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Quelle cible après la Syrie ?

Les événements qui se sont produits au « Moyen-Orient élargi » depuis 2001 suivent une logique implacable. La question actuelle est de savoir si le moment est arrivé d’une nouvelle guerre en Turquie ou en Arabie saoudite. La réponse dépend notamment de la relance des hostilités en Libye. C’est dans ce contexte que doit être interprété le Protocole additionnel négocié par les présidents Erdoğan et Poutine pour résoudre la crise d’Idleb.

 

 

19 ans de « guerre sans fin »

Le président George W. Bush décida de transformer radicalement les missions du Pentagone, ainsi que l’expliqua, le 13 septembre 2001, le colonel Ralph Peters dans la revue de l’Armée de Terre, Parameters. Le secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, nomma l’amiral Arthur Cebrowski pour qu’il forme les futurs officiers. Celui-ci passa trois ans à faire le tour des universités militaires de sorte qu’aujourd’hui, la totalité des officiers généraux ont suivi ses cours. Sa pensée a été vulgarisée pour le grand public par son adjoint, Thomas Barnett.

Les zones touchées par la guerre US seront livrées au « chaos ». Ce concept doit être compris au sens du philosophe anglais Thomas Hobbes, c’est-à-dire comme l’absence de structures politiques capables de protéger les citoyens de leur propre violence (« L’homme est un loup pour l’homme »). Et non pas au sens biblique de faire table rase avant la création d’un ordre nouveau.

Cette guerre est une adaptation des Forces armées US à l’ère de la mondialisation, au passage du capitalisme productif au capitalisme financier. « La guerre est un racket » (War is a racket), disait avant la Seconde Guerre mondiale le général le plus décoré des États-Unis, Smedley Butler [1]. Désormais, les amis et les ennemis ne compteront plus, la guerre permettra une simple gestion des ressources naturelles.

Cette forme de guerre suppose de nombreux crimes contre l’humanité (notamment des nettoyages ethniques) que les Forces armées US ne peuvent pas commettre. Le secrétaire Donald Rumsfeld engagea donc des armées privées (dont Blackwater) et développa des organisations terroristes tout en prétendant les combattre.

Les administrations Bush et Obama ont suivi cette stratégie : détruire les structures étatiques de régions entières du monde. La guerre US n’a plus pour objectif de vaincre, mais de durer (la « guerre sans fin »). Le président Donald Trump et son premier conseiller de Sécurité nationale, le général Michael Flynn, ont remis en cause cette évolution sans parvenir à la changer. Aujourd’hui, les tenants de la pensée Rumsfeld/Cebrowski poursuivent ses objectifs non pas tant au travers du secrétariat à la Défense que de l’OTAN.

Après que le président Bush a lancé la « guerre sans fin » en Afghanistan (2001) et en Iraq (2003), une forte contestation surgit au sein des élites politiques de Washington à propos des arguments qui avaient justifié l’invasion de l’Iraq et du désordre qui y régnait. Ce fut la Commission Baker-Hamilton (2006). Jamais, la guerre ne cessa ni en Afghanistan ni en Iraq, mais il fallu attendre cinq ans pour que le président Obama ouvre de nouveaux théâtres d’opération : la Libye (2011), la Syrie (2012) et le Yémen (2015).

Deux acteurs extérieurs ont interféré avec ce plan :

- en 2010-11, le Royaume-Uni a lancé le « Printemps arabe », une opération calquée sur la « Révolte arabe » de 1915 qui permit à Lawrence d’Arabie de placer les wahhabites au pouvoir dans la péninsule arabique. Il s’agissait cette fois de placer les Frères musulmans au pouvoir avec l’aide non pas du Pentagone, mais du département d’État US et de l’OTAN.

- en 2014, la Russie est intervenue en Syrie, dont l’État ne s’était pas effondré et qu’elle a aidé à résister. Depuis lors, les Britanniques – qui y avaient tenté d’en changer le régime durant le « Printemps arabe » (2011-début 2012) – puis les États-Uniens – qui cherchaient à y renverser non pas le régime, mais l’État (mi-2012 à aujourd’hui) – ont dû s’en retirer. La Russie, qui poursuit le rêve de la Tsarine Catherine, se bat aujourd’hui contre le chaos, pour la stabilité – c’est-à-dire pour la défense des structures étatiques et le respect des frontières –.

