Il y a des chansons qui font danser, d’autres qui consolent ou divertissent. Il y a celles également qui rassemblent, comme les hymnes ou les chants révolutionnaires. Enfin, il y a celles qui taquinent les consciences, au point de bousculer l’opinion. C’est le cas de « Shoananas » de Dieudonné.
Mais voilà, de nos jours, rire de l’Holocauste révélerait chez l’amusé un antisémitisme latent et sournois, intolérable à nos pouvoirs diktacratiques. Petite piqûre de rappel : le degré démocratique d’une nation se mesure à la tolérance qu’un pouvoir accorde à la liberté d’expression…
Aussi, hier après midi, l’humoriste devait répondre de sa sensibilité tendancieuse au Palais de Justice de Paris… Nous y étions, et ce fut surprenant à plus d’un titre.
On croise de tout dans un tribunal, et on se perd facilement. En ce jeudi 17 octobre, il y avait du monde partout, un vrai chaos pour le touriste égaré ! Mais une troublante chorale pour le visiteur averti.
17 octobre, 17ème chambre, facile de ne pas se tromper. Là, ça grouille de caméras et de flics devant la salle, y a même un ananas qui traîne… Mauvaise pioche. Un gardien porté sur l’amabilité a la gentillesse de nous aiguillonner, ici c’est pour Varg Vikernes, créateur du projet musical de black métal, Burzum. Motif d’inculpation : incitation à la haine et discrimination. Tiens, tiens, ce chef d’accusation servirait de leitmotiv pour nos communautaristes susceptibles, que ça ne nous étonnerait plus…
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