Le Premier ministre souverainiste hongrois Viktor Orbán a admis vendredi que son pays devait « reconnaître » le mécanisme d’accueil obligatoire de réfugiés au sein l’UE, après le rejet par la Cour de justice européenne d’un recours intenté par Budapest et Bratislava.
« La Hongrie est un pays membre de l’Union européennne. Elle doit respecter les traités et reconnaître les décisions de la Cour », a-t-il déclaré à la radio nationale.
Pour autant, « ce n’est pas une raison de modifier la politique de rejet des migrants » que Budapest assume depuis des années, a souligné le dirigeant conservateur, soulignant que « la décision de la Cour n’enjoint pas à la Hongrie de faire quoi que ce soit ».
Fer de lance de l’opposition à l’arrivée de réfugiés en Europe, M. Orbán avait dénoncé jeudi la « violence » du mécanisme de quotas obligatoires d’accueil, disant refuser que la Hongrie devienne un « pays d’immigration ».
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Budapest est par ailleurs, comme la Pologne et la République tchèque, sous le coup d’une procédure d’infraction lancée mi-juin par la Commission européenne pour son refus d’appliquer le plan de répartition.