Le colonel Ralph Peters, qui avait révélé en 2001 la nouvelle stratégie du Pentagone, publia en 2006 la carte des objectifs de l’amiral Cebrowski. Elle montrait que seuls Israël et la Jordanie ne seraient pas atteints. Tous les autres pays du « Moyen-Orient élargi » (c’est-à-dire du Maroc au Pakistan) seraient progressivement privés d’État et tous les grands pays (dont l’Arabie saoudite et la Turquie) disparaîtraient.

Constatant que son meilleur allié, les États-Unis, prévoyait de couper son territoire en deux afin de créer un « Kurdistan libre », la Turquie tenta vainement de se rapprocher de la Chine, puis adopta la théorie du professeur Ahmet Davutoğlu : « Zéro problème avec ses voisins ». Elle se distancia d’Israël et commença à négocier la paix avec Chypre, la Grèce, l’Arménie, l’Iraq, etc. Malgré le différend territorial sur le Hatay, elle créa un marché commun avec la Syrie. Cependant, en 2011, alors que la Libye était déjà isolée, la France convainquit la Turquie qu’elle pourrait échapper à la partition si elle se joignait aux ambitions de l’OTAN. Le président Recep Tayyip Erdoğan, un islamiste politique de la Millî Görüş, adhéra à la Confrérie des Frères musulmans dont il ne faisait pas partie, en espérant récupérer à son profit les fruits du « Printemps arabe ». La Turquie se retourna contre l’un de ses principaux clients, la Libye, puis l’un de ses principaux partenaires, la Syrie.

En 2013, le Pentagone adapta la « guerre sans fin » aux réalités rencontrées sur le terrain. Robin Wright publia deux cartes rectificatives dans le New York Times. La première portait sur la division de la Libye, la seconde sur la création d’un « Kurdistan » ne touchant que la Syrie et l’Iraq et épargnant la moitié orientale de la Turquie et l’Iran. Elle annonçait aussi la création d’un « Sunnistan » à cheval sur l’Iraq et la Syrie, la partition de l’Arabie saoudite en cinq et du Yémen en deux. Cette dernière opération débuta en 2015.

Très heureux de ce rectificatif, l’État-Major turc se prépara aux événements. Il conclut des accords avec le Qatar (2017), Koweït (2018) et le Soudan (2017) pour y installer des bases militaires et encercler le royaume saoudien. Lequel finança en 2019 une campagne de presse internationale contre le « Sultan » et un coup d’État au Soudan. Simultanément, la Turquie soutint le nouveau projet de « Kurdistan » épargnant son territoire et participa à la création du « Sunnistan » par Daech sous le nom de « Califat ». Cependant, les interventions russe en Syrie et iranienne en Iraq firent échouer ce projet.

En 2017, le président régional Massoud Barzani organisa un référendum d’indépendance au Kurdistan iraquien. Immédiatement, l’Iraq, la Syrie, la Turquie et l’Iran comprirent que le Pentagone, revenant à son plan initial, s’apprêtait à créer un « Kurdistan libre » en charcutant leurs territoires respectifs. Ils se coalisèrent pour y faire échec. En 2019, le PKK/PYG annonça qu’il préparait l’indépendance du « Rojava » syrien. Sans attendre, l’Iraq, la Syrie, la Turquie et l’Iran se concertèrent à nouveau. La Turquie envahit le « Rojava », pourchassant le PKK/YPG, sans grande réaction des armées syrienne et russe.

En 2019, l’état-major turc acquit la conviction que le Pentagone, ayant renoncé provisoirement à détruire la Syrie, du fait de la présence russe, s’apprêtait désormais à détruire l’État turc. Pour repousser l’échéance, il tenta de réactiver la « guerre sans fin » en Libye, puis de menacer les membres de l’OTAN des pires calamités : l’Union européenne de subversion migratoire et les États-Unis d’une guerre avec la Russie. Pour ce faire, il ouvrit aux migrants sa frontière avec la Grèce et attaqua les armées russe et syrienne à Idleb où elles bombardaient les jihadistes d’Al-Qaïda et de Daech. qui s’y étaient réfugiés. C’est cet épisode que nous vivons aujourd’hui.

 

 

Le Protocole additionnel de Moscou

L’armée turque a occasionné des pertes russes et syriennes en février 2020, tandis que le président Erdoğan multipliait les coups de téléphone à son homologue russe, Poutine, pour faire baisser d’une main la tension qu’il provoquait de l’autre.

