Dans quelques minutes, je défendrai un amendement visant à pénaliser le geste antisémite #Quenelle @AssembleeNat pic.twitter.com/wEZz0kx07Y
— Meyer Habib (@Meyer_Habib) 1 février 2019
Et l’agression terroriste du 8 mai 1988 ?
Le député des Français de l’étranger, Meyer Habib, annonce de sa voix de stentor nétanyahouste qu’il va déposer un amendement pour « pénaliser la Quenelle », dans laquelle lui et ses coreligionnaires voient un « geste antisémite ». Si ça passe, plus personne ne pourra croiser les bras en France sous peine de poursuites.
Et si la Quenelle avait été un hochement de tête entendu ? Un pied plus haut que l’autre ? Un doigt dans le nez ? Que les Injustes au pouvoir se le disent : si la Quenelle est interdite, alors elle resurgira ailleurs, dans un autre geste. Il faudra alors camisoler tous les Français qui résistent à l’occupation sioniste ou les enfermer dans un grand camp, un Gaza français. Bon courage !
Décidément, la période est au délire collectif de nos élites. Pour Meyer, il n’y a pas surprise, c’est la courroie de transmission du hard sionisme en France. À sa droite il y a Bibi, un Premier ministre empêtré dans les scandales financiers et dans une répression abominable contre tout un peuple ; à sa gauche, Goldnadel et toute sa bande de nationaux-sionistes. Meyer est donc un rouage fondamental de l’influence israélienne en France.
Au-delà de cette grotesque histoire de Quenelle, Meyer Habib, qui se fait le chantre de la lutte contre le terrorisme (il intervient au cours d’une séance sur le retour des 130 djihadistes « français » de Syrie ce 1er février 2019), a été condamné pour agression terroriste sur Yvan Benedetti en 1988.
Cette attaque m'a laissé une quinzaine de points de suture... et une volonté inextinguible de vengeance à l'encontre d'#Israël !
Et devinez qui fut arrêté en flagrant délit et condamné : @Meyer_Habib qui s'était enfui au pays.https://t.co/UZqaf8eZKk— YVAN BENEDETTI (@Yvan_Benedetti) 8 mai 2018
« Place Saint-Augustin à Paris, des commandos de l’Organisation Juive de Combat (OJC) attaquent à coups de barres de fer des militants de l’Œuvre française qui participent au défilé traditionnel en l’honneur de Jeanne d’Arc. Ils font une quinzaine de blessés, dont deux très grièvement atteints. Quatre des personnes agressées seront hospitalisées. Un septuagénaire restera plusieurs semaines dans le coma.
Dix membres de l’OJC sont interpellés par la police. Le soir même, Jean-Pierre Pierre-Bloch intervient en leur faveur auprès de la police judiciaire. Des poursuites sont engagées contre quelques agresseurs. Certaines sont abandonnées avec la mention suivante du juge d’instruction : “Instruction inopportune”. D’autres agresseurs sont jugés non sans que des pressions venues du plus haut niveau politique se soient exercées sur le parquet. Au total, seuls trois agresseurs seront jugés ; ils seront condamnés à deux ans de prison avec sursis ! » (Source : jeune-nation.com)
Aujourd’hui Habib pérore à l’Assemblée nationale, comme si les faits étaient prescrits. Benedetti, lui, n’a pas oublié.
Il faut virer @Meyer_Habib de l'Assemblée et le forcer à rembourser l'Assurance maladie et le fond des victimes du terrorisme qui ont pris en charge ceux qu'il a agressés à la barre de fer. Il s'était alors enfui en Israël !https://t.co/JPokJSufZj
— YVAN BENEDETTI (@Yvan_Benedetti) 1 février 2019
Dans son ouvrage très bien informé – Les guerriers d’Israël : enquête sur les milices sionistes, Facta, Paris, 1995 –, comme toujours, Emmanuel Ratier a relaté l’épisode violent :
Retrouvez Yvan Benedetti sur E&R
Pour mieux saisir l’essence du sionisme,
lisez l’ouvrage de Guyénot sur Kontre Kulture :