1 - Une infectiologue de réputation internationale qui ose soigner les gens en cas de nouveau virus ?
2 - Une enquêtrice indépendante qui s’est attaquée au pouvoir extraordinaire du Big Pharma qui corrompt les politiques ?
3 - Ou une journaliste provax mandatée pour démolir la réputation d’un homme intègre, qui a osé résister à l’opération Covid en France et qui pour cela a perdu son IHU, que le couple Buzyn-Lévy voulait neutraliser depuis longtemps ?
La réponse est 3. Nous, si on nous demande de signer une telle feuille, on préfère démissionner. L’honneur journalistique, c’est ça. Et ce n’est pas simplement un effet de manche romantique, un sacrifice de reine pour la beauté du jeu avec défaite au bout, non : l’honneur, c’est tenir une ligne droite dans l’adversité, c’est conserver une possibilité de victoire, sachant qu’on va vraiment en chier. L’honneur, c’est une vision et la certitude d’une victoire à long terme.
Soline, pour attaquer le Pr Raoult, se fonde sur le topo d’un pharmacien daté de mars 2020, dans lequel il dit se méfier de l’hydroxychloroquine, qui présente selon lui un risque. On rappelle qu’à l’époque, soigner les gens atteints du virus était interdit par le politique : les malheureux devaient attendre d’étouffer pour être pris en charge, souvent trop tard, et finir dans une chambre de réanimation, quand il y avait de la place, puisque les gouvernements successifs avaient fermé nombre de lits et de services spécialisés.
On remet les choses dans leur contexte. Attaquée sur ce point par les antivax, Soline se défend donc avec l’avis d’UN pharmacien.
Me concernant je n'ai absolument rien à me reprocher. Quand j'écrivais ce mail en mars 2020, une seule chose en tête : si l'HCQ est prescrit à tout va et que l'on se rend compte qu'il péjore l'évolution du covid, on va se retrouver avec un joli scandale à la Mediator. pic.twitter.com/vxq1KNAfVi
— Steve Claude (@ClaudeSteve6) June 10, 2023
Or, au printemps 2020, le traitement de Raoult fonctionne globalement, même si on lui reproche abusivement de ne pas l’avoir d’abord testé dans les formes et à grande échelle. Malgré cela, 30 000 Marseillais en bénéficieront, plus une charrette de people parisiens qui prendront le combo HCQ-azithromycine discrètement.
La réponse de Raoult était simple : ça fonctionne plutôt bien, on fait quand même gaffe aux gens qui ont des problèmes cardiaques, donc on soigne, point à la ligne. Toujours mieux que de laisser crever les malades, la méthode de la direction de la Santé (Salomon-Hirsch-Buzyn) et du Conseil scientifique (Delfraissy) de l’époque. On verra dans l’avenir qui passera en jugement, ça risque de se retourner...
Pour dire le niveau de la journaliste, mal à l’aise dans ses baskets après cet article assassin, à court d’arguments devant la bronca sur Twitter, elle envoie un tweet je-m’en-foutiste :
Twittez donc, pendant ce temps moi je regarde un petit chien manger un petit bâton et me faire des petits grands yeux pic.twitter.com/TNjVzRmAMI
— Soline Roy (@so_sroy) June 10, 2023
Soline Roy n’est évidemment pas la seule télégraphiste à s’être mesurée au Pr Raoult (voir Cécile Thibert en renvoi), alors qu’elle n’aurait même pas le niveau pour être sa stagiaire.
Les rédacteurs en chef des journaux mainstream avaient des ordres, puisque leur survie dépend de l’État, qui décide de la politique sanitaire : il fallait bien envoyer des plumes soumises au front pour empêcher de soigner et préparer le terrain pour les faux vaccins.
Ensuite, il faut tenir coûte que coûte une ligne intenable, car le réel – les effets secondaires désastreux des injections – vient contredire les décisions d’une armée de politiques, journalistes, et médecins corrompus, qui seront un jour sur le banc des accusés, comme pour le Mediator, le distilbène, l’amiante...
Certes, les responsables n’ont pas pris bien cher pour leurs crimes, mais la société n’oubliera pas.
