Il y a peu, en plein été, le 21 août précisément, on se moquait des Allemands qui devaient prévoir deux semaines de nourriture et d’eau « en cas d’attaque ». Et voilà que notre gouvernement, dans le cadre de la « prévention des risques majeurs », sous des termes feutrés, des expressions choisies, des euphémismes douteux, nous prépare au pire. On ne sait pas trop ce qu’on doit mettre sous « pire », comme les Allemands, du nucléaire, du biologique ou du chimique, de la balle de kalach ou de la bombe de rue, toujours est-il qu’il faut s’y préparer.
- Le kit d’urgence imaginé par nos amis technocrates
Sous le titre « préparer son kit d’urgence », ce que font tous les campeurs ou randonneurs, voici les consignes de nos dirigeants :
La crise est très souvent une situation d’urgence. L’élément déclencheur et la soudaineté de l’émergence d’une crise provoquent une situation nouvelle face à laquelle il faut réagir vite. Anticiper en identifiant un lieu de rassemblement au préalable, en préparant un sac de médicaments ou une liste de numéros d’urgence, faire preuve de solidarité en identifiant les personnes susceptibles d’avoir besoin d’aide…, cet ensemble de gestes et de bonnes pratiques permettront de mieux vous protéger et de protéger vos proches.
- En cas d’explosion thermonucléaire, restez bien chez vous, n’ouvrez pas les fenêtres et regardez les infos du 20 heures, s’il en reste
La suite est du même tonneau, et on peut, en creux, y lire l’arrivée d’un grand événement tragique pour une partie de la population, qui sera probablement prise en otage par une entité terroriste quelconque, armée de quelque chose de spécial.
Identifier des lieux de rassemblement en cas de crise :
Choisissez des endroits sûrs où tous les membres de votre famille se rassembleront en cas d’évacuation d’urgence du domicile. Le lieu peut être proche de votre maison si la famille s’y trouve au moment de l’événement, mais il peut utilement se situer ailleurs si la famille se trouve dispersée. Dans ce dernier cas, il faut privilégier un lieu adapté aux risques identifiés ou probables. Il convient de vous renseigner auprès de votre mairie pour connaître les risques et points de rassemblement idéaux en fonction de ces risques (inondation, intoxication, avalanche…).
On respire un peu : on se dit qu’il s’agit juste de risque naturel, mais soudain, à la phrase suivante :
Il convient d’identifier également un lieu de rassemblement et d’hébergement adapté plus éloigné en cas de besoin (inondation, éboulement, crue, intoxication, explosion, incendie…).
Explosion ! Une explosion. De gaz ou de bombe ?
À vous de juger.
Lire la suite de la préparation mentale sur gouvernement.fr
En attendant l’apocalypse, voici l’histoire de la plus grosse explosion d’origine humaine, la bombe soviétique à hydrogène Tsar Bomba, lâchée le 31 octobre 1961 (c’est bientôt son anniversaire) :