Premier exportateur mondial de gaz naturel liquéfié, le Qatar dédie son riche fonds souverain à des achats tous azimuts hors de ses frontières, particulièrement en France.
Inventaire (non exhaustif) :
- Participation au capital des groupes Vinci, Véolia Environnement, Lagardère, Vivendi, LVMH, Total...
- Achat d’immeubles parisiens dont le siège du Figaro, le magasin Virgin sur les Champs-Elysées, un hôtel particulier place Vendôme...
- Achat d’hôtels de luxe à Paris (Royal Monceau, Hôtel du Louvre, Concorde Lafayette) et à Cannes (Carlton, Martinez, Majestic)... [1]
Cet engouement pour la France repose sur une convention fiscale inhabituelle votée par le Parlement en 2008 et qui exempt les investisseurs qataris d’impôt sur les dividendes et sur les plus-values immobilières.
Quant aux Qataris choisissant de résider en France, ils ne payent pas d’ISF les cinq premières années.
Au plan politique, mêmes attentions pour l’émir al-Thani (photo ci-dessus) : il est le premier chef d’Etat reçu par Sarkozy après son élection en 2007 et l’un des premiers reçus par Hollande. [2]
Dirigeants politiques et ministres, de droite comme de gauche, se pressent à Doha, capitale de l’émirat. Parmi lequels Villepin, Guéant, Delanoë, Fabius,...