Le secrétaire d’État US, Mike Pompeo, s’est engagé à contenir les appétits du Pentagone si la Turquie aidait ce dernier à relancer la « guerre sans fin » en Libye. Ce pays est divisé en un millier de tribus qui s’affrontent autour de deux leaders principaux, agents patentés de la CIA, le président du Conseil présidentiel, Fayez el-Sarraj, et le commandant de l’Armée nationale, Khalifa Haftar.

La semaine dernière, l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour la Libye, le professeur Ghassan Salamé, a été prié de démissionner pour « raison de santé ». Il a obtempéré, non sans avoir exprimé sa mauvaise humeur lors d’une conférence de presse. Un axe a été constitué pour soutenir al-Sarraj par la Confrérie des Frères musulmans autour du Qatar et de la Turquie. Une seconde coalition est née autour d’Haftar avec l’Égypte et les Émirats arabes unis, mais aussi l’Arabie saoudite et la Syrie.

C’est le grand retour de cette dernière sur la scène internationale. La Syrie est auréolée de ses neuf années de Résistance victorieuse à la Confrérie et aux États-Unis. Deux ambassades libyenne et syrienne ont été ouvertes en grande pompe, le 4 mars, à Damas et à Benghazi.

Par ailleurs, l’Union européenne, après avoir solennellement condamné le « chantage turc aux réfugiés », envoya la présidente de la Commission observer le flux de réfugiés à la frontière gréco-turque et le président du Conseil sonder le président Erdoğan à Ankara. Celui-ci confirma qu’un arrangement était possible si l’Union s’engageait à défendre l’« intégrité territoriale » de la Turquie.

 

 

C’est donc sur cette base que le président Vladimir Poutine a reçu au Kremlin, le président Recep Tayyip Erdoğan, le 5 mars. Une première réunion, restreinte, de trois heures a été consacrée aux relations avec les États-Unis. La Russie se serait engagée à protéger la Turquie d’une possible partition à la condition qu’elle signe et applique un Protocole additionnel sur la stabilisation de la situation dans la zone de désescalade d’Idleb [2]. Une seconde réunion, également de trois heures mais ouverte aux ministres et conseillers, a été consacrée à la rédaction de ce texte. Il prévoit la création d’un corridor de sécurité de 12 kilomètres de large autour de l’autoroute M4, surveillé conjointement par les deux parties. En clair : la Turquie recule au Nord de l’autoroute qui est rouverte et perd la ville de Jisr-el-Chogour, bastion des jihadistes. Surtout, elle doit appliquer enfin le mémorandum de Sotchi qui prévoit de ne soutenir que l’opposition armée syrienne, censée être démocratique et non pas islamiste, et de combattre les jihadistes. Or, cette « opposition armée démocratique » n’est qu’une chimère imaginée par la propagande britannique. De fait la Turquie devra soit tuer elle-même les jihadistes, soit poursuivre et terminer leur transfert d’Idleb (Syrie), vers Djerba (Tunisie), puis Tripoli (Libye) comme elle avait commencé de le faire en janvier.

En outre, le 7 mars, le président Poutine a contacté l’ancien président Nazerbayev pour étudier avec lui la possibilité de déployer sous les auspice de l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) des « chapkas bleues » kazakhs en Syrie. Cette option avait déjà été envisagée en 2012. Les soldats kazakhs ont la particularité d’être musulmans et non pas orthodoxes.

L’option de s’en prendre désormais à l’Arabie saoudite plutôt qu’à la Turquie a été activée par le Pentagone, croit-on savoir à Riyad, bien que le président Trump lui impose de délirantes commandes d’armement en échange de sa protection. La dissection de l’Arabie saoudite avait été envisagée par le Pentagone dès 2002 [3].

Des missiles ont été tirés cette semaine contre le palais royal à Riyad. Le prince Mohamed ben Salmane (dit « MBS », 34 ans) a fait arrêter son oncle, le prince Ahmed (70 ans), et son ancien concurrent et ex-prince héritier, le prince Mohamed ben Nayef (60 ans), ainsi que divers autres princes et des généraux. La province chiite de Qatif, où plusieurs villes ont déjà été rasées, a été isolée. Le prix du baril de pétrole a chuté à 31 dollars, menaçant la viabilité de l’industrie du pétrole de schiste aux USA. Les explications officielles sur les querelles de succession et le coronavirus ne suffisent pas [4].