Extraits de l’article meurtrier
La méthodologie, Didier Raoult la préfère à sa sauce : « Mon métier n’est pas d’obéir, il est de soigner. Les essais randomisés en double aveugle ont deux objectifs : ne pas tricher en particulier si on a un intérêt financier dans le résultat, et trouver des événements invisibles à l’œil nu. Ces règles ont été faites par et pour l’industrie pharmaceutique, parce que personne d’autre qu’elle ne peut se payer ça. » Ce n’est pas tout à fait vrai : le premier essai clinique randomisé, sur l’utilisation de la streptomycine contre la tuberculose, a été publié en 1948 dans le British Medical Journal par une équipe de médecins hospitaliers britanniques. Ce n’est pas la première fois que le chercheur va à rebours de la communauté scientifique. Agnès Buzyn se souvient ainsi avoir découvert, lorsqu’elle était à la tête de l’Institut national du cancer, les chroniques qu’il a publié [publiées, NDLR] dans Le Point entre 2011 et 2018. « Il allait à contre-courant de toutes les thèses de santé publique. Je me souviens de chroniques où il expliquait que boire de l’alcool ou s’exposer au soleil est bon pour la santé… Évidemment, ça plaisait énormément, ça faisait le buzz. »
Curieusement, Soline en appelle à Buzyn, qui semble régler des comptes anciens :
Une autre piste est esquissée par Agnès Buzyn, ministre de la Santé au tout début de la pandémie : « Avec la peur panique du Covid, beaucoup de gens ont adhéré à ses thèses, et même des gens remarquables ont prescrit de l’hydroxychloroquine. Aujourd’hui, ils réalisent à quel point ils ont été bernés, mais ils ont peur d’être mis en cause. » Réanimateur au CH de Metz-Thionville et opposant de la première heure à Didier Raoult, le Dr Damien Barraud évoque aussi une frilosité générale : « Les mauvaises pratiques scientifiques sont extrêmement répandues. Une étude menée aux Pays-Bas a montré que 50 % des chercheurs trafiquent un peu leurs données, 10 % font de la vraie grosse fraude. Si on veut monter au cocotier, il faut avoir les fesses propres… » Dernier élément avancé par ceux qui ont critiqué les méthodes Raoult : la peur.
On aura compris : de Marseille jusqu’à Paris, Raoult, soutenu par les réseaux sociaux, terrorise nombre de soignants et de politiques. D’ailleurs, il en a soigné pas mal, avec son combo...
Troisième paragraphe où Soline cite Buzyn, qui semble être la source de cet article vengeur :
Car sur les réseaux sociaux, une nébuleuse difficile à dénombrer mais très active semble prête à tout pour défendre son champion. « Encore aujourd’hui, je suis sous protection policière à cause des pro-Raoult, souffle Agnès Buzyn. Mon mari (ancien président de l’Inserm) a reçu des menaces de décapitation par quelqu’un qui, pendant le procès, a clairement revendiqué que c’était parce qu’il l’aurait empêché de travailler. » « J’ai reçu des menaces de mort, mes collaborateurs ont reçu des courriers me traitant de monstre, témoigne Mathieu Molimard. On a été harcelés, menacés, insultés. Mais à un moment, il ne faut plus se taire, il est temps de dire stop. C’est du terrorisme scientifique. »
On arrêtera les emprunts au Figaro ici. L’article entier est un pur lynchage, avec des médecins de 3e zone qui tentent de se faire un nom sur le prisonnier, désormais exhibé aux foules comme un escroc, un assassin ! Il y en a qui n’ont pas peur des inversions accusatoires... Après, on s’étonne, devant une telle collusion avec les pouvoirs (politique, économique, occultes), que la presse mainstream se casse la gueule.
On peut dire maintenant qui est Soline Roy : la plume d’Agnès Buzyn !
Découvrir le vrai métier de Soline (à partir de la 7e minute)
« Moi je fais ça depuis 2013, avant je faisais totalement autre chose, j’étais déjà au Figaro mais je faisais de la mise en page »
Le pourquoi des attaques contre l’hydroxychloroquine et l’ivermectine
Voilà pourquoi il était impératif de diaboliser les études sur l'Ivermectine !
Le Dr Kory, (https://t.co/PGr56JZrAh) spécialiste en soins intensifs et médecine pulmonaire, président de la FLCCC, (https://t.co/Y9VB3tWsGU) prend la parole au Sommet International du Covid,… pic.twitter.com/XTAEeATTW5
— Elsa (@Fleur50559050) June 11, 2023