Nafissatou Diallo n’a pas fini de faire parler d’elle.
Le Journal du Dimanche a révélé que l’accord passé entre la femme de ménage du Sofitel et l’ancien patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn, s’élevait à 1,5 million de dollars.
Le lendemain, l’émission radiophonique des Grandes Gueules a rebondi sur cette information. Les deux présentateurs, Alain Marshall et Olivier Truchot, ont animé le débat sur cet accord financier, entre l’avocate Marie-Anne Soubré, le conseiller en investissement financier Franck Tanguy et la chef d’entreprise Sophie de Menthon.
Ces deux derniers ont rapidement dérapé.
"Tu veux que je sois politiquement totalement incorrecte ? Je me demande, c’est horrible à dire, si ce n’est pas ce qui lui est arrivé de mieux ! Moi je pense que l’argent qu’elle a gagné, qui lui permet d’élever sa fille, elle ne l’aurait jamais eu dans toute son existence et j’espère qu’elle oubliera ce moment extrêmement désagréable", a lancé Sophie de Menthon.
Marie-Anne Soubré s’est opposée à cet argumentaire, expliquant qu’il n’y a pas de prix pour un viol. "Oh, c’est pas vraiment un viol, arrête !", a rétorqué Sophie de Menthon.
Mais ce n’est pas tout : l’un des intervenants a comparé l’agression sexuelle dont a été victime Nafissatou Diallo à "un conte de fées". "C’est quand même un tromblon extraordinaire ! Elle n’a rien pour elle, elle ne sait pas lire pas écrire, elle est moche comme un cul, et elle gagne 1,5 million, c’est quand même extraordinaire cette histoire", a ajouté Franck Tanguy.
Des propos qui ont choqué les auditeurs. L’un d’eux a téléphoné pour se plaindre. Mais loin de s’excuser, Franck Tanguy est resté droit dans ses bottes et l’équipe a changé de sujet de discussion.
La station RMC n’a, pour l’instant, pas commenté ce dérapage.
L’extrait en question :