Thierry Meyssan

Notes

[1] « J’ai effectué 33 ans et 4 mois de service actif, et durant cette période, j’ai passé la plupart de mon temps en tant que gros bras pour le monde des affaires, pour Wall Street, et pour les banquiers. En bref, j’étais un racketteur, un gangster au service du capitalisme. J’ai aidé à sécuriser le Mexique, plus particulièrement la ville de Tampico, au profit des groupes pétroliers américains en 1914. J’ai aidé à faire de Haïti et de Cuba un endroit convenable pour que les hommes de la National City Bank puissent y faire des profits. J’ai aidé au viol d’une demi-douzaine de républiques d’Amérique centrale au bénéfice de Wall Street. J’ai aidé à purifier le Nicaragua au profit de la banque américaine Brown Brothers de 1902 à 1912. J’ai apporté la lumière en République dominicaine au profit des entreprises sucrières américaines en 1916. J’ai livré le Honduras aux entreprises fruitières américaines en 1903. En Chine, en 1927, j’ai aidé à ce que l’entreprise Standard Oil fasse ses affaires en paix. » in War Is a Racket, Smedley Butler, Feral House (1935)

[2] “Additional Protocol to the Memorandum on Stabilization of the Situation in the Idlib De-Escalation Area”, Voltaire Network, 5 March 2020.

[3] "Taking Saudi out of Arabia", Powerpoint de Laurent Murawiec pour une réunion du Défense Policy Board (July 10, 2002).

[4] “Two Saudi Royal Princes Held, Accused of Plotting a Coup”, Bradley Hope, Wall Street Journal ; “Detaining Relatives, Saudi Prince Clamps Down”, David Kirkpatrick & Ben Hubbard, The New Yok Times, March 7, 2020.

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25 Commentaires

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  • #2405123
    Le 10 mars 2020 à 18:21 par raoultvolfony
    Quelle cible après la Syrie ?

    l algerie....a un moment ou un autre !!!

    riche, corrompus,anciennement française, pourriture de l ancien systeme via club , loge maconnique etc...toujours en place comme haitie, madagascard etc

    donc ideal et facile a tomber

     

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    • #2405198
      Le Mars 2020 à 19:46 par philippe
      Quelle cible après la Syrie ?

      D’autant qu’il y a un responsable tout trouvé, le responsable imprescriptible ; la France et la colonisation.
      Et seconde raison chère aux mondialistes ; une vague d’émigration algérienne vers l’Europe encore jamais vue.
      En plus l’Algérie était sur l’agenda dévoilé par le Général US W. Clarke.
      Dur de faire le gros billet du quinté, je crois même que les organisateurs eux-mêmes ne savent pas dans quel ordre vont arriver les bourrins.

       
    • #2405247
      Le Mars 2020 à 21:04 par VORONINE
      Quelle cible après la Syrie ?

      lA prochaine cible est déjà visée : c’est la lybie .Les turcs ont commencé à importer du matériel , des combattants de SYRIE , contre leurs ennemis : les égyptiens et le parti du maréchal ; iils utilisent l’islam , mais leur objectif n’a rien d’idéologique, il est le pétrole et les 3400milliards de mètres cubes de gaz de la Méditerranée orientale , entre la lybie et la Turquie , sans se préoccuper des espaces maritimes liés aux iles grecques et chypriotes ..Le problème étant que ce pays a connement été intégré à l’OTAN car ils ont une frontière avec la RUSSIE (attaquer la RUSSIE : délire US….) ; on a juste oublié qu’au cours de leur histoire, ils n’ont fait que se prendre des branlées , leurs soldats étant des captifs convertis d’origine serben bulgares, croates ...Même les italiens ( VENISE ), leur ont mis ma patée à LEPANTE ...Il faut les neutraliser avant qu’ilsne soient trop problématiques

       
    • #2405341
      Le Mars 2020 à 22:34 par mouton charlot
      Quelle cible après la Syrie ?

      phillipe

      "une vague d’émigration "

      Vous avez vu vous ,une " vague d’émigration " algérienne pendant la guerre civile des années 90 ?? Faut arrêter de s’enfumer le cerveau à un moment donné, et ceux qui se noient en méditerranée actuellement ce ne sont pas des Nord-africains.

       
    • #2405522
      Le Mars 2020 à 09:46 par CM&Co
      Quelle cible après la Syrie ?

