pouvoir médical et pharmaceutique Karine Lacombe fait passer ce rejet sur les réseaux sociaux à son encontre pour du sexisme, de la haine anti-femmes :
« Je considère que cela fait partie de mon travail de venir faire de la pédagogie à l’antenne. Et la quasi-absence des femmes sur la scène médiatique et scientifique pendant la pandémie m’oblige, pour toutes les autres, à garder cet espace de parole et à aller au charbon. La vie, c’est la fight ! Mais quelle violence parfois. »
Hélas, les Français ne détestent pas les femmes qui réussissent, mais bien ceux qui trahissent leurs intérêts. Le Monde tente malgré tout d’imposer sa fausse idole :
On doit alors s’incliner, comme pour Anne Hidalgo, devant la figure issue de la résistance espagnole au fascisme et sa « douleur ». Comprendre que Lacombe est du côté du Bien, et Raoult du fascisme... Gros points Godwin en vue !
Je ne serais pas arrivée là si…
… si je n’étais pas issue d’une famille très modeste marquée par la migration : le voyage, le mouvement, la volonté d’aller de l’avant, de ne pas s’arrêter, d’avancer coûte que coûte. Côté maternel, c’est la figure de mon grand-père qui a été prégnante : républicain espagnol, il s’est battu pendant la guerre civile, puis a traversé à pied toute l’Espagne pour fuir le franquisme et gagner la France, a été interné de longs mois dans le camp d’Argelès-sur-Mer (Pyrénées-Orientales) avant de remonter, toujours à pied, vers la Normandie et d’y trouver du travail, en 1940, comme commis agricole puisque les hommes français étaient partis à la guerre. Il n’a jamais revu ses parents vivants et n’était que douleur.Je le revois au bout de la table, baragouinant le français et s’emportant parce que personne ne le comprenait. Ni ma grand-mère, ancienne bonne à tout faire, placée à 14 ans ; ni ses six enfants à qui il avait interdit d’apprendre l’espagnol. En aucune façon ils ne devaient avoir des réflexes d’immigrés dans leur pays de naissance, même si on les qualifiait d’« espingouins » à l’école.
Et côté paternel ?
Là encore, histoire de marche et de résistance. L’épopée de pépé nous a été contée mille fois. Celle d’un montagnard d’entre Savoie et Dauphiné, fait prisonnier au fin fond de l’Allemagne de l’Est et revenu à pied, au terme d’un long périple à travers l’Allemagne et la France. J’ai gardé, enracinée en moi, cette idée qu’il ne fallait jamais s’arrêter. Si l’on arrête, on meurt. Car la vie, c’est la fight (« le combat »). Je le ressens ainsi. Mes amis rigolent de cette formule un peu ridicule, et enfantine. Mais je persiste. Cela me vient de très loin.
Dans cette longue et complaisante interview destinée à fabriquer une figure, Le Monde se surpasse dans la hontologie et Lacombe dans la pleurnichologie :
Pourquoi avoir choisi comme spécialité l’infectiologie ?
C’est d’abord la santé publique que j’ai choisie. C’est-à-dire la santé dans ses dimensions sociales, psychiques, économiques, politiques, et pas seulement le soin au malade. L’infectiologie est venue plus tard, sous l’influence de mon goût des voyages et mon envie d’aider les populations les plus vulnérables que personne ne regarde : pauvres, émigrés, drogués, travailleurs du sexe, prisonniers. Dans les pays en voie de développement, les pathologies dont on meurt le plus relèvent de l’infectiologie. Quand j’étais interne, j’ai fait de nombreuses missions avec Médecins du monde, au Vietnam puis en Afrique. J’ai alors travaillé sur le sida et l’élimination de l’hépatite C.
Et puis je me suis arrêtée un an pour partir en Chine en 4 × 4 avec le père de ma fille aînée. Tout au long de la route, j’ai bossé dans des dispensaires. Rien de sophistiqué, juste de la médecine générale. Mais ce sentiment d’avoir pour tout bagage un métier de soins était extraordinaire. Je suis rentrée enceinte. Et dis toujours à ma fille, aujourd’hui en cinquième année de médecine, qu’elle est au fond une petite Pakistanaise.
Antifasciste, nomade, immigrationniste, féministe, Karine coche toutes les cases mondialistes, il ne manque plus rien pour la statue, voire l’entrée au Panthéon un jour. Quoi que, là, il manque peut-être quelque chose de plus important encore, de plus essentiel, qui ne s’acquiert pas mais s’hérite... Quant à ceux qui critiquent Karine, ce ne sont que vils sexistes, pas des lanceurs d’alerte sur la corruption avérée entre la haute médecine et le Big Pharma.
Autocensure, syndrome de l’imposture, interrogations constantes sur la légitimité… Toutes les femmes connaissent ça. Et quand elles parviennent à surmonter leurs doutes pour accepter une invitation sur des plateaux télé, elles se prennent en boomerang les sarcasmes de collègues machistes qui les renvoient à leurs malades ou leur foyer.
La souffrance féministe pour faire oublier la collusion avec Gilead, bien joué ! La question-affirmation finale de la Pravda vaut tous les diplômes de journalisme :
Vous continuez d’apparaître à la télévision comme l’un des visages de la lutte contre la pandémie...
Eh bien oui. Je considère que cela fait partie de mon travail de venir faire de la pédagogie à l’antenne. Et la quasi-absence des femmes sur la scène médiatique et scientifique pendant la pandémie m’oblige, pour toutes les autres, à garder cet espace de parole et à aller au charbon. Je vous l’ai dit : la vie, c’est la fight. Mais quelle violence parfois ! Ma franchise à l’antenne m’a valu des attaques comme je n’en avais jamais vécu en vingt ans de carrière scientifique. J’ai surtout payé très cher mes remarques sur la fable de l’hydroxychloroquine et mon indignation devant l’ego phénoménal du professeur Raoult, qui s’est présenté comme une sorte de démiurge, annonçant aux gens qu’il allait les sauver avec ses comprimés miracle. C’était hallucinant, à la fois sur les plans éthique, scientifique, moral.
La « pédagogie à l’antenne », d’autres appellent ça de la propagande. Quant à « la fable de l’HCQ », au moment où la réputation du remdésivir du laboratoire Gilead s’effondre officiellement... Heureusement qu’il y a des Fouché qui disent la vérité sur l’ingénierie médico-politico-médiatique.
[#SudRadio] Dr Louis Fouché : "L'ensemble du tableau, c'est qu'on est dans un hold-up ! Un hold-up de la démocratie, un hold-up de liberté, (...) un hold-up du lien social !" #Hold_Up @holdup_ledoc #COVID19 @EricMorillot @Incorrectibles
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— Sud Radio (@SudRadio) November 22, 2020