Pour le grand public, la vitalité, c’est quand on se sent bien, fort, qu’on n’a pas de maladie, de fatigue, bref, c’est quand on n’y pense pas, quand la machine corporelle n’est pas grippée. Et quand cette vitalité diminue, eh bien, on prend des remontants, des vitamines.
Les vitamines, pour le populo, ça se résume à C et D. C c’est contre la grippe ou la fatigue, et D on sait pas mais c’est bien quand y a pas de soleil. Ensuite, ça se complique : A, euh, les cheveux, la peau et les yeux, mais E, attendez, les noix, l’énergie sexuelle ?, F on sait pas, Bi et B2 au secours. Ça, c’est la connaissance globale, celle des non-spécialistes.
Ces 50 dernières années, suite à une série de scandales sanitaires et surtout grâce à la démocratisation de l’information sur le Net depuis 20 ans, la médecine allopathique a perdu la confiance de millions de Français. L’intérêt pour les traitements alternatifs indépendants du Big Pharma n’a fait que croître, surtout depuis l’arnaque du covid. On parle immunité, compléments alimentaires, molécules. Il ne s’agit plus seulement de vitamines, mais aussi de sels minéraux, et de principes actifs cachés dans des choses aussi bizarres que les algues. Par exemple, la spiruline.
La spiruline, de mémoire (ici on feuillette pas Wikipédia à chaque trou de mémoire, on meuble), c’est une algue séchée et soit pulvérisée, soit laissée sous forme de filaments. Mieux vaut la consommer en filaments, c’est plus efficace que la poudre.
On a une anecdote marrante sur la spiruline (qui a donné son nom à Spirou ?). Un jour, lors d’une conférence à Nantes, Pierre de B, un auteur militant qui n’était pas encore monté en grade, avant une prise de parole, s’approche d’un stand avec des petites bouteilles bleues. Le gars du stand lui explique que c’est de la spiruline. Pierre en prend un flacon et le descend, comme Tuco dans Le Bon, La Brute et Le Truand. Alors que le truc était concentré et qu’une cuillérée suffisait !
Ensuite, le Pierre en question est allé se poser à la tribune, il y avait du monde, bien 200 personnes, et il a parlé avec un flow incroyable !
C’est pour dire que la spiruline non coupée, elle arrache tout. Et c’est moins cher que la coke.
Anecdote suivante : un jour de gorge irritée, de mal de tête et de toux naissante, on va chez le pharma en bas de chez nous et on demande de l’Acérola bio, en essayant de ne pas dire Aréola, l’ancien jeune gardien du PSG. Le mec nous regarde comme si on était débile et il nous humilie en expliquant que c’est de la merde, que la vitamine C du labo Machin est pareille, que c’est des trucs de bobo homéopatho et compagnie (on avait pris soin de dire qu’une personne de sexe faible nous avait conseillé « de l’Acérola bio »). Ce connard a quand même réussi à nous refourguer sa merde, trois ou quatre fois moins forte que la bio : ça nous a rien fait, un peu comme quand un dealer vend du shit trop coupé. Il perd un client.
Il y a donc vitamine C et vitamine C. Les labos vous vendent des molécules sous-dosées et pleines de sucre. Mais c’est déjà moins pire que l’injection. On connaît même quelqu’un chez E&R qui en prend des doses massives, genre 6000 mg en cas de maladie (Samy prenait 8G de coco et Jean-Luc 4 par jour) ! Si le pharmaco entendait ça, il ferait un AVC direct.
Coenzyme Q10 ? Là sans dec, on sèche total. Ça doit sûrement faire du bien mais on connaît pas, mais alors pas du tout. Chez ABS ils savent forcément, ils ont pas mis ça là par hasard. On les voit mal refourguer une dose de Pfizer dans le pack ! Donc on saute la coenzyme et on arrive au magnésium malate. Ah, là on connaît un peu : on sait que c’est contre les crampes, contre la fatigue et pour bien dormir. Mais malate, franchement...
Le magnésium, on en prend mais pas comme des malates, dans la potion que Béa nous a conseillée en 2019, fin 2019, juste avant l’arrivée du covid en France. C’était du chlorure de magnésium, mais dans le commerce, le Biocoop où on va, ils appellent ça Nigari. Figurez-vous que fin 2019, donc, on achète un kil de poudre (blanche), et on suit le protocole : deux grandes cuillères à soupe dans un litre, puis un petit verre d’eau, le matin, à jeun. Bon, autant pas vous prendre en traîtres, c’est écœurant, ça vous déclenche un frisson de dégoût qui vous traverse le dos, mais l’effet anti-fatigue est fantastique.
C’est simple, c’est comme boire une tasse d’eau de mer. Quand on était petit, boire la tasse c’est « dégueu », tout le monde voulait éviter ça, eh bien aujourd’hui, on a compris que c’était bon !
Donc le magnésium, le magnésium marin, magnésium malate, c’est une bonne claque quand on est à plat. À prendre en période de fatigue, en intersaison, ou en fin de mois. Souvent, les fins de mois sont difficiles. On n’a pas dit que le magnésium va vous apporter du fric sous l’oreiller, mais pour bien affronter le réel, c’est-à-dire la dystopie actuelle, un coup de booster de temps en temps (pas en prendre 365 jours sur 365), c’est conseillé.
On imagine le médecin allopathe mouillé dans le covidisme – Marty, Lacombe, Megarbane ! – qui lit ces lignes, il va s’arracher les yeux. Eh ouais, coco, de plus en plus de gens font gaffe à leur santé, à leur énergie, pas la peine de prendre des gros médocs du Big Pharma hors de prix et bourrés d’effets secondaires pour aller mieux. Bon, maintenant, si quelqu’un peut nous parler sérieusement de la Coenzyme Q10...
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