      @raoultvolfony

      Vous ne connaissez rien à l’Algérie et encore moins à la géopolitique ...
      L’Algérie à été un des premiers pays ciblés du monde musulman par l’empire car dès l’indépendance, celui ci à sans langue de bois donner sa ligne de conduite politique international et celle ci ne fut pas du goût de " l’empire " car contre la reconnaissance d’israel et de toutes formes d’ingérence au niveau mondial ( FranceAfrique, impérialisme US ... ), tout en gardant dans sa majorité un Islam bien compris, de tolérance et de respect de l’autre.
      En a découlé la décennie noir des années 90 et la victoire du peuple algérien sur un des premiers " printemps arabe ". Depuis " l’empire " et les terroristes à leurs soldes on peur de venir en Algérie car ils savent qu’ils n’en ressortirons que les pieds devants ( ex. Im Amenas ) et que si ils tentent une attaque, genre Libye ou Syrie, la Russie interviendra. Poutine lui même dans un discourt à dis en s’adressant à " l’empire " : " L’Agérie est la ligne rouge à ne pas franchire ... ".
      Je serai vous, je m’inquièterai pour anciennement la France, qui comme vous dites est " riche, corrompus,anciennement française, nouvellement israélienne, pourriture de l ancien système via club , loge maçonnique etc.. " et qui plus est, rempli de traîtres du haut comme du bas qui n’hésitent à la vendre pour quelques bien matériels.

       
  • #2405128
    Le 10 mars 2020 à 18:23 par raoultvolfony
    Quelle cible après la Syrie ?

    arf arf arf ..sacré poutine va....autre chose que notre fiotte...

     

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  • #2405133
    Le 10 mars 2020 à 18:31 par A qui le tour
    Quelle cible après la Syrie ?

    On appel ça...un beau bordel

     

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  • #2405199
    Le 10 mars 2020 à 19:47 par Jérômeproudhon
    Quelle cible après la Syrie ?

    Mr meyssan, je ne sous estimerait pas encore l’ empire mondiale américain ( dans la façon de vivre, acheter ) ,vous remontez au début du 20ème siècle, mais n’ est ce pas tout simplement la culture américaine qui est conquêtes ? Conquête du nouveau monde par les Européens, puis conquête de l’Ouest, puis conquête d’ état en état, puis conquête de l ’ Europe, conquête des marchés, le football américain par lui même est l’essence même de l’ âme américaine, une conquête stratégique du territoire ennemi avec des pions. De la stratégie pur avec la meilleure armée ! Si tout était calculé pour Le nouvel ordre mondial, toujours contrôle par les mêmes familles, progressivement, mais sûrement. Est-ce que la Chine, la Russie, l,Inde y changerai quelque chose ? Est-ce qu’ils ne se battent pas juste pour une part de gâteau dans l’ere de l’intelligence artificielle à venir ? Donc la question est ici ? Êtes vous sûr que l’Ouest soit en déroute ?

     

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  • #2405235
    Le 10 mars 2020 à 20:41 par anthony
    Quelle cible après la Syrie ?

    Je ne vois pas les Américains faire tomber MBS. L’Arabie des Saoudes et trop soumise à l’empire, pas besoin de faire d’escarmouche.

    L’iran ? Intouchable ! Trop gros, trop fort !

    Dans la logique... Le prochain devrait être Erdogan . Rappellez vous qu’avant toute action, l’empire fait un travail médiatique pour ternir l’image de celui qui va être attaqué.
    Saddam, Bachar, Khadafi (paix à son âme ) ont vu leurs images être "travaillés" médiatiquement.
    C’est actuellement le cas d’Erdogan qui est antipathique pour à peu prêt n’importe quels occidentaux.

    Viendront ensuite les accusations : Répressions de manifestants dans le sang, émergence d’un rival...

    Pour l’instant Erdogan tient parce qu’il est populaire chez lui. Le jour ou sa cote décroît chez les Turcs l’empire passera à l’action.

    Pour le moment on en voit les premiers signes.

     

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  • #2405243
    Le 10 mars 2020 à 21:00 par Snayche
    Quelle cible après la Syrie ?

    Si l’Arabie Saoudite wahhabite devait être divisée par des wahhabites americanos sionistes, cela paraîtrait un juste retour des choses, mais le monde musulman ne resterait pas longtemps désuni si la Mecque devenait délaissée.

     

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  • #2405259
    Le 10 mars 2020 à 21:27 par mamar
    Quelle cible après la Syrie ?

    Quelle cible après la Syrie ? Israel peut être !!!!! pour avoir la paix dans cette région

     

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  • #2405349
    Le 10 mars 2020 à 22:49 par Adeon
    Quelle cible après la Syrie ?

    En bref :

    Sur cette minuscule boule qui tourne dans l’univers qu’est la terre, s’agitent de minuscules bouts de glaises appelé humain, ils sont totalement cinglé et irrécupérable... vivement qu’on se vitrifient tous mutuellement avec l’ensemble des bombes h disponible.

    Faudrait pas que j’ai le bouton a porté de main.

     

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    • #2405510
      Le Mars 2020 à 09:24 par Marsouin
      Quelle cible après la Syrie ?

      Adeon,
      rien ne t’empêche de te vitrifier tout seul et de laisser les autres si tu en as assez de vivre.
      Merci de me laisser en dehors de tes désirs morbides et défaitistes.

       
  • #2405718
    Le 11 mars 2020 à 15:24 par JoBanco
    Quelle cible après la Syrie ?

    Prochaine cible la France :
    Macron comme Hitler a etait mis au pouvoir par des institutions financières.
    Le mouvement progressiste comme le nazisme à quasiment envahi le monde mais butte sur la Russie, comme les nazis.
    Macron par extention la république française est le fleuron du mouvement progressiste depuis que Obama est partis.Trump n’est pas progressiste, les USA ne sont plus le bras armé du progressisme. C’est la raison pour laquelle Macron doit etre le patron de l’Europe, l’Europe se doter d’une armée afin de prendre la relève.
    Comme avec le nazisme beaucoup de pays ont étaient conquis mais sur le front de l’est cela ne passe pas, l’histoire se répette et au final la Russie va nettoyer comme elle sait si bien faire. L’occupation va se terminer et la tonte des traitres par la suite...
    (Description simplifié).

     

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  • #2406052
    Le 12 mars 2020 à 00:53 par culturovore
    Quelle cible après la Syrie ?

    Meyssan ne voit que le pillage organisé de la haute finance là où il devrait voir l’objectif réel qui se situe au-delà. La guerre sans fin par l’administration Bush était déjà programmée depuis Johnson mis en place par l’état profond et poursuivie sous les administrations Ford et Reagan principalement.
    Bush a réellement pris le pouvoir sous l’administration Reagan, Reagan collaborant.
    Les objectifs sont dans l’ordre d’importance les suivants :
    1. La destruction des frontières, des nations, des états, des identités, des cultures pour permettre sur les ruines des civilisations et sur une humanité abêtie et non protégée, la mise en place facilité du Nouvel Ordre Mondial qui est l’avènement du gouvernement mondial totalitaire de l’élite illuminati financière sur une humanité mixée et mondialisée. La destruction des pays du MO n’est qu’une étape car le MO était constitué de nations, pays « non mondialisés ». C’est la régionalisation du monde en grands blocs pour détruire identité culturelle, patriotisme, nationalisme. L’Europe est considérée comme mondialisée car ils ont mis en place leurs pions (Macron, Merkel…) et l’entité politique extra territoriale fédérale totalitaire sur le principe de Washington DC, l’UE qu’ils contrôlent. Dans les autres pays du Monde leurs hommes sont en place, Trudeau au Canada…
    2. Le contrôle des ressources, les financiers du NOM étant aussi les propriétaires des pétrolières.
    3. L’enrichissement par le pillage, les financiers du NOM étant aussi les propriétaires des transnationales par participations croisées, les mêmes propriétaires des pétrolières.
    4. La mise en place progressive des commandements du mondialisme, une collectivisation forcée pour un capitalisme d’état socialiste, l’eugénisme, le retour a la nature par déplacement des populations dans des villes intelligentes, bref, les commandements rédigés sur la Georgia Guide stone.
    Pour rappel, les maitres du jeu sont la 13e lignée illuminati qui possèdent la haute finance mondiale : les familles Bush, Morgan, Payser, Rockefeller, Krupp, Rothschild… et leurs vassaux Soros, Bezos, Krivin, Gates…Les premiers sont propriétaires de la Réserve Fédérale, de Blackrock, de JP Morgan, Des maisons Rothschild et Rockefeller, de Citigroup, de la Deutsch Bank et contrôlent la BRI la banque des banques centrales, et sont propriétaires de 90% de toutes les transnationales cotées.

     

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